BESTIARIUS
– TOME 3
Un
an après le ravage de leur village par l'armée romaine, Arthur, Pan et Galahad
sont dans l'arène de Rome. Ils sont venus sauver Elaine, leur amie kidnappée
auparavant et devenue une redoutable gladiatrice. Elle a été totalement
reconditionnée et ne les reconnaît pas. Elle les attaque donc, comme le veut
son maître, Lépide. Ces derniers n'opposent aucune résistance devant les
attaques d'Elaine. Celle-ci reprend petit à petit conscience de sa véritable
personnalité. Lépide la fait alors saisir par des gardes et ramener dans les
geôles. Pour le trio d'amis, l'Empereur leur envoie un bataillon de trente
guerriers. Peu après, c'est sous les hourras de la foule que le souverain de
Rome constate qu'Arthur, Pan et Galahad l'ont emporté. Ne pouvant les condamner
à mort, il accepte le plan sournois de Lépide...
Bestiarius – Tome 3
Scénariste
: Masasumi
Kakizaki
Dessinateur : Masasumi
Kakizaki
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre
en vo : Bestiarius – vol 3
Parution
en vo : 18 mai 2015
Parution
en vf : 27 janvier 2016
Langue
d'origine : Japon
Editeur : Kazé
Manga
Nombre
de pages : 208
Mon
avis : A mes yeux, Bestiarius
n’est pas un grand manga. Voilà, la chose est dite mais malgré ce constat, je
ne prétends pas non plus dire que l’œuvre du sieur Masasumi Kakizaki est
mauvaise, loin de moi une telle idée, non, disons que malgré ses qualités,
malgré son originalité – une intrigue qui a lieue a l’époque romaine et où
existe des monstres comme des dragons, des manticores ou des gobelins, ma foi,
pourquoi pas – et, bien entendu, malgré ses magnifiques dessins, bref, malgré
tout cela, Bestiarius souffre de
quelques défauts qui l’empêche de faire parti des incontournables du genre.
Déjà, pour son coté un peu trop simpliste a mon gout : ces méchants très
méchants et ces gentils très gentils, franchement, on est en 2019 que diable !
Ensuite, il y a ce défaut que l’on retrouve souvent dans les mangas, ces
personnages qu’on a l’impression d’avoir déjà vu par ailleurs, ces bons
sentiments et ces individus qui se font massacrer mais qui ne meurent pas ;
certes, d’autres genres comme les comics ou la BD européenne ont leur propre
défauts, mais ce n’est pas une excuse pour ne pas pointer du doigt ceux issus
des mangas, surtout que, dans les plus belles réussites du genre, ces derniers
n’existent pas. Alors, dans le cas d’une œuvre comme Bestiarius, parfois, cela passe et on a droit a une belle réussite
comme ce fut le cas dans le premier album, parfois, franchement, un peu moins
et c’est justement le cas de ce troisième tome qui, a lui tout seul, semble
être un catalogue ambulant de tous ces défauts précédemment cités. Cela est plutôt
dommage car je trouve ce manga plutôt sympathique, mais bon, si la lecture des
deux premiers volumes m’avait plu, malgré quelques défauts, cela n’aura pas
vraiment été le cas avec ce troisième tome, beaucoup trop simpliste – pour ne
pas dire niais – par moments. J’espère maintenant que la suite flirtera a
nouveau avec les débuts de la saga car je pense qu’il y a vraiment de quoi
faire beaucoup mieux que ce que j’ai put lire dans les pages de ce troisième
album…
Points
Positifs :
-
Les dessins de Masasumi Kakizaki, bien entendu ! Car s’il y a bien une
chose que l’on ne peut critiquer dans Bestiarius,
c’est sa partie graphique. Certes, il faut apprécier les mangas pour cela, mais
bon, si c’est le cas, force est de constater que ces illustrations sont
superbes.
-
L’originalité de l’univers proposé : il faut dire que cet empire romain où
vivent des créatures mythologiques et d’autres monstres est plutôt attirant.
-
Si vous n’avez pas une grande expérience des mangas ou si vous êtes très jeune,
vous n’aurez pas l’impression d’avoir déjà vu des personnages équivalents ou
des situations qui sentent le déjà vu, du coup, l’intrigue passera bien mieux.
Points
Négatifs :
-
Scénaristiquement, cela sent le déjà vu a plein nez. Il faut dire que les
protagonistes passent la majeure partie de ce volume a s’affronter dans l’arène
et que comme rien ne ressemble plus a un combat qu’un autre combat – surtout dans
un manga où les combattants reçoivent mille blessures mais ne succombent pas.
-
Du coup, forcément, il ne se passe pas grand-chose dans ce volume qui ne plaira
qu’aux amateurs de combats spectaculaires.
-
Manichéisme, encore et toujours avec des méchants très méchants et des gentils,
forcément gentils.
-
Un coté gnangnan qui agace très rapidement.
-
La première grosse déception depuis les débuts de Bestiarius.
Ma
note : 6/10
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