vendredi 11 octobre 2019

L.A. WOMAN


L.A. WOMAN

The Doors

1- The Changeling (The Doors) 4:21
2- Love Her Madly (The Doors) 3:20
3- Been Down So Long (The Doors) 4:41
4- Cars Hiss by My Window (The Doors) 4:12
5- L.A. Woman (The Doors) 7:53
6- L'America (The Doors) 4:38
7- Hyacinth House (The Doors) 3:12
8- Crawling King Snake (John Lee Hooker) 5:00
9- The WASP (Texas Radio and the Big Beat) (The Doors) 4:15
10- Riders on the Storm (The Doors) 7:15


L.A. Woman
Musicien : The Doors
Parution : 19 avril 1971
Enregistré : Novembre 1970 – Janvier 1971
Durée : 48:25
Genre : Blues Rock, Rock Psychédélique
Producteur : The Doors, Bruce Botnick, Joey Levins et Adam McCabe
Label : Elektra

Musiciens :
Jim Morrison : chant
Robby Krieger : guitare
Ray Manzarek : basse, orgue, piano, clavier
John Densmore : batterie
Marc Benno : guitare rythmique
Jerry Scheff : basse

Mon avis : Je sais que cela n’engage que moi et que chaque fan de ce fabuleux groupe que fut, en son temps, les Doors, aura son propre avis sur la question et, justement, sa préférence, mais a mes yeux, si je dois considérer un album du groupe comme étant le meilleur, le plus abouti, c’est tout naturellement vers leur dernier, L.A. Woman, que mes yeux se tournent. Il faut dire que, pour un chant du cygne – dans tous les sens du terme puisque, quelques mois plus tard, Jim Morrison, loin d’être le Sex-symbol qu’il fut, barbu et bouffi, passa l’arme a gauche a Paris avant de passer l’éternité du coté du Père Lachaise – celui-ci est tout bonnement exceptionnel et que, ce L.A. Woman fait parti de ces albums sur lequel tout le monde est d’accord ou presque : c’est-à-dire qu’ils flirtent avec la perfection, rien que ça. Bien évidement, depuis cette très lointaine année 1971, beaucoup d’eau à couler sous les ponts, mais même de nos jours, cet opus n’a pas pris une ride et l’on ressent toujours la même intensité à son écoute. Cela est dut, bien évidement, a un groupe alors au sommet de son art et qui nous prouvait qu’il aurait put continuer de la sorte si le sort en avait voulu, mais aussi, ne l’oublions pas, a un Jim Morrison qui, même barbu et avec quelques kilos en trop, n’avait rien perdu de sa force et de son génie. Ainsi, comment ne pas frissonner de plaisir a l’écoute de sa voix, toujours aussi intense, cette voix, inimitable et reconnaissable entre mille, qui chante, hurle, susurre, déclame ses textes tout en étant accompagné par un groupe au top et qui prouva, pour la toute dernière fois, que les Doors, ce n’était pas uniquement Jim Morrison. Mais bon, la mort de ce dernier mis fin a l’aventure et, pour les autres, ce fut naturellement – et malheureusement – une certaine plongée dans un anonymat qu’ils ne méritaient guère. Mais dans ce L.A. Woman, et pour la dernière fois, nous avons droit au témoignage de ce qu’était alors un des meilleurs groupes au monde, un groupe excellent et qui, avec L.A. Woman – la chanson – livra un dernier chef d’œuvre a ses fans et a tout fan de rock qui se respecte, qu’on se le dise !


Points Positifs :
- Le meilleur album des Doors selon moi, en tous cas, le plus abouti musicalement parlant et l’un des plus riches en bonnes chansons. C’est simple, ici, s’il manque peut-être les tubes du premier opus du groupe, certains titres sont aussi bons et il n’y a pas de chansons un peu en-deçà, ce qui n’était pas forcément le cas dans les albums précédents.
- La chanson L.A. Woman est tout simplement une des meilleures du groupe.
The ChangelingLove Her MadlyL'America ou Riders on the Storm sont quelques exemples des excellents titres qui parsèment cet album.
- Un Jim Morrison hanté par moments mais toujours aussi génial, et ce, pour la toute dernière fois, ainsi qu’un groupe qui, au passage, est inspiré comme jamais. Il faut dire que, musicalement, nos Doors sont au sommet de leur art.

Points Négatifs :
- Il manque peut-être quelques tubes inoubliables comme c’était le cas dans le premier album, moins aboutit musicalement mais un poil plus riche.

Ma note : 9/10

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