THE
PARADISE – SAISON 1
Le
propriétaire du Paradise, John Moray,
veuf et fils de marchands de tissus, a développé ce qui n’était alors qu’une
petite boutique jusqu'à dominer la grande rue au détriment des petits
commerçants. De la petite ville de Peebles arrive Denise Lovett, dont l'oncle
est justement un petit commerçant luttant pour sa survie. Embauchée au Paradise, Denise Lovett est de plus en
plus considérée par John Moray comme l'étoile montante de son enseigne, au
grand dam de Miss Audrey, la chef des rayons de mode féminine, et de Clara, une
vendeuse. John Moray est financièrement dépendant de Lord Glendenning, dont la
fille Katherine est déterminée à se marier avec le patron du grand magasin et
voit donc en Denise Lovett une menace.
The Paradise –
Saison 1
Réalisation
: Bill Gallagher
Scénario
: Bill Gallagher, tiré du roman Au Bonheur des Dames d'Émile Zola
Musique : Maurizio
Malagnini
Production : BBC
Drama Productions
Genre : Romance,
Drame
Titre
en vo : The Paradise – Season 1
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : BBC One
Diffusion
d’origine : 25 septembre 2012 – 13 novembre
2012
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 50 minutes
Casting :
Emun
Elliott : John Moray
Joanna
Vanderham : Denise Lovett
Elaine
Cassidy : Katherine Glendenning
Sarah
Lancashire : Miss Audrey
Matthew
McNulty : Dudley
Peter
Wight : Edmund Lovett, l'oncle de
Denise
David
Hayman : Jonas
Stephen
Wight : Sam
Sonya
Cassidy : Clara
Ruby
Bentall : Pauline
Finn
Burridge : Arthur
Patrick
Malahide : Lord
Glendenning
Olivia
Hallinan : Mme Brookmire
Mark
Bonnar : Peter Adler
Arthur
Darvill : Bradley Burroughs
David
Bamber : Charles Chisholm
Mon
avis : Difficile de trouver de quelconques
points communs entre Paranoid,
dernière série qui avait eut droit a sa critique sur ce blog et la première
saison de The Paradise, dont je vous
parle aujourd’hui, si ce n’est, bien entendu, que ces deux fictions sont d’origines
britanniques. Pourtant, il y avait un autre point commun, bien plus important
au demeurant puisque toutes deux ont été réalisées par le même homme, Bill Gallagher,
qui nous prouve donc, plutôt bien par ailleurs, qu’il maitrise des genres assez
différents. Ainsi, du triller complotiste, le voilà qui nous propose son adaptation
du Au Bonheur des Dames d’Emile Zola,
roman oh combien célèbre et dont l’une des principales différences avec la
série et que, dans cette dernière, l’intrigue a été transposée a Londres – rien
de bien grave. Nous sommes donc a mille lieux d’une série comme Paranoid et, ma foi, appréciant
fortement toutes ces œuvres en costume, typés XIXème siècle, ce fut avec un
certain plaisir que je me suis plonger dans le visionnage de cette première
saison de The Paradise. Bon, disons-le
tout de suite, nous n’avons pas affaire a un chef d’œuvre, loin de là : l’histoire
est sympathique, l’ensemble est assez plaisant a suivre, les acteurs, corrects
et les costumes, ma foi, il n’y a rien à redire là-dessus. Bref, de quoi passer
un bon moment si vous êtes fans du genre. Cependant, je trouve qu’il manque un
je ne sais quoi a cette série qui fait que si celle-ci se regarde, elle ne nous
marque pas plus que cela… est-ce en raison d’un coté un peut trop gentillet de
certaines scènes, est-en raison des deux personnages principaux que je n’ai
guère apprécié ou est-ce en raison de cet ensemble qui apparait trop propre,
trop lisse, pour vraiment marquer les esprits ? Quoi qu’il en soit, si The Paradise n’est pas une mauvaise
série, si elle possède tout de même un certain attrait qui m’aura donné envie
de découvrir la suite, il est évident qu’il lui manque pas mal de choses pour
en faire un incontournable ; de quoi tuer le temps, en attendant mieux ?
Oui, c’est cela…
Points
Positifs :
-
Une adaptation plutôt sympathique du Au
Bonheur des Dames d’Emile Zola et qui, ma foi, se regarde plutôt bien.
-
Une série qui ravira, sans nul doute, les amateurs d’œuvres en costumes et des
fans des histoires ayant lieue au XIXème siècle.
-
Un casting correct voir bon dans l’ensemble – The Paradise est une série britannique donc, forcément, de ce coté
là, il n’y a pas de soucis à avoir.
-
Une petite mention a Elaine Cassidy, tout simplement parfaite dans son rôle d’amoureuse
rejetée. Il faut dire que le personnage est assez attachant et que l’on comprend
qu’elle finisse par peter un câble !
Points
Négatifs :
-
Manque de pot, les deux protagonistes principaux me sont tout bonnement insupportables :
ainsi, entre John Moray qui ne cesse de
se lamenter sur son épousé décédée mais qui donne davantage l’impression de
jouer sur tous les tableaux coté femmes et la sainte nitouche qu’est Denise
Lovett, aussi charismatique qu’une huitre et sans le moindre charme, il est
difficile d’accrocher…
- Le coté trop propre, trop lisse, trop gentillet de
l’ensemble.
- On a tout de même affaire à une belle galerie de
personnages stéréotypés au possible.
Ma
note : 6,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire