lundi 7 octobre 2019

PEAKY BLINDERS – SAISON 5


PEAKY BLINDERS – SAISON 5

Le krach boursier de 1929 entraîne une grave perte financière pour Tommy Shelby : Michael, envoyé aux États-Unis, n'a pas revendu à temps les actions du clan. La famille, éparpillée aux quatre coins de la planète, se réunit pour faire le point sur la situation. Tommy compte malgré tout sur la débâcle générale pour en tirer de nouveaux profits. Plus isolé que jamais, malgré sa position influente et son siège au Parlement, il doit répondre aux questions particulièrement gênantes d'un journaliste du London Times. Une mission lancée contre la mafia chinoise laisse présager un redoutable retour de flamme...


Peaky Blinders – Saison 5
Réalisation : Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame historique
Titre en vo : Peaky Blinders – Season 5
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC Two, Netflix
Diffusion d’origine : 15 novembre 2017 – 20 décembre 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes

Casting :
Cillian Murphy : Thomas Shelby
Helen McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Finn Cole : Michael Gray, le fils de Polly
Natasha O'Keeffe : Lizzie Shelby, née Starke
Kate Phillips : Linda Shelby, la femme d'Arthur Shelby
Harry Kirton : Finn Shelby, plus jeune frère Shelby
Annabelle Wallis : Grace Burgess
Sam Claflin : Oswald Mosley
Brian Gleeson : Jimmy McCavern
Aidan Gillen : Aberama Gold
Charlie Murphy : Jessie Eden
Jack Rowan : Bonnie Gold
Kingsley Ben-Adir : Colonel Ben Younger
Tom Hardy : Alfie Solomons
Ned Dennehy : Charlie Strong
Packy Lee : Johnny Dogs
Ian Peck : Curly
Benjamin Zephaniah : Jeremiah Jesus
Daryl McCormack : Isaiah Jesus
Anya Taylor-Joy : Gina Gray
Elliot Cowan : Michael Levitt
Kate Dickie : Mère supérieur
Andrew Koji : Brilliant Chang
Neil Maskell : Winston Churchill
Emmett J. Scanlan : Billy Grade
Cosmo Jarvis : Barney

Mon avis : Depuis ses débuts, il est clair que Peaky Blinders aura flirté, allègrement, avec la perfection : il faut dire que suivre les péripéties de ce gang de gangsters charismatiques de Birmingham, a l’allure aussi cool et sous une bande originale complètement anachronique mais oh combien jouissive pour les amateurs de rock est un pur régal. Bien entendu, au fil des ans, il y aura quelques très légères baisses de régime et si, dans l’ensemble, la série aura maintenu un certain degré de qualité, on ne peut nier que la saison précédente, la quatrième, était apparue comme étant un poil en-dessous. Alors, quid donc de cette cinquième saison ? Y allait-il avoir un sursaut qualitatif ou bien, comme beaucoup d’autres séries, Peaky Blinders allait-il continuer, tranquillement, à s’enfoncer jusqu’à ce que l’on arrive à ce que l’on appelle la saison de trop ? Bon, je vous rassure tout de suite : il n’en est rien ! Pourtant, j’ai longtemps hésité avant de pouvoir affirmer cela… Ainsi, après les premières minutes du premier épisode de cette cinquième saison qui, esthétiquement, sont tout simplement grandioses, et, un synopsis ma foi, intéressant puisqu’abordant la Crise de 1929, j’ai eu un peu de mal avec ce qui a suivit : de bonnes idées, indéniables, comme l’utilisation du sieur Oswald Mosley, fondateur du parti fasciste britannique et une des figures majeures de l’extrême droite européenne du vingtième siècle. De même, voir un Tommy Shelby politicien a un petit coté jouissif quand on repense aux débuts du personnage… Hélas, la suite, un peu confuse par moments, partant dans tous les sens, multipliant les sous-intrigues, l’apparition de moult nouveaux protagonistes et d’enjeux dont on a un peu de mal a comprendre le lien entre eux, voir même leur utilité. Fort heureusement, dans la seconde partie de saison, alors que l’on approche de la conclusion, que tombent petit a petit les explications, que les liens se font et se défont et que de nouvelles scènes marquantes viennent émerveiller nos yeux, il est clair que notre opinion change, que l’on se dit que, décidément, les maitres d’œuvres de la série en avaient encore sous la dent et que, non, indéniablement non, ce n’est pas encore pour cette fois que l’on sera déçu par une saison de Peaky Blinders, bien au contraire. Alors, si vous êtes fans des gangsters les plus cools du petit écran, n’hésitez pas une seconde, vous allez encore passer un très bon moment !


Points Positifs :
- Le plaisir de retrouver une série qui, au bout de cinq saisons, n’a rien perdu de ses nombreuses qualités – esthétique irréprochable, bande-originale très rock et protagonistes tellement classe –  et qui nous entraine une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, dans une nouvelle virée en compagnie des gangsters les plus cools du petit écran.
- Une évolution des protagonistes plutôt logique et qui permet a l’intrigue de se renouveler de fort belle manière – et puis, Thomas Shelby en politicien, cela en jette !
- Historiquement, la série met en avant la montée en puissance d’un certain Oswald Mosley, figure plutôt méconnue de nos jours mais qui, en son temps, fut le créateur du parti fasciste britannique et l’une des plus grandes figures de l’extrême droite européenne du siècle dernier.
- Pour ce qui est des acteurs, comme je le dis depuis le début de la série, il n’y a rien à redire tant ceux-ci sont tout simplement parfaits. Bien évidement, Cillian Murphy est toujours aussi impérial !
- Pour ce qui est de l’esthétique, comme je le disais précédemment, c’est tout simplement une pure merveille et si, désormais, nous y sommes habitués, comment ne pas reconnaitre que certaines scènes sont tout simplement à couper le souffle – revoyez donc le début du premier épisode, un pur instant de grâce !
- Une bande originale toujours aussi rock et toujours aussi parfaite.

Points Négatifs :
- Même si le plaisir est toujours au rendez vous, il faut reconnaitre que, qualitativement parlant, le garde une préférence pour les premières saisons – après, c’est peut-être la force de l’habitude…
- Une saison un peu trop centrée sur Thomas Shelby. Certes, c’est le personnage principal, mais bon, du coup, vu qu’il est quasiment omniprésent de bout en bout, cela se fait un peu au détriment des autres protagonistes comme Poly par exemple qui, quelque part, joue un peu les utilités au cours de cette saison.

Ma note : 8/10

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