BROKEN
ARROW
Neil
Young
1
- Big Time (Neil Young) 7:24
2
- Loose Change (Neil Young) 9:10
3
- Slip Away (Neil Young) 8:36
4
- Changing Highways (Neil Young) 2:28
5
- Scattered (Let's Think About Livin') (Neil Young) 4:13
6
- This Town (Neil Young) 2:59
7
- Music Arcade (Neil Young) 3:59
8
- Baby What You Want Me To Do (Jimmy Reed) 8:08
Broken Arrow
Musicien
: Neil
Young
Parution
: 02 juillet 1996
Enregistré : 21
mars 1996 – 17 avril 1996
Durée : 47:02
Genre
: Rock,
Blues
Producteur : Neil
Young
Label
: Reprise
Records
Musiciens :
Neil
Young : chant,
guitares, piano, harmonica
Frank
Sampedro : guitare
rythmique, chœurs
Billy
Talbot : basse,
tambourin, chœurs
Ralph
Molina : batterie,
percussions, chœurs
Mon
avis : Singulièrement, cela faisait une
éternité que je ne vous proposais pas la critique d’un album de Neil Young
alors que celui-ci est, incontestablement – avec David Bowie – mon artiste
préféré, ainsi, il faut remonter aux premiers mois de ce blog et un certain Mirror Ball,
pour trouver trace d’un opus du maitre pour la toute dernière fois. Ainsi, cinq
années plus tard, me voici de retour avec un nouvel album du canadien et,
justement, cela tombe bien puisque celui-ci, Broken Arrow, faisait suite a l’excellent Mirror Ball, sauf que… oui, sauf que, si l’on se doutait bien qu’il
n’allait pas être facile pour Neil Young de se renouveler après sa petite
incartade fructueuse avec Pearl Jam, force est de constater que personne, mais
alors personne ne s’attendait à ce que la déception soit au rendez vous !
Car bon, comment dire… que le sieur Young renoue avec son groupe fétiche, Crazy
Horse, ce n’était pas un problème en soit puisque, depuis les débuts de sa
carrière, le canadien ne cesse d’y revenir, régulièrement. Non, le souci, c’est
l’album en lui-même, nettement inférieur à Mirror
Ball, donc, mais aussi, a quasiment tous les autres opus précédents du
maitre depuis la fin des années 80, ce qui est un sacré problème, il faut en
convenir. Pourtant, Broken Arrow
débutait plutôt bien avec deux longs titres, Big Time et Loose Change,
qui nous montrent un Neil Young assez différent de celui de Mirror Ball, certes, mais qui nous rappelle
presque quelques titres emblématiques des années 70. Hélas, dès le troisième, Slip Away, lui aussi franchement long
avec ses plus de huit minutes, on commence à tourner en rond, à se dire que le
coté sauvage de l’album précédent manque énormément. S’en suivent quatre titres
nettement plus courts, ni bons ni mauvais et là, sincèrement, on commence à
pouvoir parler de déception, déception qui devient évidente avec la dernière
chanson de l’album, une reprise de Jimmy Reed, Baby What You Want Me To Do, enregistrée live mais avec des moyens
techniques tellement pathétiques que certains bootlegs lui sont nettement
supérieurs. Bref, vous l’avez compris, Broken
Arrow, s’il n’est pas complètement mauvais est loin, très loin d’être un
bon album de Neil Young : alternant le moyen et le franchement bof, il
souffre, en plus, de passer après Mirror
Ball, ce qui, forcément, ne pouvait que lui nuire davantage…
Points
Positifs :
- L’ensemble
est loin d’être totalement inintéressant et certains titres ont de quoi ravir les
fans de Neil Young, particulièrement Big
Time et Loose Change, deux longs
morceaux qui nous rappellent le Loner des années 70.
-
Les fans du Crazy Horse seront ravis de retrouver le groupe fétiche de Neil
Young, celui avec qui ce dernier est le plus à l’aise, musicalement parlant.
-
Suivant les gouts personnels de tout à chacun, il se peut que certains
apprécient davantage que moi cet album moins tape à l’œil que Mirror Ball et, quelque part, peut-être
plus conforme a ce que certains se font du canadien.
Points
Négatifs :
-
Un opus plutôt décevant qui, s’il débute plutôt bien – Big Time et Loose Change –
finit par tourner en rond avec, soit des titres trop longs dont la durée est
injustifiée et d’autres trop courts alors qu’ils auraient mieux fait d’être
plus longs…
-
La reprise de Jimmy Reed, Baby What You
Want Me To Do, est enregistrée live mais avec des moyens techniques
tellement ubuesques que certains bootlegs lui sont nettement supérieurs, ce
qui, ma foi, veut tout dire.
-
Difficile de ne pas faire la comparaison avec Mirror Ball qui lui est, à tout point de vu, largement supérieur.
-
L’album le moins réussi du canadien depuis la fin des années 80, ce qui
renforce le sentiment de déception.
Ma
note : 6/10
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