mardi 21 août 2018

LE CAUCHEMAR D'INNSMOUTH


LE CAUCHEMAR D'INNSMOUTH

Innsmouth... C'est le hasard qui m'y conduisit, durant cet été où je fêtais ma majorité en parcourant la Nouvelle-Angleterre. Je voulais me rendre à Arkham, mais le prix du billet de train me fit hésiter. C'est alors que l'employé des chemins de fer me parla de ce vieil autobus, que presque personne n'empruntait. Parce qu'il passait par Innsmouth... Mais pourquoi les gens évitaient-ils cet ancien port de pêche, comme si ses habitants avaient la peste ? Après cette horrible nuit que je passai là-bas, je compris. Je réussis pourtant à m'échapper, de justesse. Était-ce vraiment une chance ? J'ignorais alors que le cauchemar ne faisait que commencer...


Le Cauchemar d'Innsmouth
Auteur : H. P. Lovecraft
Type d'ouvrage : Horreur, Fantastique
Première Parution : 1923 – 1935
Edition Poche : 23 septembre 2002
Titre en vo : The Shadow over Innsmouth
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Jacques Papy, Simone Lamblin, Yves Rivières
Editeur : J’ai Lu
Nombre de pages : 252

Liste des Nouvelles :
Le Cauchemar d'Innsmouth
La Maison de la Sorcière
Celui qui hantait les Ténèbres
Air Froid
L’Indicible
Le Monstre sur le Seuil

Mon avis : Comme cela avait été le cas dans Le Mythe de Cthulhu, je poursuis mon cycle de lecture Lovecraft par un autre recueil de nouvelles, cette fois ci, sous le titre de celle qui est sans nul doute une des plus connues de l’auteur, je veux bien évidement parlé du Cauchemar d'Innsmouth. Il faut dire que cette dernière est presque une des toutes meilleures écrite par le reclus de Providence : pour sa longueur, un poil plus importante que d’habitude mais aussi et surtout pour cette fameuse Innsmouth, misérable ville décadente vivant en quasi-autarcie et dont les habitants, peu amènes envers les étrangers, en plus de posséder des traits pour le moins singuliers, semblent cacher de lourds secrets. Bref, une excellente nouvelle qui ouvre de fort belle manière cet ouvrage, surtout que la suite immédiate, La Maison de la Sorcière, si elle a été critiquée par bon nombre de spécialistes n’en reste pas moins l’une de mes préférées – ah, cette demeure aux angles singuliers, ces mathématiques qui servent à voyager dans l’espace et cette sorcière et son familier… du grand Lovecraft selon moi ! Pour ce qui est de la suite, par contre, on alterne entre le très bon, Le Monstre sur le Seuil, le bon, Air Froid – au demeurant plutôt original – et le moyen pour ce qui est de Celui qui hantait les Ténèbres et L’Indicible – d’ailleurs, pour ce qui est de ce dernier, je dois reconnaitre que cette nouvelle est l’une de celles que j’apprécie le moins… Au final, et comme cela avait déjà été le cas dans le recueil dont je vous avais parlé il y a quelques jours, Le Cauchemar d'Innsmouth est un ouvrage indispensable pour tout fan de Lovecraft qui se respecte ou pour ceux et celles qui souhaiteraient connaitre ses œuvres. Après, il y du très bon et du franchement moyen, mais bon, c’est un peu le souci avec les compilations de nouvelles…


Points Positifs :
- Bien évidement, Le Cauchemar d'Innsmouth, qui donne son titre à ce recueil, et qui est l’une des nouvelles les plus connues de Lovecraft, est le point d’orgue de cet ouvrage. Un récit diaboliquement efficace, captivant et puis, cette ville d’Innsmouth, ses habitants inquiétants et aux yeux globuleux, sans oublier, bien entendu, ce final inattendu.
- La Maison de la Sorcière, sans nul doute une des nouvelles du maitre qui m’avait le plus étonné la première fois que je l’avais lu : cette chambre aux angles singuliers, ces calculs mathématiques qui permettent de voyager dans l’espace et puis cette fameuse sorcière et son familier, ce rat au visage humain… Un pur régal !
- Le Monstre sur le Seuil est également une nouvelle plutôt réussie, ne serais-ce que pour cet être qui transfère son esprit de corps en corps.
- Air Froid pour cet étrange médecin qui a besoin de vivre a de basses températures et ce final parfaitement réussi !

Points Négatifs :
- Comme c’est souvent le cas dans les recueils de nouvelles – et dans le cas de Lovecraft, il est difficile de faire autrement pour ce qui est des publications – l’excellent côtoie le moyen, et justement, Celui qui hantait les Ténèbres, sans être mauvais, fait indéniablement partie de la seconde catégorie.
- Depuis la toute première fois que je l’ai lu, c’est-à-dire, en juillet 1995, je n’ai pas changé d’avis au sujet de L’Indicible, c’est-à-dire, que je considère cette nouvelle comme étant l’une des moins intéressantes de Lovecraft !

Ma note : 8/10

Aucun commentaire: