MORRISON
HOTEL
The
Doors
1-
Roadhouse Blues (Jim Morrison - The Doors) 4:05
2-
Waiting For The Sun (Jim Morrison) 4:00
3-
You Make Me Real (Jim Morrison) 2:53
4-
Peace Frog (Jim Morrison, Krieger) 2:50
5-
Blue Sunday (Jim Morrison) 2:12
6-
Ship Of Fools (Jim Morrison, Krieger) 3:11
7-
Land Ho! (Jim Morrison, Krieger) 4:11
8-
The Spy (Jim Morrison) 4:17
9-
Queen Of The Highway (Jim Morrison, Krieger) 2:47
10-
Indian Summer (Jim Morrison, Krieger) 2:36
11-
Maggie M'Gill (Jim Morrison, The Doors) 4:23
Morrison Hotel
Musicien
: The
Doors
Parution
: 09 février 1970
Enregistré : Septembre
1969 – Décembre 1969
Durée : 37:25
Genre
: Blues
Rock, Rock Psychédélique
Producteur : Paul
A. Rothchild
Label
: Elektra
Musiciens :
Jim
Morrison : chant, maracas, tambourine
Ray
Manzarek : piano, orgue, clavier, basse
Robby
Krieger : guitare
John
Densmore : batterie
Lonnie
Mack : basse
Ray
Neapolitan : basse
John
Sebastian : harmonica
Mon
avis : Avant dernier album de la courte
mais fort prolifique carrière des Doors, Morrison Hotel souffre,
depuis sa sortie, en 1970, d’un certain dédain de la plupart des critiques et
même du grand public qui a tendance à sous-estimer cet opus. Certes, ici, nous
sommes a mille lieux du flamboyant premier album et
il faut reconnaitre que le suivant, L.A. Woman, qui sera aussi le
dernier, l’écrase a plate coutures, cependant, de là a faire de ce Morrison
Hotel un ratage serait non seulement exagérer mais aussi et surtout,
oh combien injuste – et puis bon, comment dire, lorsque l’on pense aux deux
opus précédents, particulièrement The Soft
Parade, il y a de quoi remarquer que, qualitativement parlant, il n’y a
pas photo. Quand aux détracteurs, que leur dire… si, effectivement, les deux
meilleurs titres de cet album sont les deux premiers – Roadhouse Blues et Waiting
For The Sun – et, cela, de loin, il ne faut pas croire que le reste de
cet opus est inintéressant : certes, ici, les Doors flirtent de plus en
plus avec le blues, genre qui leur va si bien et qui, au passage, est tout
simplement parfait pour le timbre de voix de Jim Morrison, de même, certains
titres sentent bon la country, mais est-ce vraiment un mal ? Ma foi, je ne
le pense pas, disons juste que cela nous prouve que, plutôt que de se limiter a
un seul style, le rock psychédélique, qui leur avait si bien réussi jusqu’à
alors, nos Doors avaient souhaité évoluer, aborder de nouvelles pistes
musicales, de nouveaux genres, et que le résultat final, la célèbre L.A.
Woman, en sera le point d’orgue évidant. Ici, tout n’est pas parfait dans
ce Morrison Hotel, loin de là, mais bon, pour un coup d’essai,
disons que Morrison et les autres s’en étaient sortis pas si mal…
Points
Positifs :
- Un
album sous-estimé depuis presque quarante ans mais qui, en toute sincérité,
mérite que l’on s’y attarde avec un regard neuf. Ainsi, dans cet opus, les
Doors s’essayent de plus en plus a de nouveaux genres – blues, country – et
avec une certaine réussite au vu du résultat final.
- Roadhouse
Blues et Waiting For The Sun sont les deux grands
moments de cet album : le premier, blues flamboyant, est la preuve
évidente que Jim Morrison était fait pour ce style musical, le second,
psychédélique en diable, est un pur bijou du genre.
-
La pochette, culte bien entendu et qui est entrée depuis longtemps dans la
légende de la musique populaire.
Points
Négatifs :
- Indéniablement, Morrison
Hotel est un opus beaucoup trop court. Il manque peut-être une ou deux
chansons qui auraient apporté un plus a l’ensemble – au passage, une ou deux du
même calibre que Roadhouse Blues et Waiting For The
Sun, histoire de faire de cet album un incontournable.
-
De bonnes chansons, certes, mais il manque des grandes chansons, en dehors des
deux autres déjà-citées auparavant. C’est un fait.
Ma
note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire