LA BELLE DE JÉRUSALEM – SAISON 1
LA
BELLE DE JÉRUSALEM – SAISON 1
En
1919 à Jérusalem, Rosa, jeune femme sans le sou, tombe amoureuse de Gabriel Armoza, le fils des
propriétaires de l'épicerie qui l'emploie. Mais le cœur du jeune homme est déjà
pris depuis qu’il a rencontré une femme ashkénaze avec qui il a une relation.
Hélas, ses parents refusent absolument ce mariage et, suite au décès du père,
Gabriel finit par obéir à se mère et épouse, à contre cœur, Rosa… Seize ans
plus tard, nous retrouvons le couple qui, désormais, à trois filles…
La Belle de Jérusalem – Saison 1
Réalisation
: Oded Davidoff
Scénario
: Oded Davidoff d’après The Beauty Queen of Jerusalem de Sarit Yishai Levy
Musique : Daniel
Salomon
Production : Artza
Productions, Yes Studios
Genre : Drame,
Romance, Historique
Titre
en vo : The Beauty Queen of Jerusalem
Pays
d’origine : Israel
Chaîne
d’origine : Yes Drama, Netflix
Diffusion
d’origine : 07 juin 2021 – 27 septembre 2021
Langue
d'origine : hébreux, espagnol, anglais, arabe
Nombre
d’épisodes : 20 x 45 minutes
Casting :
Swell
Ariel Or : Luna Armoza
Michael
Aloni : Gabriel Armoza
Hila
Saada : Rosa Armoza
Irit
Kaplan : Mercada Armoza
Mali
Levi : Victoria
Franco
Tom
Hagi : Efraim Siton
Eli
Steen : Raquel Armoza
Israel
Ogalbo : David Franco
Yuval
Scharf : Rochel
Tamir
Ginsburg : Itamar Ben
Moshe
Itzik
Cohen : Avraham
Luna
Mansour : Aisha
Hisham
Sulliman : Kahlil
Shely
Ben Joseph : Matilda Franco
Moris
Cohen : Raphael Armoza
Roy
Miller : James Brown
Miki
Kam : Gilda
Sarel
Piterman : Kalman
Leibowitz
Dov
Navon : Alfred Zachs
Yarden
Tusia-Cohen : Gisele
Uria
Hayik : Dror
Omer
Dror : Tzachi
Toledano
Kobi
Maor : Morduch
Shahir
Kabaha : Mustafa
Oren
Yadger : Liyto
Ashot
Gasparian : Matzliach
Shira
Abarbanel : Nava Ben-Moshe
Dan
Mor : Yehiel
Tomer
Barash : Sgt. Bill
Evans
Mon
avis : Cela aurait été, indéniablement,
un des gros succès de Netflix de ces
derniers mois, ce qui, après tout, est plutôt logique vu que cette première
saison de La Belle de Jérusalem,
adaptation du roman The Beauty Queen of
Jerusalem de Sarit Yishai Levy, connu, lui-même, un nombre plutôt conséquent
de ventes en Israël. Naturellement, cela ne suffisait nullement à en faire un
quelconque hit hors des frontières de l’état hébreux, et il faut reconnaitre
que cette série, si elle n’est nullement parfaite en tant que telle – reconnaissons
le, il y a bien mieux ailleurs – aura attirer bon nombre de spectateurs en
raison de quelques éléments pour le moins efficaces : un habile mélange
entre drame et romance, des personnages plutôt marquants même si assez stéréotypés
et, une trame historique qui nous entraine dans la Palestine de l’entre-deux
Guerres, c’est-à-dire, à l’époque où, sous mandat britannique, juifs et arabes
vivaient encore cote à cote même si, il faut le reconnaitre, les problèmes se
faisaient de plus en plus importants au fil des années… Bref, de quoi
satisfaire les amateurs de drames romantiques ainsi que ceux qui apprécient les
récits historiques : vous l’avez compris, le succès fut au rendez vous,
après, pour ce qui est de la qualité en elle-même, disons que c’est un peu plus
problématique. J’ai pourtant suivis avec un certain plaisir cette première
saison de La Belle de Jérusalem,
accrochant assez bien aux protagonistes, à l’histoire et aux divers événements
relatés au cours des vingt épisodes qui la composent. Naturellement, mon amour
immodéré de l’Histoire y est pour beaucoup, bien plus, finalement, que les
amourettes franchement pas très intéressantes d’une héroïne qui, au fil des
épisodes, s’est avéré être un des points noirs de cette série… Car oui, il ne
faut pas occulter la chose : Luna Armoza,
la fameuse reine de beauté de Jérusalem est une gamine prétentieuse,
franchement conne – appelons un chat un chat – frivole et qui s’emmourache
facilement du premier venu. En toute sincérité, pour un personnage principal, j’ai
déjà vu mieux… Pourtant, si l’on met cette pauvre idiote de coté et que l’on s’intéresse
aux autres protagonistes, c’est nettement mieux : que cela soit ses
parents, victimes tous deux d’un mariage arrangé et malheureux, la sœur nettement
plus intelligente, la grand-mère avec ses petites phrases assassines mais qu’il
est difficile de détester totalement – au moins, elle sert à quelque chose –
voir l’oncle qui est un sacré connard mais qui, pour sa sœur, est capable d’actions
nobles, le casting est loin d’être à jeter, loin de là. De même, il est plutôt intéressant
de suivre, en filigrane, l’évolution historique de cette Palestine des années
20 et 30, de cet inéluctable basculement vers le conflit entre juifs et arabes,
le tout, avec les anglais au milieu : certes, tout cela est peut-être un
peu naïf par moments de par le traitement mais si vous appréciez l’Histoire
est, plus particulièrement, celle de cette zone géographique si conflictuelle,
alors, il serait dommage de ne pas tenter l’expérience de cette fameuse Belle de Jérusalem, une série non exempt
de défauts mais qui, ma foi, peut parfaitement vous faire passez un bon moment,
c’est déjà cela…
Points
Positifs :
-
Un drame romantique et historique plutôt efficace qui a de quoi satisfaire les
amateurs du genre avec son histoire plutôt prenante, ses personnages
sympathiques et, naturellement, en filigrane, le poids de l’Histoire qui se
fait de plus en plus sentir dans cette Palestine de l’entre deux Guerres
Mondiales.
-
Sans être éblouissants, les divers protagonistes sont suffisamment réussis pour
maintenir l’intérêt du spectateur qui, rapidement, sera happé par ce drame
familial où tout est partit d’un mariage arrangé et non désiré.
-
Une reconstitution historique parfois naïve dans le traitement mais qui n’en
reste pas moins plutôt réussie dans l’ensemble.
-
Les amateurs d’Histoire et ceux qui s’intéressent particulièrement à cette zone
géographique oh combien conflictuelle seront probablement ravis d’en apprendre
davantage au sujet de la vie en Palestine dans les années 20 et 30.
Points
Négatifs :
-
Même si La Belle de Jérusalem est une
série sympathique qui se regarde plutôt bien, il faut reconnaitre que nous sommes,
ici, à mille lieux d’un chef d’œuvre, bien au contraire. D’ailleurs, sans
vouloir être méchant, par moments, j’avais presque l’impression de regarder une
novella sud-américaine, c’est pour dire !
-
Luna Armoza, l’héroïne, est une gamine insupportable,
égoïste, prétentieuse, frivole, d’une connerie monumentale et qui, en plus, à
un cœur d’artichaut. Difficile de s’attacher à une idiote aussi insupportable !
- Malheureusement, la plupart des personnages sont
un peu trop stéréotypés…
- Une série qui oscille un peu trop entre le drame
et la comédie et qui a du mal à trouver son rythme.
- Toutes les scènes de sorcellerie sont d’une
stupidité pour le moins crasse. Que certains protagonistes y croient, c’est une
chose, que cela fonctionne, par contre…
Ma
note : 7/10
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