dimanche 6 octobre 2019

BESTIARIUS – TOME 7


BESTIARIUS – TOME 7

Ier siècle après J.-C., l'Empire romain est à son apogée. Ses légions soumettent une à une les dernières contrées où monstres et humains vivent encore en paix. Criminels, innocents, demi-humains, wyvernes... Tous constituent les rangs de gladiateurs jetés dans l'arène et forcés de s'entretuer pour divertir l'empereur Domitien. Or, certains d'entre eux, comme Finn ou Zénon, ont été élevés aux côtés de ceux qui, aux yeux de Rome, ne sont que de simples bêtes, et ils comptent bien retourner leurs armes contre leurs geôliers... et même contre l'Empire tout entier ! Finn, surnommé le Bestiarius, et Durandal mettent à feu et à sang les troupes de Rome, aux quatre coins de la carte. Pour mettre un terme à la guerre et protéger les siens de l'avancée de Rome, Finn, mortellement blessé lors de son combat contre le redoutable Saeros, est prêt à déposer les armes devant son ennemi juré. Plutôt qu'une simple exécution, le cruel empereur Domitien lui offre alors la possibilité de l'affronter en combat singulier dans l'arène du Colisée. Mais le duel semble joué d'avance...


Bestiarius – Tome 7
Scénariste : Masasumi Kakizaki
Dessinateur : Masasumi Kakizaki
Genre : Shônen
Type d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre en vo : Bestiarius – vol 7
Parution en vo : 18 février 2019
Parution en vf : 18 septembre 2019
Langue d'origine : Japon
Editeur : Kazé Manga
Nombre de pages : 208

Mon avis : Avec le septième volume de Bestiarius, manga du fort talentueux Masasumi Kakizaki, nous atteignons enfin la fin d’une œuvre qui certes, par moments, aura connu quelques hauts et quelques bas, mais qui, dans l’ensemble, restera dans les mémoires des fans pour deux raisons : principalement, pour les dessins oh combien réussis du mangaka qui sont, il faut l’avouer, une pure merveille, mais aussi, pour un scénario habile qui, à défaut de révolutionner le genre, nous aura fait passer de bons moments. Bien évidement, il faut être fan du genre, apprécier ce genre de récits plein de bons sentiments où des héros au cœurs purs sont capables de tout sacrifier, y compris leur vie, pour protéger les plus faibles, de même, avec Bestiarius, c’est davantage la forme que le fond qui est mis à l’avant : si l’on peut apprécier l’originalité de l’auteur d’avoir mis en opposition l’Empire Romain a des créatures mythiques ou autres, il faut reconnaitre que, dans les grandes lignes, on ne s’éloigne nullement des canons du Shônen, bien au contraire… Mais bon, tout en reconnaissant ces défauts, comment ne pas se passionner pour Bestiarius, pour la lutte de Finn et ses compagnons face a cet Empire Romain invincible, ces affrontements dantesques et ces dessins superbes !? Oui, un bon manga, pas un grand, certes, mais suffisamment réussit et plaisant pour ravir les amateurs de combats épiques, de personnages charismatiques, surtout que, mine de rien, le jeu en vaut la chandelle, ne serais-ce que pour cette ambiance péplum, chose plutôt rare dans les productions venant du Pays du Soleil Levant… Et puis, petite et dernière cerise sur le gâteau, une conclusion  franchement bonne et à la hauteur de ce que l’on était en droit d’attendre de ce manga : de nouveaux sacrifices, des scènes qui marquent les esprits et un final, ma foi, réussi. Alors, si vous souhaitez passer un bon moment avec un manga qui sort un peu des sentiers battus – mais un peu – et des dessins magnifiques, il se peut que Bestiarius soit fait pour vous… et puis, pour une fois qu’il ne faut pas se coltiner une série interminable, il serait dommage de ne pas tenter l’expérience…


Points Positifs :
- Une conclusion à la hauteur de nos espérances et qui met fin a un manga qui, certes, ne restera pas dans les annales mais qui, dans son genre, m’aura fait passer de bons moments.
- Derniers sacrifices, quelques affrontements hauts en couleurs et il faut faire nos adieux a quelques personnages majeurs, ce, dans des scènes plutôt touchantes et réussies.
- Pour ce qui est des dessins, comme je l’avais souligné à chaque fois, il n’y a rien à redire, Masasumi Kakizaki nous livre une fort belle prestation.

Points Négatifs :
- On ne va pas se mentir, jusqu’au bout, Bestiarius aura été un manga sympathique mais qui n’aura guère brillé par une grande originalité : personnages beaucoup trop stéréotypés, manichéisme omniprésent, sensation de déjà-vu. Oui, on ne sort pas vraiment des canons du genre…

Ma note : 7,5/10

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