LE
SEIGNEUR DE L’OMBRE
La
désolation et la terreur règnent dans le royaume de Lalassa. De puissants
sortilèges ont en effet réduit le roi Valafor à l'état d'un vieillard sénile,
et c'est Arkayn, le Seigneur de l'Ombre, qui impose au pays sa volonté, qu'il
fait respecter grâce à la nécromancie et à la magie noire. Vous êtes un
officier de la garde royale, le plus fidèle des chevaliers de Valafor. Dans un
souffle, votre roi vous a supplié de mettre fin à l'odieuse tyrannie d'Arkayn,
et c'est sans hésiter que vous vous êtes mis en chemin vers la Citadelle de
l'Ombre, le repaire du Félon. Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls
accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. Vous seul
déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Bonne chance...
Le Seigneur de l’Ombre
Série
: Dragon
d'Or n°3
Auteur : Oliver Johnson
Illustration
de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations
intérieures : Leo Hartas
Titre original : The Lord of Shadow Keep
Traduction : Jean
Walters
Année
de l’édition Anglaise : 1984
Sortie
de l'édition Française : octobre 1985
Edition
Française : Editions
Gallimard (Folio Junior)
Nombre
de paragraphes : 300
Mon
avis : Ces dernières semaines, je vous ai
proposer la critique des deux premiers volumes de la série Dragon d’Or,
une série de Livres dont vous êtes le Héros pour ceux qui,
trop jeunes, n’ont pas connu l’âge d’or des livres jeux – sensiblement, la
seconde moitié des années 80 – Le
Tombeau du Vampire et Le Dieu
Perdu. Du coup, comme cela faisait belle lurette que je ne vous
proposais aucune critique de LDVELH et que je n’avais rien
d’autre à me mettre sous la dent, je me suis dit que je pouvais toujours me
faire le troisième tome de la saga, Le Seigneur de l’Ombre. Bon, la
première chose qui saute aux yeux, c’est que Dave Morris est aux abonnés
absents, lui qui avait signé Le Tombeau du Vampire et
cosigner, en compagnie d’Olivier Johnson, l’excellent Dieu Perdu.
Du coup, c’est son compère, Johnson donc, qui se retrouve seul aux manettes et
sincèrement, cela se ressent, ce dernier ne possédant visiblement pas les
talents de compteur de Morris. Ensuite, l’aventure est malheureusement des plus
banales et après l’exotisme du Dieu Perdu, on se retrouve, pour la
énième fois, a devoir sauver un royaume d’un grand méchant de la mort qui tue
aussi charismatique qu’une huitre – d’ailleurs, en écrivant ces quelques
lignes, j’ai déjà oublier son nom, c’est pour dire. Une aventure loin d’être
originale, sans grande surprises et franchement facile : un essai, moins
d’une demi-heure et c’était bouclé… mouais, je ne suis pas fan des trucs
impossibles a la Livingstone mais là, trop de facilité tue la facilité… Heureusement,
il y a quelques bonnes idées, des rencontres sympathiques – je pense à la femme
féline – et, bien entendu, les dessins de Leo Hartas qui collent décidément
fort bien à cette série. Mais bon, tout cela ne suffit pas, bien entendu, à
relever le niveau et ce Seigneur de l’Ombre est bien trop
moyen pour marquer les esprits…
Points
Positifs :
- Les
dessins de Leo Hartas, un artiste au style pour le moins particulier mais que
j’apprécie énormément ; et puis, regardez son homme lézard ou sa femme
léopard, ne sont-ils pas sympa ?
-
Quelques bonnes idées, quelques rencontres marquantes – drôles comme l’homme
lézard, plus sensuelles avec la femme léopard.
-
Bon, aller, l’histoire, même peu originale, n’en reste pas moins agréable et ne
pas mourir bêtement tous les cinq paragraphes, ça évite les sentiments de
frustrations.
Points
Négatifs :
-
Ce n’est franchement pas original pour un sou.
- Quand
c’est du Livingstone, on hurle de frustration, mais là, reconnaissons que c’est
tout de même un peu trop facile et je ne vois pas comment ne pas réussir cette
aventure du premier coup !?
-
Le grand méchant est aussi charismatique qu’une huitre et aussi puissant qu’un
boss de seconde zone… mouais, peu mieux faire.
-
Olivier Johnson n’a pas le même talent de conteur que Dave Morris et cela se
voit : pour l’ambiance, du coup, on repassera.
-
Le traditionnel système de combat des Dragon d’Or qui laisse
une place total au hasard.
Ma
note : 5,5/10
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