BESTIARIUS
– TOME 5
La
défaite de Britannia a causé bien des malheurs. Outre les nombreux morts,
l'empereur Domitien a été contesté par son peuple et, afin de calmer certaines
ardeurs, il a fait rouvrir les arènes. Dans celle-ci, il a envoyé Lucius Dias,
un centurion rebelle. Ce dernier enchaîne les victoires sous le surnom d'Orcus,
affrontant des ennemis toujours plus grands, forts et puissants. Domitien
souhaite l'éradication de tous les non-humains. Les plus forts sont capturés et
envoyés ensuite dans l'arène. La femme et le fils de Lucius sont prisonniers de
l'empereur et servent d'otage à ce dernier. Si le centurion ne se bat pas, ils
meurent. Un jour, une créature gigantesque est amenée pour combattre Lucius.
Une abomination connue sous le nom d'Hannibal Barca et qui est l'arme ultime de
Carthage. Enfermée juste à côté de la cellule de Lucius, la créature lui parle
une fois la nuit tombée. Elle sait qu'elle fait peur et qu'elle est forte.
Seulement, elle dit détester faire du mal aux gens. Le lendemain, dans l'arène,
l'abomination entend des mots-clés prononcés par un sénateur. Le monstre
devient alors une bête incontrôlable...
Bestiarius – Tome 5
Scénariste
: Masasumi
Kakizaki
Dessinateur : Masasumi
Kakizaki
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre
en vo : Bestiarius – vol 5
Parution
en vo : 16 juin 2017
Parution
en vf : 25 octobre 2017
Langue
d'origine : Japon
Editeur : Kazé
Manga
Nombre
de pages : 208
Mon
avis : Ayant compris depuis bien
longtemps que Bestiarius
ne fera jamais parti, a mes yeux, des mangas incontournables, j’avais put,
néanmoins, apprécier a sa juste valeur le sursaut qualitatif du quatrième tome de la saga de Masasumi Kakizaki : ainsi, entre l’apparition d’un
tout nouveau personnage le centurion Lucius, qui nous permettait de suivre l’intrigue
du point de vu romain et, bien évidement, le sacrifice et la mort sublime d’Arthur,
un des protagonistes majeurs de la série, le lecteur en avait enfin eu pour son
argent, chose qui ne lui était plus arriver, en gros, depuis le premier volume !
La bonne nouvelle, c’est que si le quatrième tome de Bestiarius avait renoué avec le succès des débuts, le cinquième,
lui, s’avère être encore meilleur ! Bien évidement, on passera rapidement
sur la stupidité absolue qu’est le fait qu’Hannibal – oui, la glorieux général Carthaginois
qui, en sont temps, faillit mettre Rome a genoux – est ici un… golem, l’auteur,
selon moi, aurait mieux fait de se contenter de créer ce fameux golem sans en
faire Hannibal. Mais pour le reste, c’est du tout bon ou presque, et ce, de la
première a la dernière page de ce cinquième volume : ainsi, si l’on n’échappera
pas a quelques scènes de bons sentiments toujours aussi agaçantes, pour le
reste, entre le dilemme de Lucius, obligé de combattre dans l’arène pour sauver
les siens, la révolte des esclaves et la mort – eh oui, encore une – de notre
sympathique centurion face aux troupes romaines, elle aussi, oh combien
marquante, on ne s’ennui pas une seule seconde ! Ajoutons a cela des
dessins qui sont toujours aussi excellents et on se dit que si Bestiarius a connu un passage a vide,
depuis lors, c’est un pur plaisir… enfin, sans être génial non plus… En
espérant, désormais, que la suite sera tout aussi bonne !
Points
Positifs :
-
Encore une mort d’un protagoniste majeur de la saga et, cette fois ci, c’est
autour de Lucius de passer de vie a trépas. Alors certes, on pourra me
rétorquer que celui-ci n’avait fait son apparition que dans le tome précédant,
mais bon, au vu de son charisme et de son importance, le bougre aura marquer
les esprits. Et puis, quelle mort magnifique !
-
Les dessins de Masasumi Kakizaki, toujours aussi bons et qui, bien entendu,
sont la grande force de Bestiarius.
-
Un cinquième tome qui se lit d’une traite, tellement il est captivant.
-
Une fort belle couverture.
Points
Négatifs :
-
Personnages beaucoup trop stéréotypés, manichéisme omniprésent, sensation de
déjà-vu… tout cela empêche Bestiarius
de se démarquer totalement de la concurrence.
-
Un coté gnangnan par moments franchement agaçant.
Ma
note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire