mardi 27 août 2019

RETURN TO OMMADAWN


RETURN TO OMMADAWN

Mike Oldfield

1 - Return to Ommadawn, Pt. I (Mike Oldfield) 21:10
2 - Return to Ommadawn, Pt. II (Mike Oldfield) 20:56


Return to Ommadawn
Musicien : Mike Oldfield
Parution : 20 Janvier 2017
Enregistré : Décembre 2015 – Novembre 2016
Durée : 42:07
Genre : Rock progressif, World music, Folk
Producteur : Mike Oldfield
Label : Virgin EMI Records

Musiciens :
Mike Oldfield : Steel guitar acoustique, Guitare flamenco, Basse, Basse acoustique, Guitares électriques – Fender Telecaster, Fender Stratocaster, PRS Signature – Mandolines, Banjo, Ukulele, Harpe Celtique, Orgue Vox Continental, Orgue Hammond, Orgue Farfisa, Mellotron, Solina, Clavioline, Piano, Bodhran, Tambours africains, Glockenspiel, Flûtes irlandaises, Effets vocaux dérivés de l'album original Ommadawn, Amplis, Mesa Boogie, Fender Twin Reverb

Mon avis : Dans la série « il m’aura fallut des lustres pour enfin découvrir un musicien », aujourd’hui, c’est Mike Oldfield qui a droit aux honneurs sur ce blog. Bien évidement, pour faire parti de cette catégorie, l’artiste se doit d’être une pointure que je connais depuis toujours ou presque mais que, pour je ne sais quelle raison, jusqu’à alors, je n’avais pas acheté le moindre album. Une hérésie – une de plus – a mon compteur mais comme dirait l’autre, mieux vaut tard que jamais et c’est donc, curieusement, avec le dernier opus en date du sieur Oldfield que je me suis décidé… Un choix singulier, ce, pour deux raisons : déjà, parce qu’on sait bien que, passer la folie créatrice de leur jeunesse, rare sont les musiciens a savoir se renouveler une fois le feu sacré passé, deuxièmement, parce qu’en plus, ce Return to Ommadawn est la suite d’un certain… Ommadawn, un des chefs d’œuvres incontestable de Mike Oldfield est sortit dans les bacs en 1975. Bref, tous les éléments étaient en place pour un beau plantage des familles, or, a ma grande stupéfaction, ce ne fut pas le cas, car oui, j’ai aimé, que dis-je, j’ai adoré cet album ! Alors bien entendu, vu que je suis un parfait néophyte pour ce qui est de la production du sieur Oldfield, il me manque bien des éléments de comparaisons, de même, je me doute bien que Ommadawn est supérieur a Return to Ommadawn, c’est une évidence. Mais si je ne remets pas cela en doute, alors, que doit donc valoir Ommadawn car cette suite… eh ben… franchement, elle est bonne, du moins, l’album est bon, pas un chef d’œuvre, loin de là, mais du rock progressif de nos jours, gratinée de folk et de world music, je ne savais même pas que cela se faisait encore !? Quoi qu’il en soit, avec ce Return to Ommadawn, Mike Oldfield nous prouve de fort belle manière que créer une suite a un de ses plus grands chefs d’œuvres est chose possible – je pense a Jean Michel Jarre et son Oxygène 3 franchement bof – et que oui, certains musiciens, désormais grisonnants, sont encore capables de nous émouvoir avec leur musique, chose que beaucoup d’autres, bien plus jeunes, n’arriveront jamais, mais ceci est une autre histoire…


Points Positifs :
- Sans pouvoir comparer cet album à ce que Mike Oldfield a fait auparavant, et, surtout, au fameux Ommadawn, force est de constater que ce Return to Ommadawn est un bon disque. Deux morceaux, longs de plus de vingt minutes, et qui vous feront voyager loin, très loin, dans un univers de Fantasy du plus bel effet.
- Mike Oldfield est un multi-instrumentaliste de talent et c’est tout de même impressionnant de constater que le bougre joue de tous les instruments sur cet album. Et, quand on voit le résultat, on ne peut que s’incliner en essayant d’imaginer comment il est parvenu à un tel résultat ?!
- La preuve qu’un artiste peut, au soir de sa vie, donner une suite à un de ses chefs d’œuvres sans que cela soit un échec.
- La pochette qui colle parfaitement bien au contenu musical de cet album.

Points Négatifs :
- Je trouve le second titre un poil inférieur au premier.
- Bon, il ne faut pas se voiler la face, si vous n’aimez pas le progressif, si la world music vous indispose, alors, cela ne sert pas a grand-chose de vous lancer dans cet album…
- J’aurai tout de même dut commencer par Ommadawn, ne serais-ce que pour avoir des éléments de comparaisons.

Ma note : 8/10

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