BESTIARIUS
– TOME 7
Ier
siècle après J.-C., l'Empire romain est à son apogée. Ses légions soumettent
une à une les dernières contrées où monstres et humains vivent encore en paix.
Criminels, innocents, demi-humains, wyvernes... Tous constituent les rangs de
gladiateurs jetés dans l'arène et forcés de s'entretuer pour divertir
l'empereur Domitien. Or, certains d'entre eux, comme Finn ou Zénon, ont été
élevés aux côtés de ceux qui, aux yeux de Rome, ne sont que de simples bêtes,
et ils comptent bien retourner leurs armes contre leurs geôliers... et même
contre l'Empire tout entier ! Finn, surnommé le Bestiarius, et Durandal mettent
à feu et à sang les troupes de Rome, aux quatre coins de la carte. Pour mettre
un terme à la guerre et protéger les siens de l'avancée de Rome, Finn, mortellement
blessé lors de son combat contre le redoutable Saeros, est prêt à déposer les
armes devant son ennemi juré. Plutôt qu'une simple exécution, le cruel empereur
Domitien lui offre alors la possibilité de l'affronter en combat singulier dans
l'arène du Colisée. Mais le duel semble joué d'avance...
Bestiarius – Tome 7
Scénariste
: Masasumi
Kakizaki
Dessinateur : Masasumi
Kakizaki
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre
en vo : Bestiarius – vol 7
Parution
en vo : 18 février 2019
Parution
en vf : 18 septembre 2019
Langue
d'origine : Japon
Editeur : Kazé
Manga
Nombre
de pages : 208
Mon
avis : Avec le septième volume de Bestiarius,
manga du fort talentueux Masasumi Kakizaki, nous atteignons enfin la fin d’une œuvre
qui certes, par moments, aura connu quelques hauts et quelques bas, mais qui,
dans l’ensemble, restera dans les mémoires des fans pour deux raisons :
principalement, pour les dessins oh combien réussis du mangaka qui sont, il
faut l’avouer, une pure merveille, mais aussi, pour un scénario habile qui, à
défaut de révolutionner le genre, nous aura fait passer de bons moments. Bien
évidement, il faut être fan du genre, apprécier ce genre de récits plein de
bons sentiments où des héros au cœurs purs sont capables de tout sacrifier, y
compris leur vie, pour protéger les plus faibles, de même, avec Bestiarius, c’est davantage la forme que
le fond qui est mis à l’avant : si l’on peut apprécier l’originalité de l’auteur
d’avoir mis en opposition l’Empire Romain a des créatures mythiques ou autres,
il faut reconnaitre que, dans les grandes lignes, on ne s’éloigne nullement des
canons du Shônen, bien au contraire… Mais bon, tout en reconnaissant ces
défauts, comment ne pas se passionner pour Bestiarius,
pour la lutte de Finn et ses compagnons face a cet Empire Romain invincible,
ces affrontements dantesques et ces dessins superbes !? Oui, un bon manga,
pas un grand, certes, mais suffisamment réussit et plaisant pour ravir les
amateurs de combats épiques, de personnages charismatiques, surtout que, mine
de rien, le jeu en vaut la chandelle, ne serais-ce que pour cette ambiance
péplum, chose plutôt rare dans les productions venant du Pays du Soleil Levant…
Et puis, petite et dernière cerise sur le gâteau, une conclusion franchement bonne et à la hauteur de ce que l’on
était en droit d’attendre de ce manga : de nouveaux sacrifices, des scènes
qui marquent les esprits et un final, ma foi, réussi. Alors, si vous souhaitez
passer un bon moment avec un manga qui sort un peu des sentiers battus – mais un
peu – et des dessins magnifiques, il se peut que Bestiarius soit fait pour vous… et puis, pour une fois qu’il ne
faut pas se coltiner une série interminable, il serait dommage de ne pas tenter
l’expérience…
Points
Positifs :
-
Une conclusion à la hauteur de nos espérances et qui met fin a un manga qui,
certes, ne restera pas dans les annales mais qui, dans son genre, m’aura fait
passer de bons moments.
-
Derniers sacrifices, quelques affrontements hauts en couleurs et il faut faire
nos adieux a quelques personnages majeurs, ce, dans des scènes plutôt touchantes
et réussies.
-
Pour ce qui est des dessins, comme je l’avais souligné à chaque fois, il n’y a
rien à redire, Masasumi Kakizaki nous livre une fort belle prestation.
Points
Négatifs :
-
On ne va pas se mentir, jusqu’au bout, Bestiarius
aura été un manga sympathique mais qui n’aura guère brillé par une grande
originalité : personnages beaucoup trop stéréotypés, manichéisme
omniprésent, sensation de déjà-vu. Oui, on ne sort pas vraiment des canons du
genre…
Ma
note : 7,5/10
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