PENNY
DREADFUL – SAISON 1
Londres,
septembre 1891. Ethan Chandler, un forain américain et fin tireur est repéré
par Vanessa Ives, une femme mystérieuse qui devine son passé tumultueux et lui
demande ses services pour une mission la nuit même. Ils retrouvent Sir Malcolm
Murray dans une fumerie d'opium qui sert de couverture à un nid de vampires.
Grâce aux talents de tireur de Chandler, d'épéiste de Murray et aux pouvoirs
psychiques de Vanessa, ils parviennent à tuer le maître des vampires mais ne
retrouvent pas la personne qu'ils cherchent dans le charnier. Le corps est
amené à un étudiant médecin qui pratique une autopsie minutieuse et découvre
des hiéroglyphes sous la peau de la créature. Le lendemain, Vanessa explique
les événements de la veille à Chandler : Murray et elle ont besoin de lui pour
continuer leurs recherches dans les recoins de la ville où les démons se
terrent. Chandler hésite avant de revenir sur son choix en voyant une mère et
sa fille massacrées chez elles par ce qui semble être un monstre. De son côté,
Murray tente de rallier le jeune légiste à sa cause, ayant repéré chez le jeune
homme une absence de peur et une fascination pour le mystère de la mort. Dans
la soirée, Murray rentre chez lui et surprend sa fille, Mina, elle-même devenue
un vampire. De retour chez lui, le médecin légiste, Victor Frankenstein,
découvre que l'orage a permis de ramener à la vie le corps qu'il gardait dans
son laboratoire secret.
Penny Dreadful – Saison 1
Réalisation
: J.A. Bayona, Coky Giedroyc, James Hawes, Dearbhla
Walsh
Scénario : John
Logan
Musique : Abel Korzeniowski
Production : Desert
Wolf Productions, Neal Street Productions
Genre : Fantastique,
Horreur, Historique
Titre
en vo : Penny Dreadful – Season 1
Pays
d’origine : Etats-Unis, Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : Showtime, Sky Atlantic
Diffusion
d’origine : 11 mai 2014 – 29 juin 2014
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 55 minutes
Casting :
Timothy
Dalton : Sir Malcolm Murray
Eva
Green : Vanessa Ives
Josh
Hartnett : Ethan Chandler
Harry
Treadaway : Dr Victor
Frankenstein
Reeve
Carney : Dorian Gray
Rory
Kinnear : la créature de
Frankenstein
Danny
Sapani : Sembene
Billie
Piper : Brona Croft
Simon
Russell Beale : Ferdinand Lyle
Helen
McCrory : Mme Kali
Hannah
Tointon : Maud Gunneson
Robert
Nairne : le vampire
Alun
Armstrong : Vincent Brand
Olly
Alexander : Fenton
Alex
Price : Proteus, seconde créature
de Frankenstein
David
Warner : Pr Abraham Van Helsing
Olivia
Llewellyn : Mina Harker
Owen
Roe : le colonel Brewster
Anna Chancellor :
Claire Ives
Richard Riddell :
Nathaniel Morris
Noni Stapleton :
Gladys Murray
Xavier Atkins :
Peter jeune
Fern Deacon :
Mina jeune
Gus
Barry : Victor jeune
Mary
Stockley : Caroline
Frankenstein
Mon
avis : Avec Penny Dreadful, pour moi, tout fut a la fois simple et compliqué…
il faut dire que, la toute première fois que j’avais entendu parler de cette
série, ce fut en lisant une critique de cette dernière, sur un blog que j’apprécie
grandement, et que j’avais trouver pour le moins dithyrambique. Forcément, au
vu des nombreuses louanges que j’avais lu a son sujet, l’envie de voir cette
série était pour le moins forte, puis, le temps passa… Il y a quelques mois, j’avais
découvert The
Frankenstein Chronicles, autre série fantastique assez semblable de par
sa conception et, la confusion, a mes yeux, se fit… Forcément, après avoir vu
les deux saisons de celles-ci, j’étais pour le moins dubitatif au vu du
résultat final, loin, selon moi, de justifier tous les louanges que j’avais lu
a son sujet, sauf que… sauf que, vous l’avez compris, j’avais confondu les deux
séries et que, enfin, après quelques mois, j’ai put me lancer dans la première
saison de la série que je cherchais ardemment, ce fameux Penny Dreadful et là, comment dire, disons que sans être un chef d’œuvre
absolu – il ne faut pas exagérer – force est de constater que nous avons là une
bonne, que dis-je, une très bonne série ! Il faut dire que,
qualitativement parlant, c’est d’un tout autre niveau ! Déjà, de par les
moyens mis en œuvre, plutôt conséquents, puis, au vu du casting – Timothy
Dalton et Eva Green, principalement – et, bien entendu, du postulat de départ
qui lorgne allègrement du coté de La
Ligue des Gentleman Extraordinaires du grand Alan Moore et qui nous
prouve à merveille que si l’adaptation cinématographique de celle-ci fut une
bouse infâme, une série qui s’en inspire, elle, peut parfaitement parvenir à
ses fins. Ainsi, malgré ce postulat qui n’est certes pas original, on retrouve
donc tout un tas de figures, pour la plupart, tirées d’œuvres fantastiques du XIXème
siècle comme Dorian Gray, Frankenstein et son monstre, Mina Murray, des
vampires, etc. A coté de celles-ci, des personnages inventés mais qui s’inspirent
fortement de figures historiques – après tout, Sir Malcom Murray nous rappelle
grandement l’explorateur Richard Francis Burton – ou fantastiques. Bref, un
beau petit mélange des genres qui nous rappelle la SF de l’époque Victorienne,
Alan Moore et qui, ma foi, s’avère être une fort belle réussite, tant narrative
que visuellement. Car oui, Penny Dreadful
est magnifique, que cela soit par ses décors, sa musique, son ambiance, envoute
et inquiétante à souhait. Bien évidement, tout n’est pas parfait dans cette
série et l’on y retrouve quelques lieux communs et autres facilitées propres au
genre, mais bon, si vous êtes fans de La
Ligue des Gentlemen Extraordinaires, si vous aimez l’époque Victorienne et
les romans fantastiques de cette époque, il vous sera difficile de ne pas être
attirer par cette série décidément, fort attirante. Et puis, rien que pour la
performance oh combien envoutante et extraordinaire d’Eva Green, je pense que
le jeu en vaut grandement la chandelle !
Points
Positifs :
-
Une des meilleures séries fantastiques qu’il m’a été donné de voir depuis bien
longtemps. Assez proche, dans sa conception, de La Ligue des Gentleman Extraordinaires d’Alan Moore, Penny Dreadful est une œuvre assez
captivante qui ravira les amateurs du genre et, plus particulièrement, celles
et ceux qui apprécient ces vieux classiques de la SF de l’époque Victorienne.
-
Si l’ensemble du casting est de qualité et assez bon, je ne peux que mettre en
avant l’excellente prestation d’Eva Green qui est tout bonnement hanté par son
personnage. A la fois sensuelle et halluciné, cette dernière nous étonne tout
au long de la saison et s’avère être le protagoniste principal de cette série.
-
Frankenstein et son monstre, Dorian Gray, des vampires, un loup garou, un vieil
explorateur du continent africain sur le retour et une médium complètement
halluciné. Oui, il y a de quoi faire dans cette première saison de Penny Dreadful.
-
Violent, inquiétant, sensuel et, surtout, captivant de bout en bout. Bref, une
première saison de qualité qui donne envie de découvrir la suite.
-
Une ambiance oppressante et réussie, une bande originale de qualité, des décors
et des costumes qui nous transportent en pleine époque Victorienne. Décidément,
il n’y a rien à redire !
Points
Négatifs :
-
Une certaine facilité narrative par moments avec l’utilisation de quelques
lieux communs propres au genre. Cela est plutôt dommage car, sans cela, Penny Dreadful aurait put approcher
davantage de la perfection.
-
Il faut, bien entendu, apprécier le genre et, surtout, connaitre un peu ses
classiques sur le bout des doigts afin d’apprécier au mieux les nombreuses
références qui parsèment cette série.
-
La mort de Van Helsing est tout simplement ridicule…
Ma
note : 8,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire