mercredi 28 août 2019

THE FRANKENSTEIN CHRONICLES – SAISON 2


THE FRANKENSTEIN CHRONICLES – SAISON 2

Londres, 1827. Un tueur de prêtres sévit et semble avoir une prédilection pour le démembrement de ses victimes, ce qui effraie la population, cependant, la vérité pourrait être encore plus terrifiante… Pendant ce temps, John Marlott, enfermé pendant trois ans dans un hôpital psychiatrique finit par trouver le moyen de s’échapper et n’a plus qu’un seul objectif : se venger de Hervey et retrouver sa piste, celui-ci ayant disparu de la circulation depuis quelques années…


The Frankenstein Chronicles – Saison 2
Réalisation : Benjamin Ross, Barry Langford
Scénario : Benjamin Ross, Barry Langford
Musique : Harry Escott, Roger Goula Sarda
Production : Rainmark Films
Genre : Policier, Fantastique
Titre en vo : The Frankenstein Chronicles – Season 2
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV
Diffusion d’origine : 01 novembre 2017 – 06 décembre 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 45 minutes

Casting :
Sean Bean : John Marlott
Tom Ward : Sir Robert Peel
Richie Campbell : Joseph Nightingale
Ed Stoppard : Lord Daniel Hervey
Vanessa Kirby : Lady Jemima Hervey
Ryan Sampson : Boz
Robbie Gee : Billy Oates
Laurence Fox : Frederick Dipple
Maeve Dermody : Esther Rose
Victoria Emslie : Automaton
Lily Lesser : Ada Byron
Kerry Hayes : Queenie Pickett

Mon avis : Il y a de cela quelques temps, deux semaines pour être plus précis, j’avais eu l’occasion de vous parler de la première saison de The Frankenstein Chronicles, série britannique plutôt sympathique qui nous permettait de retrouver un certain Sean Bean – Boromir dans Le Seigneur des Anneaux et Ned Stark dans Game of Thrones – mais qui, de par ses quelques défauts, restait loin des meilleurs productions du genre. Malgré cela, l’ambiance générale de cette première saison, l’habile mélange entre polar et historique, le tout, mâtiné d’une once de fantastique m’avait laissé une bonne impression, a défaut d’autre chose… Hélas, si ce galop d’essai s’était avéré pour le moins correct, force est de constater que cette seconde saison est loin, très loin même d’être du même niveau… Il faut dire que si dans la première saison, l’intrigue reposait principalement sur une enquête policière qui avait lieue dans le premiers tiers du dix-neuvième siècle, ce qui avait de quoi ravir les amateurs de polars et de récits historiques, avec, comme je l’avais souligner, l’œuvre de Mary Shelley, le fameux Frankenstein ou le Prométhée moderne, dans cette seconde et, apparemment, ultime saison – tout semble le laisser croire même si la fin est plutôt ouverte – force est de constater que l’équilibre à été rompu et que si le coté enquête policière est encore au rendez vous, c’est le fantastique qui a prit le relais, pas qu’un peu, au demeurant, même beaucoup trop selon moi… Ainsi, Sean Bean, alias l’acteur qui interprète toujours des types qui se font tuer, meurt bel et bien à l’issu de la première saison et – sonnez les trompettes – est ressuscité, tel le monstre de Frankenstein, par le cruel et sadique Lord Daniel Hervey ; bref, pour les deux ou trois qui ne suivraient pas, nous avons affaire a un mort vivant ! Soit, admettons. Le problème, c’est qu’en plus de cela, Sean Bean se met à voir les morts, un peu comme Bruce Willis dans Sixième Sens – originalité, quant tu nous tiens – et qu’on finit par comprendre qu’en fait, eh bien, il n’est pas le seul a être revenu de l’au-delà… L’enquête en elle-même, car, pour rappel, il y avait une vague histoire de meurtres de religieux ? Disons que celle-ci est traitée comme une sous-intrigue et qu’elle ne passionne guère les foules, mais le problème principal est tout autre, car oui, aussi incroyable que cela puisse paraitre, il y a pire ! Quoi donc ? L’intrigue en elle-même, tout simplement : peu intéressante, peu crédible, bourré de quelques incohérences majeures et pour le moins navrantes, elle a de quoi laisser le spectateur pour le moins dubitatif, et comme en plus, il y a de nombreuses longueurs tout au long de cette seconde saison – où un épisode de quarante minutes donne l’impression de durer deux heures – vous comprenez a quel point celle-ci ne m’aura pas laisser un souvenir impérissable ; d’ailleurs, ce serait plutôt le contraire ! Bref, vous l’avez compris, si, à mes yeux, la première saison de The Frankenstein Chronicles pouvait valoir le coup, cette seconde, elle, est une véritable catastrophe et m’aura surtout ennuyé et laisser avec la désagréable impression d’avoir perdu mon temps ; comment, l’impression, non, la certitude…


Points Positifs :
- Le plaisir, pour les fans absolus qui avaient adoré la première saison de The Frankenstein Chronicles de retrouver la suite de cette série et, surtout, de connaitre le fin mot de l’histoire.
- S’il y a bien une chose qu’on ne peut pas critiquer dans cette série, c’est la reconstitution historique qui est impeccable – après, les britanniques sont très doués sur ce point là.
- L’utilisation assez réussie du Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley, avec, au passage, quelques clins d’œil a ses adaptations cinématographiques.
- L’automate de Dipple est assez intéressant : en effet, ceux-ci étaient très à la mode au XVIIIème, XIXème siècle…

Points Négatifs :
- L’équilibre entre divers genres qui faisait tout le sel de la première saison est, ici, totalement rompu et l’on nage uniquement dans le fantastique. Du coup, on se moque totalement, ou presque, des crimes des prêtres alors que, tout de même, ceux-ci sont censé avoir un minimum d’importance…
- Que de longueurs au cours de ces six épisodes… Il faut dire que l’on s’ennui fortement devant cette saison où chaque épisode qui dure quarante minutes donne l’impression de durer deux heures ! Une véritable purge par moments…
- Un scénario bourré d’incohérences et qui par dans tous les sens. Qui plus est, par moments, c’est vraiment n’importe quoi : ainsi, on comprend que le sieur Frederick Dipple semble vivre depuis des décennies, si ce n’est un siècle ou deux, puis, quelques minutes plus tard, on apprend que Daniel Hervey a été former par le père du premier ; hein, quoi, comment !?
- Toujours la problématique du cas Joseph Nightingale : il est sympathique, je n’ai rien de personnel contre lui, mais bon, un policier noir dans la Grande-Bretagne des années 1830, vous y croyez ? Fichue discrimination positive…
- Sean Bean voit des morts, un peu comme Bruce Willis dans Sixième Sens ; originalité, quant tu nous tiens…

Ma note : 3/10

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