dimanche 11 octobre 2015

BREAKING BAD – SAISON II


BREAKING BAD – SAISON II

Walter White, un professeur de chimie de 50 ans, commence secrètement à produire de la méthamphétamine pour subvenir aux besoins de sa famille le jour où il découvre qu'il a un cancer du poumon en phase terminale. Il se met en équipe avec un de ses anciens étudiants, Jesse Pinkman, qui est dealer de meth. Après avoir terminé leur accord avec Tuco dans la casse, Walt et Jessee réalisent que Tuco peut être fou et violent. En effet, ce dernier tue son associé devant leurs yeux. Paranoïaques, les deux hommes sont persuadés qu'ils sont les prochains sur la liste. Tout d'abord, Jessee est convaincu qu'il a vu Tuco dans une voiture noire passant dans sa rue. Pour Jessee, la seule solution est de tuer Tuco avant qu'il ne les tue. Mais Walt a une meilleure idée et pense à utiliser de la ricine, une substance chimique, car Jessee ne sait pas du tout utiliser une arme à feu. D'autre part, Hank examine la vidéo de surveillance de l'entrepôt de rodage sans se rendre compte qu'il s'agissait de Walt et Jessee. Skyler parle du vol à l'étalage de Marie, et apprend que Marie suit une thérapie pour cleptomanie. Lorsque Walt rentre chez lui, il est essoufflé et se met à pleurer. Quand sa femme lui demande ce qu'il se passe, il a à peine le temps de répondre que son téléphone sonne. C'est alors qu'il sort et voit Jessee dans sa voiture. Lorsqu'il rentre dans la voiture, Walt aperçoit Tuco sur la banquette arrière et il est armé. Tuco kidnappe Jessee et Walt.


Breaking Bad – Saison II
Réalisation : Vince Gilligan
Scénario : Mark Johnson
Musique : Dave Porter
Production : Sony Pictures Television
Genre : Drame, Thriller, Comédie noire
Titre en vo : Breaking Bad – Season II
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : AMC
Diffusion d’origine : 8 mars 2009 – 31 mai 2009
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 13 x 50 minutes

Casting :
Bryan Cranston : Walter White alias « Heisenberg »
Aaron Paul : Jesse Pinkman
Anna Gunn : Skyler White
Dean Norris : Hank Schrader
Betsy Brandt : Marie Schrader
RJ Mitte : Walter White Jr.
Krysten Ritter : Jane Margolis
Matt L. Jones : Badger
Charles Baker : Skinny Pete
Bob Odenkirk : Saul Goodman
Harry Groener : Dr Chavez
David Ury : Spooge
Dale Dickey : Femme de Spooge
Danny Trejo : Tortuga
J.D. Garfield : Vanco
DJ Qualls : Getz
Sam McMurray : Dr Victor Bravenec
Giancarlo Esposito : Gustavo « Gus » Frings

Mon avis : Début septembre dernier, j’avais parlé sur ce blog de la première saison d’une série qui aura indéniablement marquée ces dernières années mais que je n’ai découvert (comme souvent) que sur le tard, je veux bien sur parler de Breaking Bad, probablement la meilleure série américaine de la dernière décennie. Et d’ailleurs, cette première saison m’avait conforté dans ce constat, fait par beaucoup, même si elle avait un sacré défaut : son nombre restreint d’épisodes, sept uniquement, dut au fait qu’a l’époque, toutes les séries US avaient souffert de la longue grève des scénaristes. Malgré tout, cette première saison de Breaking Bad n’en était pas moins excellente, et si je ne vais pas revenir ici sur tout ce qui m’avait plu (il suffit pour cela de lire ou relire ma critique), force est de constater que je n’avais nullement été déçu par ma découverte de cette série décidément pas comme les autres. Et bien entendu, mais ce ne fut nullement une surprise, après visionnage de cette seconde saison, mon opinion n’a pas changer d’un pouce, que dis-je, en fait, si, et ce, tout bonnement car je l’ai trouvé encore meilleure ! Bien sur, le fait qu’il y ait un nombre conséquent d’épisodes supplémentaires (13 au lieu de 7, presque le double) y est pour beaucoup : avec plus de temps pour développer l’intrigue, les scénaristes s’en donnent a cœur joie dans l’avancée de celle-ci, ils prennent leur temps pour la complexifier tout en gardant tout ce qui avait fait la force de la première saison, c’est-à-dire, un humour noir omniprésent, mais aussi, un coté indubitablement plus dramatique et, ne l’oublions pas, des personnages hauts en couleurs et bien plus complexes qu’on pouvait le penser. Du coup, on retrouve notre duo improbable, Walter White et Jesse Pinkman, véritables pieds nickelés mais qui vont toujours plus loin dans leur trafic de méthamphétamines, trafic qui, accessoirement et malgré bien des déboires (plutôt drôles souvent), prend de plus en plus d’ampleur. Alors bien sur, tout l’intérêt de Breaking Bad, ce n’est pas forcément le trafic en lui-même, celui-ci étant un peu en toile de fond, mais, bien entendu, les relations entre les personnages, l’évolution de ceux-ci, leurs réussites et leurs échecs. Ajoutons à cela le spectre de la maladie toujours présent chez notre héros, son évolution, petit a petit, vers le coté obscur mais aussi, la problématique de ses relations familiales et son coté de plus en plus paternaliste envers son jeune partenaire et vous obtiendrez un savant cocktail imparable toujours aussi captivant et que l’on savoure a chaque fois avec le même plaisir. En tous cas, une excellente seconde saison qui annonce, je n’en doute pas, une suite qui promet énormément.


Points Positifs :
- Avec quasiment le double d’épisodes vis-à-vis de la première saison, force est de constater que cette saison 2 de Breaking Bad est indubitablement plus riche : les personnages sont plus travaillés, ils prennent de la profondeur, y compris les seconds rôles, et l’intrigue est développée plus posément, ce qui n’est pas plus mal.
- On reprend bien entendu tout ce qui avait fait la force de la première saison – relations entre les personnages, humour noir, etc. – et on repart avec un cocktail certes déjà connu mais qui n’en reste pas moins efficace.
- Walter White et Jesse Pinkman, ah, mais quel duo improbable mais finalement tellement attachants, chacun pour des raisons différentes : sincèrement, ces deux là sont deux loosers magnifiques mais tellement réussis, surtout qu’il est difficile de ne pas accrocher… Le premier, pour tout ce qui fait, dans le plus grand secret, pour sa famille, le second, pauvre gosse paumé, pour son coté gamin rejeté par sa famille, souvent maladroit et qui n’a jamais eu de chance dans ses relations avec les autres.
- Les personnages secondaires, comme je l’ai dit, prennent de l’importance – je pense principalement a Hank, plus grande gueule, finalement, que bon flic – et pour l’arrivée de nouvelles têtes comme Saul Goodman, un certain avocat qui va faire énormément parler de lui par la suite.
- Le personnage de Jane Margolis et sa relation chaotique avec Jesse.
- Mine de rien, la place qu’occupe la maladie – ici, le cancer – est omniprésente et fait réfléchir pas mal.
- Un bon nombre de scènes dures voir très dures et qui marquent les esprits – ah, quand Walter White laisse mourir qui vous savez…
- Mine de rien, certains personnages semblent tout droit sortir de Freaks, faut voir comment ils sont défoncés, ce qui apporte une touche comique aux situations les plus dures.

Points Négatifs :
- Breaking Bad n’est pas une série qui plaira a tout le monde et ce, pour de multiples raisons : pour sa dureté, certaines scènes peuvent choquer, pour un certain manque de morale par moments, voir pour son humour particulier. Mais bon, tout cela est une affaire de gouts avant tout.

Ma note : 8,5/10

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