mardi 20 août 2019

LE PARRAIN


LE PARRAIN

Don Vito Corleone, « Parrain » de la famille mafieuse Corleone, célèbre le mariage entre Constanzia, surnommée Connie, sa fille, et Carlo Rizzi, un bookmaker, à la fin de l’été 1945, à New York. Conformément à la tradition, aucun Sicilien ne peut refuser un service le jour du mariage de sa fille, ainsi Don Vito Corleone, entouré de son fils aîné Santino Corleone dit Sonny et de son fils adoptif Tom Hagen, futur consigliere de la famille, rencontre plusieurs personnes pour leur accorder des faveurs. D'abord, Amerigo Bonasera demande au Don de venger sa fille qui a été battue, car les tribunaux ne lui ont pas donné justice. Johnny Fontane, filleul de Don Corleone, vient également voir son parrain pour un service. Le crooner souhaite profiter de l’influence de Don Corleone pour faire carrière à Hollywood et obtenir un rôle pour lequel il serait parfait, mais que le producteur Jack Woltz lui refuse en raison de désaccords et du comportement déplacé de Johnny Fontane envers une jeune actrice débutante. Le Don rassure Johnny et décide de faire au producteur « une offre qu’il ne pourra pas refuser ». Pendant le mariage, le plus jeune fils du Don, Michael Corleone, de retour de la Seconde Guerre mondiale, explique à sa petite amie, Kay, qui ignore tout des pratiques et des règles propres au milieu mafieux, la façon violente dont son père règle les affaires avec ses concurrents. Il lui dit que ce sont les méthodes de sa famille, mais pas les siennes.


Le Parrain
Réalisation : Francis Ford Coppola
Scénario : Mario Puzo et Francis Ford Coppola, d'après le roman de Mario Puzo
Musique : Nino Rota
Production : Paramount Pictures-Alfran Productions
Genre : Drame, Gangster
Titre en vo : The Godfather
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais, italien, sicilien, latin
Date de sortie : 15 mars 1972
Durée : 175 mn

Casting :
Marlon Brando : Don Vito Corleone
Al Pacino : Michael Corleone
James Caan : Santino « Sonny » Corleone
Richard S. Castellano : Peter Clemenza
Robert Duvall : Tom Hagen
Sterling Hayden : capitaine McCluskey
John Marley : Jack Woltz
Richard Conte : Don Emilio Barzini
Al Lettieri : Virgil Sollozzo « Le Turc »
Diane Keaton : Kay Adams
Abe Vigoda : Salvatore « Sally » Tessio
Talia Shire : Constanza « Connie » Corleone-Rizzi
Gianni Russo : Carlo Rizzi
John Cazale : Frederico « Fredo » Corleone
Rudy Bond : Ottilio Cuneo
Al Martino : Johnny Fontane
Morgana King : Carmela Corleone
Lenny Montana : Luca Brasi
John Martino : Paulie Gatto
Salvatore Corsitto : Amerigo Bonasera
Richard Bright : Al Neri
Alex Rocco : Moe Greene
Tony Giorgio : Bruno Tattaglia
Vito Scotti : Nazorine
Tere Livrano : Theresa Hagen
Victor Rendina : Philip Tattaglia
Jeannie Linero : Lucy Mancini
Julie Gregg : Sandra Corleone
Ardell Sheridan : Madame Clemenza
Simonetta Stefanelli : Apollonia
Angelo Infanti : Fabrizio
Corrado Gaipa : Don Tommasino
Franco Citti : Calo
Saro Urzì : Vitelli
Tom Rosqui : Rocco Lampone
Joe Spinell : Willi Cicci
Don Costello : Victor Stracci
Louis Guss : Joseph Zaluchi
Gabriele Torrei : Enzo

Mon avis : Je ne dirais jamais assez a quel point il peut être bien souvent judicieux de ne pas voir un film pendant des années, de se forcer à essayer de l’oublier, de dire non lors de chaque rediffusion, afin de, lorsque suffisamment de temps se sera écouler, pouvoir à nouveau en apprécier toute la force qui avait fait que, à un moment donné, celui-ci nous avait plu. C’est ce qui c’est tout simplement passé avec Le Parrain, œuvre culte de Francis Coppola qu’il est, inutile il me semble de vous présenter plus en détail. Cependant, avant de vous parler de ce film, je tenais à préciser une chose qui pour moi, a une grande importance et que je pensais devoir être signaler : je connais personnellement des personnes qui ne jurent que par des films sur la mafia, les gangsters etc. Où bien souvent, ceux-ci sont glorifiés de même que leurs activités… Ces mêmes personnes, parfois, poussent le bouchon jusqu’à ne plus voir que par eux. Personnellement, ce n’est pas du tout mon genre cinématographique : mafia, yakusas, gangsters, vendettas et divers trafics du crime organisé ne m’attirent pas le moins du monde, comme l’ultra violence qui en découle ainsi que, de façon plus générale, les films policier et d’action dans le sens large du terme (oui, j’ai une préférence pour le vieil inspecteur Colombo que pour tous ces fiers à bras qui pullulent depuis bien trop longtemps sur nos écrans). Mais arriver à ce point précis, vous vous demandez peut être où je veux en venir, voir, et vous n’aurez pas tort, si je n’aime pas le genre, pourquoi avoir regardé son plus célèbre représentant ? Tout simplement, et tel était le but de ma petite mise au point, pour vous dire que certaines œuvres atteignent parfois un tel degré d’excellence que celles-ci dépassent le genre où elles sont cantonnées et que même les plus réfractaires peuvent les apprécier à leur juste valeur. Et, vous l’avez compris – mais je pourrais aussi citer un autre monument, Il était une fois l’Amérique), Le Parrain en fait indéniablement partit. Alors, je ne rentrerais pas dans les détails d’une intrigue qui à la base n’a finalement pas grand-chose d’original – le fils d’un parrain du crime qui ne veut rien avoir à faire avec les activités de sa famille fini, par la force des choses par basculer petit à petit dans celles-ci et prendre la relève – sauf pour vous dire que, malgré sa simplicité apparente, celle-ci fonctionne à la perfection et que le spectateur, des les premières minutes, se passionne immédiatement pour cette famille Corleone. La faute, ou plutôt devrais-je dire grâce a un Coppola au sommet de son art tant dans la mise en scène que par la réussite incontestable de l’adaptation du roman d’où le film est tiré, Mario Puzo's The Godfather, mais aussi par une musique superbe, dont le thème principal est devenu un classique du genre, mais aussi, car il ne faut pas l’oublier, grâce a la performance remarquable d’acteurs comme Marlon Brando, alors sur le déclin et dont les producteurs ne voulaient surtout pas, et qui rafla au passage un Oscar plus que mérité, Al Pacino, que les producteurs, également, ne voulaient pas en raison, je cite, de sa petite taille et de son manque de notoriété alors, mais aussi Robert Duval et James Caan, tous deux parfaits comme tout le restant d’ailleurs. Alors, le spectateur ne peut, subjuguer par l’intrigue, que se plonger dans cette saga, dramatique et violente par moments, mais qui reflète si bien une certaine histoire occulte de l’Amérique et des liens qui pendant si longtemps lièrent le pouvoir a la Mafia ; après tout, le gouvernement américain ne s’était-il pas lier avec la Cosa Nostra pendant la guerre afin de faciliter le débarquement en Sicile ? Tenez, juste un exemple, un seul que je trouve parfaitement éloquent : comment ne pas voir en ce chanteur protéger par Don Corleone, Franck Sinatra lui-même ? Vous croyez que j’exagère, franchement, c’est que vous êtes bien naïfs alors… Alors certes, oui, je n’aime pas le moins du monde les films sur la Mafia, mais j’apprécie Le Parrain, incontestablement. Certes, ce n’est pas mon film préféré, mais en toute franchise, je sais en reconnaître l’immense valeur et son importance dans l’histoire du cinéma. Un film à voir, tout bonnement…


Points Positifs :
Sans nul doute un des plus grands longs métrages de tous les temps, rien que ça, en tous cas, le film ultime sur la Mafia et les gangsters en général. Complètement inégalable – seul Il était une fois en Amérique tient la comparaison – parfait de bout en bout, Le Parrain est une œuvre que tout amateur de cinéma se doit de voir ne serais-ce qu’une fois dans sa vie, même s’il n’est pas fan du genre.
- La performance de Marlon Brando que l’on peut qualifier, tout simplement, d’exceptionnelle ! Et dire que les dirigeants de Paramount ne voulaient pas de lui…
- Le Parrain dure trois heures mais, a aucun moment, on ne s’ennui tellement on est captiver par l’histoire de cette famille de mafiosos ; aucun temps mort, aucune longueur, aucune scène inutile… j’irais même plus loin, le film aurait put être plus long sans problèmes !
- Si Marlon Brando crève bien évidement l’écran, le reste du casting est largement à la hauteur avec, bien sur, une mention spéciale au alors tout jeune et méconnu Al Pacino – lui aussi, les patrons de Paramount n’en voulaient pas…
- Si vous connaissez un tant soit peu l’histoire du crime organisé aux Etats-Unis, au siècle dernier, vous noterez avec délectation les nombreuses références a des personnages historiques, des lieux, etc. Ainsi, qui n’a pas reconnu Frank Sinatra, les débuts de Las Vegas, les liens entre la Mafia et les politiciens, pour ne citer que quelques exemples !?
- La bande originale de Nino Rota est tout simplement magnifique.
- De très nombreuses scènes et autres dialogues devenus cultes.

Points Négatifs :
- A moins d’être totalement allergique au genre, je ne vois pas ce que l’on peut trouver comme défauts à un tel film ?

Ma note : 10/10

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