dimanche 27 octobre 2019

UN JOUR SANS FIN


UN JOUR SANS FIN

Phil Connors, présentateur météo grincheux et arrogant, doit tourner un reportage sur la fête traditionnelle de la petite ville de Punxsutawney célébrant le réveil printanier de la marmotte. II est d'humeur exécrable et compte bien repartir le soir même. Mais lorsqu'il se réveille le lendemain, il découvre avec stupeur que la date n'a pas changé et qu'il est condamné à revivre un par un les événements de la veille. Les jours passent, tous des 2 février. Connors se voit dès lors obligé de faire face à la répétition infinie du Jour de la marmotte.


Un Jour sans Fin
Réalisation : Harold Ramis
Scénario : Danny Rubin et Harold Ramis
Musique : George Fenton
Production : Columbia Pictures
Genre : Comédie romantique, fantastique
Titre en vo : Groundhog Day
Pays d’origine : États-Unis
Parution : 12 février 1993
Langue d'origine : anglais
Durée : 101 min

Casting :
Bill Murray : Phil Connors
Andie MacDowell : Rita
Chris Elliott : Larry
Stephen Tobolowsky : Ned Ryerson
Brian Doyle-Murray : Buster Green
Marita Geraghty : Nancy Taylor
Angela Paton : Mrs. Lancaster
Rick Ducommun : Gus
Rick Overton : Ralph
Robin Duke : Doris, la serveuse
Willie Garson : Kenny
Ken Hudson Campbell : L'homme du vestibule
Michael Shannon : Fred Kleiser
Harold Ramis : le neurologue
David Pasquesi : le psychiatre

Mon avis : Indéniablement, Un Jour sans Fin faisait partit de ces films que je souhaitais revoir depuis longtemps car bon, comment dire… ce Jour de la Marmotte si l’on traduit le titre original de cette œuvre du regretté Harold Ramis, m’avais laisser un bon souvenir lors de son visionnage lorsque j’étais plus jeune, l’envie de le revoir avec un esprit plus adulte et plus critique était suffisamment forte, ne serais que parce qu’il y a moult manières de regarder ce long métrage : en prenant tout au premier degré, c’est-à-dire, en se disant que tout cela n’est qu’une comédie américaine de plus, franchement plaisante et avec des acteurs – Bill Murray et Andie MacDowell – plus qu’inspirés, mais aussi, en allant plus loin et chercher, tout au long des presque deux heures que dure le film, les sens cachés et la morale profonde qui en ressort. Ah, j’entends certains pousser des cris en entendant le mot« morale » mais rassurez-vous, si ici, tout finis bien et que oui, la fameuse morale des films d’outre-Atlantique est bel et bien au rendez-vous, celle-ci est moins pesante que dans bien des productions US : en effet, si l’on assiste bel et bien à la transformation, au fil de cette interminable répétition de cette journée de la marmotte, du personnage principal qui, d’un indécrottable arrogant qui déteste l’humanité, finit par devenir quelqu’un d’apprécier de tous, ce qui lui offrira le cœur de son aimée et, accessoirement, la fin de la malédiction, force est de constater que ce qui fait le charme du film, c’est ce mélange d’humour parfois complètement loufoque, ces scènes plus intimistes et cette idée qu’avec du temps – et là, Bill Murray semble avoir l’éternité devant lui – n’importe qui, s’il le souhaite, peut changer. Alors oui, Un Jour sans Fin est un fort bon film, franchement drôle, plus fin qu’il n’y parait et qui, quelque part, ne souffre que par un certain conformisme et idées propre au cinéma US qui l’empêche d’accéder au rang de grand film ; mais bon, il n’en est pas si loin finalement…


Points Positifs :
- Une intrigue plutôt saugrenue – un individu revit indéfiniment la même journée et est le seul à s’en rendre compte – mais qui fonctionne très bien, surtout que celle-ci permet au film de regorger de scènes complètements loufoques.
- Un film plus profond qu’il n’y parait quant à son sens premier : certes, c’est une comédie, mais pas que…
- Des acteurs excellents et souvent drôles avec, bien entendu, un Bill Murray au top de sa forme.
- Mine de rien, même après je ne sais combien de visionnages, certaines scènes sont toujours aussi drôles.

Points Négatifs :
- Oui, on ne peut pas échapper à la présence d’une certaine morale propre aux productions américaines et qui, même si elle est moins pesante dans Un Jour sans Fin, n’en reste pas moins là.
- Un côté un peu gnangnan dans certaines scènes qui en agacera probablement plus d’un.
- Bill Murray, pour sortir de sa malédiction, doit conquérir le cœur d’Andie MacDowell, mais aussi, apprendre à aimer les autres et se faire apprécier d’eux… hum, faut-il être populaire pour réussir dans la vie !?

Ma note : 7,5/10

Aucun commentaire: