lundi 10 août 2020

BLACK HAMMER – LE MEILLEUR DES MONDES


BLACK HAMMER – LE MEILLEUR DES MONDES

Maintenant qu'ils savent comment ils se sont retrouvés coincés dans la ferme qui les a si longtemps retenus prisonniers, les héros se retrouvent avec tout ce qu'ils voulaient à leur disposition. Mais quelque chose cloche, et il faudra toute la volonté du nouveau Black Hammer pour réunir l'équipe entière et constater que de nombreuses révélations vont une fois de plus drastiquement changer leur monde.


Black Hammer – Le Meilleur des Mondes
Scénario : Jeff Lemire, Ray Fawkes
Dessins : Dean Ormston, Dustin Nguyen, Matt Kindt, Mike Allred, Davíd Rubín, Ray Fawkes, Nate Powell, Rich Tommaso, Emi Lenox
Encrage : Dean Ormston, Dustin Nguyen, Matt Kindt, Mike Allred, Davíd Rubín, Ray Fawkes, Nate Powell, Rich Tommaso, Emi Lenox
Couleurs : Davíd Rubín, Rich Tommaso, Ray Fawkes, Dave Stewart, Sharlene Kindt
Couverture : Dean Ormston
Genre : Super-Héros, Fantastique
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Black Hammer – Age of Doom
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 01 janvier 2020
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 03 juillet 2020
Nombre de pages : 232

Liste des épisodes
Black Hammer – Age of Doom 6-12
Black Hammer – Streets of Spiral

Mon avis : Paru dans nos vertes contrées a la fin d’année 2017, Black Hammer, œuvre du sieur Jeff Lemire pour le scénario et de Dean Ormston pour les dessins aura confirmer, au fil des albums, tout le bien que l’on pensait de ce qui est bel et bien un fort bel hommage a la Justice League de chez DC, les protagonistes de Black Hammer étant, bien entendus, calqués sur les icones de la Distinguée Concurrence. Ainsi, entre trois albums principaux et deux one-shot plutôt réussis – Doctor Star et le Royaume des Lendemains Perdus et Sherlock Frankenstein & la Ligue du Mal – nous flirtions, depuis les débuts, avec une œuvre qui, certes, ne bouleversera nullement l’histoire des comics, loin de la, mais qui n’en restait pas moins suffisamment plaisante pour ravir les amateurs du genre qui souhaiteraient découvrir une histoire de super-slips qui sort un peu de l’ordinaire. Et donc, après un troisième volume riche en révélations, pour le moins surprenantes, au demeurant, nous attendions avec impatience la suite, histoire de voir ce qu’allait nous proposer le sieur Lemire et, ma foi, il en aura fallut du temps, presque un an – Covid oblige – mais bon, disons que le jeu en aura valut la chandelle, du moins, pour les fans de la saga, bien évidement, cette conclusion portant en elle toutes les qualités et les défauts de ce comic depuis ses débuts… En effet, si la manière dont Jeff Lemire amène la conclusion de son intrigue est, pour le moins, plutôt bonne dans l’ensemble, force est de constater que tout cela manque un peu de panache par moments : l’ensemble n’est pas mauvais, certes, ce serait plutôt le contraire, mais bon, je ne sais pas, il y a comme un petit je ne sais quoi qui fait que, une fois de plus, j’ai trouver tout cela sympa mais sans plus. Ainsi, Lemire nous a proposer, avec Black Hammer, une œuvre pour le moins plaisante, un bel hommage aux figures marquantes de chez DC et ce, en nous offrant une intrigue originale ainsi qu’un univers qui l’est tout autant, mais bon, quand je pense un peu a la concurrence actuelle et a certaines autres séries, il est clair que nous sommes ici, un ton en-dessous – même si les critiques sont, pour le moins, plutôt élogieuses. Bref, une conclusion acceptable pour Black Hammer, une série qui, malgré tout, promettait peut-être un peu plus lors de ses débuts… après, ce n’est que la fin du premier cycle et je suis bien curieux de voir ce que pourrait donner un second, même si, au vu du final, on se demande si celui-ci soit véritablement nécessaire ?!


Points Positifs :
- Une bonne conclusion, plutôt bien trouvée, et qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de Black Hammer depuis ses débuts. Une fois de plus, Jeff Lemire fait preuve d’imagination et de tout son talent et nous livre, ici, quelques épisodes dans la lignée de ses prédécesseurs, c’est-à-dire, fort plaisants à la lecture.
- Pour ce qui est des épisodes de la série principale, Dean Ormston possède un style pour le moins particulier mais qui n’en reste pas moins plaisant, surtout une fois qu’on y est habituer.
- Un casting toujours aussi attachant et que l’on retrouve, une nouvelle fois, avec plaisir.
- La mini encyclopédie, à la fin, fera plaisir aux fans de la saga.

Points Négatifs :
- Si la série principale mérite le détour, je n’en dirais pas autant des épisodes annexes qui, en toute sincérité, ne servent pas à grand-chose et peuvent être qualifié de médiocres. Bref, a part faire plaisir aux fans les plus ultras, les autres, eux, pourront passer leur chemin…
- Black Hammer aura été, jusqu’au bout – enfin, pour ce qui est de ce premier cycle – un comics pour le moins plaisant, cependant, nous sommes loin des meilleurs titres de la concurrence.
- Que de dessinateurs dans ce quatrième album : forcément, pour ce qui est de la cohérence graphique, on repassera et on alterne entre le correct et le franchement bof.
- Une bonne connaissance de l’histoire des comics me semble un plus pour apprécier au mieux une œuvre comme Black Hammer.

Ma note : 7,5/10

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