dimanche 6 octobre 2019

MORRISON HOTEL


MORRISON HOTEL

The Doors

1- Roadhouse Blues (Jim Morrison - The Doors) 4:05
2- Waiting For The Sun (Jim Morrison) 4:00
3- You Make Me Real (Jim Morrison) 2:53
4- Peace Frog (Jim Morrison, Krieger) 2:50
5- Blue Sunday (Jim Morrison) 2:12
6- Ship Of Fools (Jim Morrison, Krieger) 3:11
7- Land Ho! (Jim Morrison, Krieger) 4:11
8- The Spy (Jim Morrison) 4:17
9- Queen Of The Highway (Jim Morrison, Krieger) 2:47
10- Indian Summer (Jim Morrison, Krieger) 2:36
11- Maggie M'Gill (Jim Morrison, The Doors) 4:23


Morrison Hotel
Musicien : The Doors
Parution : 09 février 1970
Enregistré : Septembre 1969 – Décembre 1969
Durée : 37:25
Genre : Blues Rock, Rock Psychédélique
Producteur : Paul A. Rothchild
Label : Elektra

Musiciens :
Jim Morrison : chant, maracas, tambourine
Ray Manzarek : piano, orgue, clavier, basse
Robby Krieger : guitare
John Densmore : batterie
Lonnie Mack : basse
Ray Neapolitan : basse
John Sebastian : harmonica

Mon avis : Avant dernier album de la courte mais fort prolifique carrière des Doors, Morrison Hotel souffre, depuis sa sortie, en 1970, d’un certain dédain de la plupart des critiques et même du grand public qui a tendance à sous-estimer cet opus. Certes, ici, nous sommes a mille lieux du flamboyant premier album et il faut reconnaitre que le suivant, L.A. Woman, qui sera aussi le dernier, l’écrase a plate coutures, cependant, de là a faire de ce Morrison Hotel un ratage serait non seulement exagérer mais aussi et surtout, oh combien injuste – et puis bon, comment dire, lorsque l’on pense aux deux opus précédents, particulièrement The Soft Parade, il y a de quoi remarquer que, qualitativement parlant, il n’y a pas photo. Quand aux détracteurs, que leur dire… si, effectivement, les deux meilleurs titres de cet album sont les deux premiers – Roadhouse Blues et Waiting For The Sun – et, cela, de loin, il ne faut pas croire que le reste de cet opus est inintéressant : certes, ici, les Doors flirtent de plus en plus avec le blues, genre qui leur va si bien et qui, au passage, est tout simplement parfait pour le timbre de voix de Jim Morrison, de même, certains titres sentent bon la country, mais est-ce vraiment un mal ? Ma foi, je ne le pense pas, disons juste que cela nous prouve que, plutôt que de se limiter a un seul style, le rock psychédélique, qui leur avait si bien réussi jusqu’à alors, nos Doors avaient souhaité évoluer, aborder de nouvelles pistes musicales, de nouveaux genres, et que le résultat final, la célèbre L.A. Woman, en sera le point d’orgue évidant. Ici, tout n’est pas parfait dans ce Morrison Hotel, loin de là, mais bon, pour un coup d’essai, disons que Morrison et les autres s’en étaient sortis pas si mal…


Points Positifs :
- Un album sous-estimé depuis presque quarante ans mais qui, en toute sincérité, mérite que l’on s’y attarde avec un regard neuf. Ainsi, dans cet opus, les Doors s’essayent de plus en plus a de nouveaux genres – blues, country – et avec une certaine réussite au vu du résultat final.
Roadhouse Blues et Waiting For The Sun sont les deux grands moments de cet album : le premier, blues flamboyant, est la preuve évidente que Jim Morrison était fait pour ce style musical, le second, psychédélique en diable, est un pur bijou du genre.
- La pochette, culte bien entendu et qui est entrée depuis longtemps dans la légende de la musique populaire.

Points Négatifs :
- Indéniablement, Morrison Hotel est un opus beaucoup trop court. Il manque peut-être une ou deux chansons qui auraient apporté un plus a l’ensemble – au passage, une ou deux du même calibre que Roadhouse Blues et Waiting For The Sun, histoire de faire de cet album un incontournable.
- De bonnes chansons, certes, mais il manque des grandes chansons, en dehors des deux autres déjà-citées auparavant. C’est un fait.

Ma note : 7,5/10

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