WAITING FOR THE SUN
The Doors
1 - Hello, I
Love You (Morrison,
Krieger, Manzarek, Densmore) 2:14
2 - Love Street (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 2:53
3 - Not to Touch
the Earth (Morrison,
Krieger, Manzarek, Densmore) 3:56
4 - Summer's
Almost Gone (Morrison,
Krieger, Manzarek, Densmore) 3:22
5 - Wintertime
Love (Morrison,
Krieger, Manzarek, Densmore) 1:54
6 - The Unknown
Soldier (Morrison,
Krieger, Manzarek, Densmore) 3:22
7 - Spanish
Caravan (Morrison,
Krieger, Manzarek, Densmore) 3:03
8 - My Wild Love (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 3:01
9 - We Could Be
So Good Together (Morrison,
Krieger, Manzarek, Densmore) 2:26
10 - Yes, the
River Knows (Morrison,
Krieger, Manzarek, Densmore) 2:36
11 - Five to One (Morrison, Krieger, Manzarek, Densmore) 4:26
Waiting for the
Sun
Musicien : The Doors
Parution
: 12 juillet 1968
Enregistré : mai
1967 – mai 1968
Durée : 32:45
Genre
: Rock Psychédélique
Producteur : Paul Rothchild
Label : Elektra
Musiciens :
Jim
Morrison : chant,
percussions
Ray
Manzarek : Gibson G-101, Vox
Continental, piano électrique, piano, chœurs, claviers, percussions
Robby
Krieger : guitare, chœurs
John
Densmore : batterie, chœurs,
percussions
Douglas
Lubahn : basse (1-5, 7,
9, 10, 11)
Kerry
Magness : basse (6)
Leroy
Vinnegar : basse
acoustique (7)
Mon
avis : Album pour le moins singulier que
ce Waiting for the Sun dans la courte
discographique des Doors puisque, en effet, malgré ce que son titre pourrait
laisser croire, la chanson du même nom, assez connue, ne paraitra que deux opus
plus tard, dans l’album Morrison Hotel,
quand à la durée même de ce disque, disons qu’avec ses petites trente deux
minutes, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le pire, parce qu’il
y a un pire… c’est que, dans le lot qui nous est proposé ici, force est de
constater que nous sommes à mille lieux de ce que le groupe nous avait proposé
dans le premier
album, oh combien supérieur, voir même dans le second, Strange
Days qui, d’ailleurs, n’était pas mon préféré… Bref, un album un peu en
deçà dans la discographie des Doors ? Ma foi, oui, j’ose l’affirmer, car
bon, comment dire… en dehors de quelques titres intéressants comme The Unknown Soldier, Five to One, Spanish Caravan et Hello, I
Love You, le reste oscille entre le franchement moyen et le tout juste
passable ! Cela peut paraitre curieux pour un groupe aussi bon que le fut,
en son temps, les Doors, cependant, c’est un fait, surtout si l’on s’amuse au
petit jeu des comparaisons et que l’on se rend compte que Morrison et ses
compagnons firent bien mieux auparavant et par la suite – L.A. Woman étant, de mon point de vu, un pur chef d’œuvre !
Après, qu’aurait put donner ce Waiting
for the Sun si l’impressionnant The
Celebration Of The Lizard, tout juste connu dans ses quelques versions
lives, y aurait été inclus ? Sans nul doute un album bien plus
intéressant, c’est évidant, hélas, entre l’alcool qui commençait à faire ses
ravages, un groupe qui partait un peu dans tous les sens et un manque d’inspiration
évidant, il est clair que Waiting for the
Sun ne pouvait pas être un bon album, bien au contraire…
Points
Positifs :
- Quelques
titres sortent du lot et méritent le détour, comme The Unknown Soldier, Five to
One, Spanish Caravan et, dans une
moindre mesure, Hello, I Love You. C’est
peu, très peu pour un groupe de la qualité des Doors, mais bon, il faut faire
avec…
-
Justement, dans le cas de The Unknown
Soldier, nous avons là une magnifique chanson contre la Guerre du Vietnam
et la manière dont celle-ci était présentée dans les médias américains de l’époque.
-
La voix de Morrison, inoubliable, souvent imité, jamais égalée.
-
Musicalement, même si groupe fit mieux et fera mieux par la suite, la qualité
est toujours au rendez vous, les membres du groupe étant tout, sauf des
manchots.
Points
Négatifs :
-
Un des plus mauvais albums des Doors, tout simplement. Il faut dire que, dans
le cas présent, rares sont les titres qui sortent vraiment du lot et que,
qualitativement parlant, nous sommes à mille lieux de ce que le groupe fit
auparavant ou fera par la suite…
-
Quelques chansons sont tellement moyennes qu’elles en sont presque navrantes,
quand à My Wild Love, espèce de
délire psychédélique où les membres du groupe semblent invoquer le Grand
Esprit, c’est le parfait exemple de ces fichus délires hippies de l’époque.
-
Ah, si Morrison avait picolé un peu moins et avait été capable de nous pondre
une version potable de The Celebration Of
The Lizard, sans nul doute, une de ses œuvres les plus monumentales… Sans
nul doute que cet album aurait été bien différent et bien plus réussi !
-
Même la jaquette n’est pas époustouflante…
Ma
note : 6/10
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