BESTIARIUS
– TOME 6
Ier
siècle après J.-C., l'Empire romain est à son apogée. Ses légions soumettent
une à une les dernières contrées où monstres et humains vivent encore en paix.
Criminels, innocents, demi-humains, wyvernes... Tous constituent les rangs de
gladiateurs jetés dans l'arène et forcés de s'entretuer pour divertir
l'empereur Domitien. Or, certains d'entre eux, comme Finn ou Zénon, ont été
élevés aux côtés de ceux qui, aux yeux de Rome, ne sont que de simples bêtes,
et ils comptent bien retourner leurs armes contre leurs geôliers... et même
contre l'Empire tout entier ! Finn, surnommé le Bestiarius, et Durandal mettent
à feu et à sang les troupes de Rome, aux quatre coins de la carte. Dans la
capitale impériale, c'est branle-bas de combat, si bien que le Sénat commence à
grincer des dents face à l'incompétence de Domitien de gérer la situation.
Contre toute attente, c'est la femme de l'empereur qui entre en scène, et
libère un mal capable de rivaliser avec Finn et Durandal...
Bestiarius – Tome 6
Scénariste
: Masasumi
Kakizaki
Dessinateur : Masasumi
Kakizaki
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Titre
en vo : Bestiarius – vol 6
Parution
en vo : 18 avril 2018
Parution
en vf : 26 septembre 2018
Langue
d'origine : Japon
Editeur : Kazé
Manga
Nombre
de pages : 208
Mon
avis : Après un cinquième tome qui, ma foi, renouait allègrement avec les plus belles heures de la
saga, Bestiarius
nous revient avec l’avant
dernier volume de la série, et, la première chose qui saute aux yeux après la
lecture de celui-ci, c’est que, qualitativement parlant, c’est toujours aussi
bon ! Une bonne nouvelle, donc, pour les fans de la saga de fantasy du
sieur Masasumi Kakizaki, surtout que, si on se souvient de quelques tomes un
peu en-deçà – mais un tout petit peu – on aurait put craindre qu’après un bon
début, Bestiarius ne se perde en
court de route, comme, malheureusement, c’est un peu trop souvent le cas dans bien
des mangas. Pourtant, malgré cela et malgré un manichéisme trop présent, des
personnages trop stéréotypés et qu’on a l’impression d’avoir déjà vu mille fois
dans d’autres œuvres issues du Pays du Soleil Levant, Bestiarius, avec ce sixième tome, monte en puissance et réussit a
nous captiver de fort belle manière, ce, tout en nous promettant un final qui s’annonce
explosif mais également dramatique. Bien évidement, le gros morceau de cet
album, ce sont les deux nouveaux protagonistes : un duo composé d’un
demi-elfe noir – fils de l’impératrice, au demeurant – et d’une chimère, duo
qui, bien entendu, renvoi a celui composé par Finn et Durandal. Forcément, ce
petit monde est fait pour s’affronter et entre coups d’éclats, drames, morts,
doutes et grandes décisions, on ne s’ennui pas une seule seconde ! Bref,
un sacré sixième tome pour Bestiarius,
une série étonnante et qui, si son final est aussi bon qu’on l’espère, pourrait
bien être un des meilleurs mangas de ces dernières années !
Points
Positifs :
-
L’affrontement entre les deux duos : Finn et Durandal d’un coté, Saeros et
la Chimère de l’autre. Nos héros ont enfin des adversaires à leur mesure et, ma
foi, force est de constater que l’affrontement entre ce petit monde est à la
hauteur de nos espérances !
-
Scénaristiquement, on franchit un palier dans ce sixième tome : nouveaux
protagonistes charismatiques, combats qui marquent les esprits, morts
dramatiques, mises en avant de certains personnages – l’impératrice – retour d’anciennes
têtes et, mise en place de ce qui sera, sans nul doute, un final dramatique.
-
Les dessins de Masasumi Kakizaki, toujours aussi bons et qui sont une des grandes
forces de Bestiarius.
Points
Négatifs :
-
Comme d’habitude, on regrettera des personnages qui sont beaucoup trop
stéréotypés, un certain manichéisme, une sensation de déjà-vu… car oui, même l’opposition
entre Finn et Saeros est tout sauf originale.
Ma
note : 7,5/10
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