1492
– CONQUEST OF PARADISE
Vangelis
1
- Opening (Vangelis) 1:21
2
- Conquest of Paradise (Vangelis) 4:47
3
- Monastery of La Rábida (Vangelis) 3:39
4
- City of Isabel (Vangelis) 2:16
5
- Light and Shadow (Vangelis) 3:46
6
- Deliverance (Vangelis) 3:28
7
- West Across the Ocean Sea (Vangelis) 2:53
8
- Eternity (Vangelis) 1:59
9
- Hispañola (Vangelis) 4:56
10
- Moxica and the Horse (Vangelis) 7:06
11
- Twenty Eighth Parallel (Vangelis) 5:14
12
- Pinta, Niña, Santa María (Into Eternity) (Vangelis)
13:19
1492 – Conquest of Paradise
Musicien
: Vangelis
Parution
: 14 février 1992
Enregistré : 1992
Durée : 56:44
Genre
: Instrumental,
Electronique, Classique, Bande Originale
Producteur : Vangelis
Label
: Atlantic/WEA
Musiciens :
Vangelis
: synthétiseurs, claviers, guitare basse, percussions,
gamelan, arrangements
Bruno
Manjarres : Guitare
acoustique, chant
Pepe
Martinez : Guitare
acoustique, chant
The
English Chamber Choir : Chœur
Didier
Malherbe : Flute
Francis
Darizcuren : Mandoline, Violon
Mon
avis : Jusqu’à ce jour, je n’avais eu l’occasion
qu’une seule fois de vous parler d’un album du sieur Vangelis, un certain Albedo 0.39,
opus majeur du musicien grec et datant des années 70, c’est-à-dire, époque
bénie où, avec un certain Jean-Michel Jarre et quelques autres, le compositeur
allait imposer la musique électronique. Pour la petite histoire, même si j’avais
été plutôt convaincu par cet album, il ne m’avait guère laissé un grand
souvenir, cependant, je ne désespérais nullement du talent du musicien et, sans
grande surprise, ce fut avec ce qui est, sans aucun doute, son album le plus
connu, un certain, 1492 – Conquest of
Paradise, que je peux enfin dire : oui, j’ai aimé, que dis-je, j’ai adoré
un opus de Vangelis ! Bande originale du film du même nom – plus connu,
sous nos latitudes, sous le titre de 1492
– Christophe Colomb – et qui avait, en tête d’affiche, un certain Gerard
Depardieu, film qui, au demeurant, ne connu guère un grand succès
outre-Atlantique, 1492 – Conquest of
Paradise est davantage qu’une simple bande originale. En effet, alors que, traditionnellement,
ce genre de disques ne sont qu’une compilation de titres que l’on retrouve dans
un film ou un travail de commande dont le résultat n’a pas grand-chose a voir
avec ce que l’on voit à l’écran, ici, Vangelis, plus inspiré que jamais, s’implique
a fond dans le projet – en tant que grand admirateur de Christophe Colomb dont
on célébrait, en 1992, le cinq-centième anniversaire de sa découverte de l’Amérique
– et nous livre un résultat que l’on peut qualifier de, selon les titres,
excellents voir grandioses ! Bien évidement, on passera rapidement sur le
titre phare de l’album, le célèbre Conquest
of Paradise qui connu un succès colossal lors de sa sortie et que tout à
chacun connait : si celui-ci est, bien entendu, le sommet de cette BO, le
reste n’est pas mal non plus et flirte même, par moments, avec des sommets insoupçonnés…
Ainsi, Light and Shadow, West Across the Ocean Sea, Monastery of La Rábida, Hispañola et Moxica and the Horse sont de pures merveilles tandis que Pinta, Niña, Santa María (Into Eternity),
long de plus de 13 minutes, conclut à merveille l’album avec son air hypnotique
tout en confirmant tout le bien que l’on pouvait penser de cet opus que l’on
peut qualifier, sans discussion possible, d’incontournable. Bref, vous l’avez
compris, s’il ne vous fallait essayer qu’un seul opus de Vangelis, c’est 1492 – Conquest of Paradise qu’il vous
faut : quasiment parfait de bout en bout, il ne vous décevra nullement,
bien au contraire, et puis, rien que pour le titre éponyme, véritable chef d’œuvre,
comment pouvoir passer à coté d’un tel opus !?
Points
Positifs :
- Probablement
le meilleur album de Vangelis et, en tous cas, son plus connu. Il faut dire
que, ici, le musicien grec est inspirer comme jamais et nous livre une bande
originale quasiment parfaite de bout en bout, peut-être une des meilleures du
genre. Bref, un incontournable, pour les fans du film, ceux de Vangelis et pour
les autres !
-
Conquest of Paradise est, bien
évidement, le grand moment de cet album, un chef d’œuvre absolu et intemporel qui
n’a rien perdu de son intensité, prêt de trente ans plus tard.
-
Light and Shadow, West Across the Ocean Sea, Monastery of La Rábida, Hispañola, Moxica and the Horse et Pinta,
Niña, Santa María (Into Eternity), sont, indéniablement, de superbes
morceaux qui dévoilent l’immense talent de Vangelis.
Points
Négatifs :
- Si
vous êtes allergiques à la musique électronique ou symphonique, alors, cet album
risque de vous laisser pour le moins dubitatif. Mais bon, cela reste une
affaire de gouts personnels, bien entendu.
-
Un peu bof la jaquette, il faut le reconnaitre…
Ma
note : 8,5/10
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