jeudi 3 octobre 2019

BESTIARIUS – TOME 3


BESTIARIUS – TOME 3

Un an après le ravage de leur village par l'armée romaine, Arthur, Pan et Galahad sont dans l'arène de Rome. Ils sont venus sauver Elaine, leur amie kidnappée auparavant et devenue une redoutable gladiatrice. Elle a été totalement reconditionnée et ne les reconnaît pas. Elle les attaque donc, comme le veut son maître, Lépide. Ces derniers n'opposent aucune résistance devant les attaques d'Elaine. Celle-ci reprend petit à petit conscience de sa véritable personnalité. Lépide la fait alors saisir par des gardes et ramener dans les geôles. Pour le trio d'amis, l'Empereur leur envoie un bataillon de trente guerriers. Peu après, c'est sous les hourras de la foule que le souverain de Rome constate qu'Arthur, Pan et Galahad l'ont emporté. Ne pouvant les condamner à mort, il accepte le plan sournois de Lépide...


Bestiarius – Tome 3
Scénariste : Masasumi Kakizaki
Dessinateur : Masasumi Kakizaki
Genre : Shônen
Type d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre en vo : Bestiarius – vol 3
Parution en vo : 18 mai 2015
Parution en vf : 27 janvier 2016
Langue d'origine : Japon
Editeur : Kazé Manga
Nombre de pages : 208

Mon avis : A mes yeux, Bestiarius n’est pas un grand manga. Voilà, la chose est dite mais malgré ce constat, je ne prétends pas non plus dire que l’œuvre du sieur Masasumi Kakizaki est mauvaise, loin de moi une telle idée, non, disons que malgré ses qualités, malgré son originalité – une intrigue qui a lieue a l’époque romaine et où existe des monstres comme des dragons, des manticores ou des gobelins, ma foi, pourquoi pas – et, bien entendu, malgré ses magnifiques dessins, bref, malgré tout cela, Bestiarius souffre de quelques défauts qui l’empêche de faire parti des incontournables du genre. Déjà, pour son coté un peu trop simpliste a mon gout : ces méchants très méchants et ces gentils très gentils, franchement, on est en 2019 que diable ! Ensuite, il y a ce défaut que l’on retrouve souvent dans les mangas, ces personnages qu’on a l’impression d’avoir déjà vu par ailleurs, ces bons sentiments et ces individus qui se font massacrer mais qui ne meurent pas ; certes, d’autres genres comme les comics ou la BD européenne ont leur propre défauts, mais ce n’est pas une excuse pour ne pas pointer du doigt ceux issus des mangas, surtout que, dans les plus belles réussites du genre, ces derniers n’existent pas. Alors, dans le cas d’une œuvre comme Bestiarius, parfois, cela passe et on a droit a une belle réussite comme ce fut le cas dans le premier album, parfois, franchement, un peu moins et c’est justement le cas de ce troisième tome qui, a lui tout seul, semble être un catalogue ambulant de tous ces défauts précédemment cités. Cela est plutôt dommage car je trouve ce manga plutôt sympathique, mais bon, si la lecture des deux premiers volumes m’avait plu, malgré quelques défauts, cela n’aura pas vraiment été le cas avec ce troisième tome, beaucoup trop simpliste – pour ne pas dire niais – par moments. J’espère maintenant que la suite flirtera a nouveau avec les débuts de la saga car je pense qu’il y a vraiment de quoi faire beaucoup mieux que ce que j’ai put lire dans les pages de ce troisième album…


Points Positifs :
- Les dessins de Masasumi Kakizaki, bien entendu ! Car s’il y a bien une chose que l’on ne peut critiquer dans Bestiarius, c’est sa partie graphique. Certes, il faut apprécier les mangas pour cela, mais bon, si c’est le cas, force est de constater que ces illustrations sont superbes.
- L’originalité de l’univers proposé : il faut dire que cet empire romain où vivent des créatures mythologiques et d’autres monstres est plutôt attirant.
- Si vous n’avez pas une grande expérience des mangas ou si vous êtes très jeune, vous n’aurez pas l’impression d’avoir déjà vu des personnages équivalents ou des situations qui sentent le déjà vu, du coup, l’intrigue passera bien mieux.

Points Négatifs :
- Scénaristiquement, cela sent le déjà vu a plein nez. Il faut dire que les protagonistes passent la majeure partie de ce volume a s’affronter dans l’arène et que comme rien ne ressemble plus a un combat qu’un autre combat – surtout dans un manga où les combattants reçoivent mille blessures mais ne succombent pas.
- Du coup, forcément, il ne se passe pas grand-chose dans ce volume qui ne plaira qu’aux amateurs de combats spectaculaires.
- Manichéisme, encore et toujours avec des méchants très méchants et des gentils, forcément gentils.
- Un coté gnangnan qui agace très rapidement.
- La première grosse déception depuis les débuts de Bestiarius.

Ma note : 6/10

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