LES
GUERRIERS DE L’HIVER
La
prophétie était sans équivoque. A la mort des trois rois, le monde serait
plongé dans le chaos, et tous les démons bannis au cours des âges
réapparaîtraient pour que règnent les ténèbres. Deux rois sont déjà morts et le
troisième, encore dans le ventre de la jeune reine de Ventria est sur le point
de naître. Malgré sa grossesse avancée, la reine a pu s'enfuir. Mais elle n'a
fait que retarder l'inévitable. Car nul ne peut plus s'opposer aux armées
démoniaques qui la pourchassent. À moins que trois guerriers ne viennent
changer la donne. Trois héros de Drenaï : Nogusta, le maître épéiste, Kebra
l'archer légendaire et Bison, le colosse au grand cœur. Le sort de l'empire
repose sur leurs talents. Pourront-ils sauver le futur roi dans ce monde en
prise à la tourmente ? Il y a quarante ans, sans doute, mais aujourd'hui, à
l'hiver de leur vie...
Les Guerriers de l’Hiver
Auteur
: David
Gemmell
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Première
Parution : 1997
Edition
Poche : 17 mai 2012
Titre en
vo : Winter
Warriors
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Alain
Névant
Editeur : Milady
Nombre
de pages : 450
Mon
avis : Ce fut naturellement que je m’étais
lancer dans la lecture du célèbre Cycle
de Drenaï du regretté David Gemmell par le biais de son premier roman, le
cultissime Légende,
et donc, aujourd’hui, au bout de quelques mois, j’achève donc ce qui restera à
jamais comme étant le meilleur cycle de l’auteur britannique, ce, avec un roman
qui se sera avéré être une excellente surprise, Les Guerriers de l’Hiver.
Alors bien sur, une fois de plus, comme lors de chaque bouquin de Gemmell, on a
l’impression de lire, plus ou moins, la même chose et dès les premières pages,
le lecteur, habitué, sera en terrain familier avec des héros vieillissants sur
le retour qui se trouvent face a une menace supérieure en nombre et quasiment
invincible. De plus, même si tous ces romans peuvent se lire de façon
indépendante, Drenaï, c’est avant toute chose un cycle et l’on
retrouve des allusions diverses a bien d’autres œuvres de l’auteur, cependant,
malgré ce que les détracteurs de Gemmell estiment être un manque d’originalité,
force est de constater que, une fois de plus, si la mayonnaise est connue pour
ne pas dire archi-connue, elle n’en reste pas moins excellente et toujours
aussi savoureuse. Alors ici, l’on suit les destinés de trois vieux soldats mis
en retraite contrains et forcés, trois hommes au crépuscule de leur vie mais
qui vont devoir encore, une dernière fois, se battre dans ce qui sera leur plus
grand combat. Trois hommes, trois héros ? Non, bien davantage car l’une
des curiosités de ce roman, c’est qu’il n’y a vraiment pas de héros, ou alors, tout
un tas, car comment ne pas mettre en avant, également, Dagorian, le jeune
officier Drenaï, Ulmenetha la prêtresse ou Antikas Karistos, le charismatique
épéiste vantrian ? Ajoutons tout un tas de personnages secondaires hauts
en couleurs et des ennemis qui, comme souvent chez Gemmell, sont fort bien
travaillés et vous comprendrez que, une fois de plus avec cet auteur, le
casting est l’un des points forts du roman. Ajoutons un récit toujours aussi
captivant et quelques petits points communs avec Le
Lion de Macédoine, pour ce qui est des univers parallèles
et des habitants de ceux-ci et vous comprendrez que, une fois de plus, avec
ces Guerriers de l’Hiver, David Gemmell nous offre une œuvre qui
certes, ne brille peut-être pas pour son originalité, mais qui n’en reste pas
moins captivante et dans la lignée de ce que cet auteur a toujours fait au
cours de sa vie.
Points
Positifs :
- Du
Gemmell on ne peut plus classique avec ses traditionnels thèmes de
prédilections mais, et c’est ce mais qui change tout, force
est de constater que l’intrigue, une fois de plus, est diablement captivante et
que l’on lit ce roman d’une traite.
-
Tout un tas de protagonistes hauts en couleurs, pas vraiment de héros mais des
figures à la fois charismatiques et réussies : bien entendu, le trio de
héros vieillissants, Nogusta, Kebra et Bison s’imposent naturellement,
cependant, s’il y en a bien un qui marque les esprits, c’est Antikas Karistos qui,
d’éventuel antagoniste, finit par prendre une importance cruciale vers la fin
et possède un charisme fou.
-
Qu’est un homme, comment doit-il réagir face a l’adversité, comment naissent
les légendes, qu’est la vanité humaine face a l’immensité du temps qui passe et
qui efface tout ? Des thèmes déjà abordés par l’auteur mais fort bien
traités ici.
-
Les nombreux points communs avec une autre œuvre de Gemmell : Le
Lion de Macédoine.
Points
Négatifs :
- Comme
d’habitude, les détracteurs de Gemmell trouveront a redire sur le style un peu
simple de ce dernier et sur certains thèmes de prédilections que l’on retrouve
lors de chacun de ses ouvrages. Mais il est vrai que rien ne ressemble plus à
un roman de Gemmell qu’un autre roman de Gemmell.
-
L’histoire est pas mal, je ne le nie pas, les personnages réussis et attachants
mais on passe tout de même une bonne partie de l’intrigue à les suivre dans
leur fuite en avant avec tout un tas d’ennemis sur leur trace. De même, il y a
quelques raccourcis faciles et la fin, pourtant plus longue qu’a l’accoutumer
chez l’auteur, aurait mérité d’être un peu plus longue…
Ma
note : 8/10
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