LE
DIEU PERDU
Dans
la pyramide où, jadis, l'on adorait le dieu Katak, un jeu mortel vous oppose à
votre pire ennemi : Domontor, le savant fou. A travers les galeries
inquiétantes de silence, les salles gardées par des pièges diaboliques où nul
n'a pénétré depuis des siècles, vous vous livrez tous deux à un cauchemardesque
jeu de cache-cache, à la recherche de l'idole d'or du dieu perdu. Il vous
faudra beaucoup d'habileté, d'audace et de chance, pour déjouer les traquenards
qui vous seront tendus, et vaincre les êtres monstrueux qui se dresseront sur
votre route avant, peut-être, d'affronter Domontor. Deux dés, un crayon et une
gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette
aventure. Vous seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des
créatures à combattre. Bonne chance...
Le Dieu Perdu
Série
: Dragon
d'Or n°2
Auteur : Dave Morris et Oliver Johnson
Illustration
de la couverture : Bruno Elettori
Illustrations
intérieures : Leo Hartas
Titre original : The Temple of Flame
Traduction : Patrick
Floersheim
Année
de l’édition Anglaise : 1984
Sortie
de l'édition Française : octobre 1985
Edition
Française : Editions
Gallimard (Folio Junior)
Nombre
de paragraphes : 300
Mon
avis : Après vous avoir proposé, il y a
quelques jours, la critique du Tombeau
du Vampire, premier tome de la série Dragons d’Or, LDVELH un
peu oublié du grand public de nos jours, je n’ai pas put m’empêcher de me
lancer sans le second opus de ce concurrent des Défis Fantastiques,
le fort intéressant, selon moi, Le Dieu perdu. Il faut
dire, pour la petite histoire, que ce livre jeu fut l’un des premiers du genre
que je me suis procurer, et, du coup, mon premier Dragon d’Or :
attiré par une couverture que j’avais et trouve toujours superbe – ces cranes
enflammés qui s’échappent en volant d’une pyramide située au fin fond d’une
jungle – ce Dieu perdu fut l’un des LDVELH qui
m’avait le plus marqué lorsque j’avais débuté ma collection, et, sincèrement,
après y avoir rejouer en ce jour, je peux vous assurer que mon avis n’a pas
changer d’un iota, bien au contraire. Mais pour expliquer mes sentiments a
l’égard de ce Dieu perdu, reconnaissons que le lieu où se déroule
l’histoire est pour le moins original : une jungle amazonienne, des
temples qui renvoient a l’Amérique précolombienne et, forcément, un bestiaire
et une ambiance locale et, donc, tout un tas d’éléments qui s’éloignent pas mal
des autres LDVELH qui ont plutôt tendance a se dérouler dans
un monde médiéval fantastique on ne peut plus basique – grosso modo,
l’équivalent de l’Europe. Et c’est donc une aventure qui sent bon les
conquistadors, les grandes découvertes, la moiteur de la jungle et les vieilles
idoles sacrées, auquel on a droit : une aventure dont le synopsis de base
est plutôt basique – mouais, un truc de vengeance entre nous et notre ennemi
juré, le sorcier Domontor – mais qui, avec ces petits relents d’Indiana
Jones, possède non seulement un charme particulier mais qui, s’avère bien
plus réussie qu’on pouvait le penser de prime abord… riche en scènes
marquantes, adversaires nombreux et dangereux, pièges multiples, Le
Dieu perdu, fort bien écrit d’ailleurs – mais ici, le sieur Oliver Johnson
est venu prêter main forte a Dave Morris – est un véritable petit bijou, rempli
de surprises – vous aurez même un compagnon pour le moins… simiesque – et qui,
selon moi, vaut largement bien des Défis Fantastiques. Dommage que
ce fichu système de combat ne vienne ternir un peu l’ensemble et qu’il soit un
peu trop court car sinon, on n’aurait pas été loin de la perfection.
Points
Positifs :
- Originalité !
C’est ce qui ressort d’entré de jeu en se plongeant dans Le Dieu perdu :
des livres-jeux qui se déroulent dans la jungle et où l’on explore des temples
perdus qui n’ont rien a envié a ceux des mayas ou des incas, il n’y en a pas
des masses, bien au contraire. Franchement, ça fait un bien fou de sortir du
carcan médiéval fantastique traditionnel avec ses elfes, nains et autres
dragons.
-
Une ambiance de circonstance fort bien rendue, un bestiaire local parfois
étonnant, des pièges a la Tomb Raider ; oh oui, ça nous
change !
-
Domontor le dément est un redoutable adversaire mais ses sbires sont plutôt pas
mal également : entre Attila Fatum et les Gardiens de Cauchemar, on aura
de quoi faire.
-
Plus complexe que Le Tombeau du Vampire, mais rien d’insurmontable.
-
Les illustrations de Leo Hartas sont spéciales mais personnellement, j’aime
bien.
-
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours aimé la couverture du Dieu
perdu : ces cranes enflammés, la pyramide, la jungle… ouais, ça
annonce la couleur du contenu.
Points
Négatifs :
- Encore
une fois, on retrouve le gros point faible de tous les Dragons d’Or,
c’est-à-dire, le système de combat qui fait complètement place au hasard :
ici, l’habileté n’entre pas en compte et même face à de faibles adversaires,
vous pouvez passer de vie à trépas.
-
Autre point faible récurant de la série : sa durée de vie. 300
paragraphes, c’est peu même si l’aventure est captivante.
-
Bon, je reconnais que malgré l’originalité du lieu où se déroule l’aventure,
l’intrigue reste plutôt simpliste : on cherche un trésor tout en
souhaitant se venger d’un vieil ennemi. On a déjà trouvé plus complexe… mais
bien pire aussi.
Ma
note : 7,5/10
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