mardi 29 octobre 2019

SHADOW OF THE TOMB RAIDER


SHADOW OF THE TOMB RAIDER

L’aventure commence au Mexique où Lara et Jonah explorent un sanctuaire comportant des informations sur une date, un lieu, un poisson rose et une montagne couronnée d’argent. Mais un piège posé par les trinitaires explose et provoque l'effondrement de la grotte. Lara et Jonah s’en sortent et rejoignent le village sur l'île de Cozumel. C’est sur la terrasse d’un bar que Lara décrypte les indices collectés. Elle apprend que les Trinitaires se dirigent vers le Brésil alors que c’est au Pérou que se trouve la montagne couronnée d’argent. Ils repèrent le docteur Dominguez, Chef des Trinitaires, et décident de le suivre. Lara aboutit à Isla Mujeres, une falaise où le temple de la Lune de la déesse maya Ixchel est discrètement implanté. Elle parvient au temple et y découvre une dague qui donne le pouvoir de changer le monde. Par impulsivité et volonté d’empêcher les Trinitaires de s'en emparer, elle retire la dague du cœur d’Ixchel et s’enfuit du temple, en se retrouvant dans un camp Trinitaire. Lara est arrêtée par Dominguez, lequel lui soustrait la dague. Il lui explique que le vol de cet artefact a déclenché un compte à rebours qui sera émaillé de catastrophes naturelles, et que la dague associée à la boîte d'argent d'Ixchel permettra de refaire le monde. Sur ces mots, il s'envole en hélicoptère et abandonne Lara face à un raz de marée qui dévaste Cozumel. Malgré le chaos, Lara rejoint Jonah et lui explique qu’il faut retrouver la boîte d'argent avant Dominguez, qui est en outre le commanditaire du meurtre de son père.


Shadow of the Tomb Raider
Éditeur : Square Enix
Développeur : Crystal Dynamics
Concepteur : Brian Horton et Daniel Neuburger
Date de sortie : 14 septembre 2018
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action, Aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4

Mon avis : Ah, Tomb Raider, n’en déplaise aux grincheux, sans nul doute une des franchises parmi les plus célèbres de l’histoire des jeux vidéos, mais si, depuis les débuts de celle-ci, au milieu des années 90, les épisodes se succédèrent, parfois avec succès, parfois avec de beaux petits plantages, force est de constater que, depuis le reboot de la saga par Crystal Dynamics, en 2013, force est de constater que, a la fois sur PS3 et sur PS4, nous avions eu droit a un quasi sans faute ; du moins, pour les fans de Lara, bien évidement. Du coup, faisant suite a un Rise of the Tomb Raider qui, sans révolutionner le genre, n’en était pas moins été un fort bon soft, c’était avec une certaine impatience que j’attendais de me plonger dans le troisième et dernier volet de ce qui était présenté comme étant une trilogie, cette dernière étant censée nous montrer comment la jeune femme allait devenir l’aventurière aguerrie que tout le monde connait. Bon, je vous le donne dans le mille : on ne peut pas vraiment dire que, a l’issu de ce Shadow of the Tomb Raider, vous en sachiez davantage, mais si c’était le seul et unique problème, il y aurait eu de quoi se réjouir… Car oui, vous l’avez compris – et il suffit d’avoir lu bon nombre de critiques parues depuis la sortie de ce volet, il y a quelques mois pour le savoir – Shadow of the Tomb Raider déçoit, et sincèrement, pas qu’un peu ! Faisant donc suite a deux softs qui, eux, faisaient le job et défaut de révolutionner le genre, ce troisième volet des aventures de Lara Croft est l’exemple type de ce qu’il ne faudrait pas faire pour plomber une licence : aucune nouveauté appréciable, une sensation de déjà-vu qui entraine une lassitude, un scénario franchement raté et peu crédible, des protagonistes peu charismatiques, une multitudes de quêtes annexes qui n’apportent rien a l’intrigue et un plaisir de jeu qui, assez rapidement, brille par son absence. Alors certes, on me rétorquera que la délocalisation du coté de l’Amérique latine apporte une touche colorée a l’ensemble, que la verdure de la jungle tropicale dénote franchement avec les neiges sibériennes, de même, on me dira également que les temples aztèques/mayas/incas (oui, tout est mélangé dans un grand n’importe quoi) ont tout de même de la gueule et que, mine de rien, ce troisième volet est le summum de ses prédécesseurs… Mais en fait, non ! Après une entrée en matière qui fait un peu illusion, j’ai abandonné, en court de route, tout ce qui fait un bon Tomb Raider : d’abord la logique scénaristique, ensuite l’intrigue dont je me foutais comme de ma première chemise, puis les temples et autres quêtes annexes, répétitifs au possible, puis, pour finir, le plaisir de jouer, tomber au champ d’honneur puisque mon seul et unique but devient rapidement d’en finir avec ce jeu afin de pouvoir passer à autre chose. Terrible désillusion, donc, que ce Shadow of the Tomb Raider ? Oh que oui et même si ce soft possède des qualités – j’en parlerai plus bas – force est de constater qu’il est à mille lieux de ce que l’on était en droit d’espérer après ses deux prédécesseurs qui, eux, nous avaient redonné envie de suivre les aventures de Lara Croft. Un sacré gâchis pour une franchise qui, malheureusement, n’en est pas a son premier, alors, je ne sais pas quand Lara reviendra faire un petit tour parmi nous mais force est de constater que pour cet au revoir, on aurait été en droit de s’attendre à mieux, beaucoup mieux…


Points Positifs :
- La délocalisation en Amérique du Sud est une très bonne chose : l’ambiance, tropicale, est bien plus colorée que celle des premiers volets, de plus, cela nous permet d’explorer des temples majestueux issus de divers peuples de la Mésoamérique – Incas, Mayas, Aztèques.
- On reprend tout ce qui avait fait le succès des deux softs précédents – exploration des tombeaux, amélioration des armes, maniabilité sans faille et autres petites joyeusetés – et on obtient un jeu certes sans grande surprises mais efficace et simple à prendre en main.
- D’ailleurs, si Shadow of the Tomb Raider est le premier volet de Tomb Raider auquel vous jouez, vous serez sans nul doute plus clément qu’un fan de la première heure.
- Rendons à César ce qui lui appartient : sans être le plus aboutit, graphiquement parlant, de la PS4, ce soft est plutôt beau et certains décors sont grandioses.
- Fichtre, un Tomb Raider sans quasiment aucun bug ! Il faut sabrer le champagne !

Points Négatifs :
- Une suite pas originale pour un sou qui, souvent, se contente de reprendre tout ce qui avait fait son succès depuis le reboot sans grandes nouveautés. Du coup, assez rapidement, un certain sentiment de lassitude s’installe et ne nous quitte plus…
- Une intrigue un peu idiote quand on y pense ! Ainsi, en prenant un poignard dans un vieux temple abandonné, Lara risque de provoquer la fin du monde !? Mouais, bien sur…
- Ah, les dialogues ! Voir Lara parler en français et communiquer parfaitement avec des locaux qui lui répondent en espagnol ou en dialecte inca le plus naturellement du monde. Bien entendu, tout le monde se comprend parfaitement – logique quant tu nous tiens !
- Comme d’habitude, certaines phases de gun-fight restent pénibles. Il faut dire qu’en lorgnant du coté de Uncharted, la série a perdu le coté exploration des débuts pour de séquences de tirs de tous les cotés a n’en plus finir…
- Un nombre incalculable de sous-quêtes sans grand intérêt et d’explorations de tombeaux qui se ressemblent tous. Forcément, au bout d’un moment, cela lasse plus qu’autre chose.
- Les concepteurs ont osé mélanger les Incas, les Mayas et les Aztèques, faisant preuve d’une méconnaissance historique pour le moins inquiétante.
- Un boss final, comme d’habitude, terriblement décevant.
- Jonah, le compagnon qui ne sert à rien et qu’on traine depuis le premier volet.
- Ah, le bon vieux temps où Lara était seule, se coltinait des dinosaures, parcourait le monde et affrontait peu d’adversaires humains…

Ma note : 6/10

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