vendredi 4 octobre 2019

THE SOFT PARADE


THE SOFT PARADE

The Doors

1 - Tell All the People (Robby Krieger) 3:23
2 - Touch Me (Robby Krieger) 3:12
3 - Shaman's Blues (Jim Morrison) 4:49
4 - Do it (Jim Morrison, Robby Krieger) 3:08
5 - Easy Ride (Jim Morrison) 3:08
6 - Wild Child (Jim Morrison) 2:38
7 - Runnin' Blue (Robby Krieger) 2:33
8 - Wishful Sinful (Robby Krieger) 3:02
9 - The Soft Parade (Jim Morrison) 8:37


The Soft Parade
Musicien : The Doors
Parution : 18 juillet 1969
Enregistré : juillet 1968 – juin 1969
Durée : 34:49
Genre : Rock Psychédélique, Blues, Jazz Fusion
Producteur : Paul Rothchild
Label : Elektra

Musiciens :
Jim Morrison : chant, chœurs, maracas, tambourine
Ray Manzarek : piano, orgue Gibson G-101, RMI Electra Piano, orgue Hammond
Robby Krieger : guitare, chœurs, chant
John Densmore : batterie
Harvey Brooks : basse (1, 2, 3, 4, 7, 9)
Douglass Lubahn : basse (5, 6, 8)
Paul Harris : arrangements orchestraux (1, 2, 7, 8, 10)
Curtis Amy : saxophone
Reinol Andino : conga
George Bohanan : trombone solo
Jimmy Buchanan : violon
Jesse McReynolds : mandoline
Champ Webb : cor anglais

Mon avis : Incroyable comment un groupe comme The Doors qui, en son temps, c’est-à-dire, la fin des années 60, début 70, marqua autant les esprits et entra de plein pied au sein de la culture populaire réussit, malgré tout, a nous pondre un album aussi médiocre que ce The Soft Machine !? Bon, je ne vais pas vous mentir, le précédent, Waiting for the Sun, déjà, ne volait pas bien haut et avait démontré les limites d’un groupe pourtant doué, musicalement parlant, auquel il ne restait qu’un chanteur, l’exceptionnel et cultissime Jim Morrison, accessoirement, de plus en plus embourbé – c’est le cas de le dire – dans des problèmes d’alcools et de tensions vis-à-vis de ses comparses… Pourtant, l’on pouvait trouver des excuses à Waiting for the Sun, se dire que cet album n’avait pas été ce qu’il devait être, qu’il y manquait l’exceptionnel The Celebration Of The Lizard, que, après tout, le groupe pouvait avoir donné a un coup de mou, en attendant un sursaut qualitatif ; celui-ci, pour la petite histoire, eu bel et bien lieu, avec le très bon Morrison Hotel, hélas, entre-temps, il fallut se coltiner le fort médiocre The Soft Parade… Ainsi, d’entrée de jeu, ce qui choque les oreilles des fans, ce sont l’ajout d’orchestrations sophistiqués, histoire de collé à l’air du temps – après tout, les Beatles n’avaient-ils pas ouvert la voie a la chose quelques années auparavant – sauf que, ce qui avait toujours fait le charme du son des albums des Doors, c’était un peu cette légèreté musicale avec ses claviers omniprésents tandis que Morrison faisait le job de fort belle manière. Bien entendu, ici, cet ajout, totalement inutile, ne fait que dénaturer le style du groupe, ce qui n’était pas forcément nécessaire vu que, pour ce qui est du matériel proposer dans cet opus, on ne peut pas vraiment dire que nos amis les Doors étaient franchement inspirés… Quelques bons titres, ici et là, méritent le détour, particulièrement au début avec, comme entrée en matière, Tell All the People et Touch Me qui sont assez bons même s’ils sonnent bizarrement aux oreilles des fans du groupe, mais la suite, elle, devient rapidement très lassante, malgré un ou deux sursauts qui ne suffisent pas a sauver les meubles d’un album qui, en toute sincérité, est plus que dispensable… Incroyable donc, je vous disais, que les Doors aient-été capables de nous pondre un tel opus mais le plus inattendu, quelque part, c’est qu’après avoir toucher le fond, le groupe renaitrait de ses cendres pour nous offrir deux derniers albums qui, eux, deviendraient des incontournables… comme quoi, il ne faut jamais désespérer !


Points Positifs :
- Très peu de points positifs a tirer de ce The Soft Parade : il y a, bien entendu, Touch Me, qui mérite le détour et où Jim Morrison brille de milles feux, et deux ou trois autres titres qui s’en sortent plus ou moins, comme Tell All the People, Shaman's Blues ou Do it
- Jim Morrison, bien sur, avec sa voix inimitable et inoubliable, même si on l’a déjà connu bien plus inspiré auparavant.
- Un Robby Krieger plus impliqué que jamais et plutôt en forme.
- The Soft Parade, la chanson, ravira les amateurs de ces longs titres à la folle ambiance propre au groupe à ses débuts.

Points Négatifs :
- Le plus mauvais album du groupe, rien que ça, et je n’exagère absolument pas ! Il faut dire que, dans le cas présent, il y a fort peu de choses à en tirer en dehors de quelques chansons, ici et là, qui ne sont pas non plus des incontournables, bien au contraire…
- Mais quelle idée à la con d’avoir dénaturé le son du groupe avec l’ajout d’un orchestre !? Non seulement celui-ci n’apporte strictement rien, musicalement parlant, mais, au contraire, il apporte une lourdeur musicale dont on se serait bien passé.
- Plus que la moitié des chansons sont moyennes voir pire, ce qui est bien la preuve que les choses allaient bien mal au sein du groupe a cette époque.
- Même la pochette est moche, décidément, quand tout va mal…

Ma note : 5,5/10

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