GREMLINS
Randall
Peltzer est un inventeur farfelu aux créations allant des plus pratiques aux
plus originales. Originaire de la ville de Kingston Falls, il se rend dans le
quartier de Chinatown à New York, pour tenter de vendre ses inventions et
dénicher un cadeau de Noël original pour son fils Billy. Un jeune Chinois
l'emmène au magasin de son grand-père, M. Wing et faute d'arriver à placer une
de ses inventions comme la salle de bains
de poche, il se prend d'intérêt pour une petite créature à fourrure, un Mogwaï.
Mais M. Wing refuse catégoriquement de vendre le Mogwaï malgré l'offre de deux
cents dollars de Rand. Selon lui, prendre en charge le petit animal entraîne de
trop lourdes responsabilités pour son acquéreur.
Gremlins
Réalisation : Joe
Dante
Scénario : Chris
Columbus
Musique : Jerry
Goldsmith
Production : Amblin
Entertainment, Warner Bros
Genre : Comédie
horrifique, Fantastique
Titre
en vo : Gremlins
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 08 juin 1984
Durée : 105
mn
Casting :
Zach
Galligan : William « Billy » Peltzer, employé de banque,
dessinateur à ses heures
Phoebe
Cates : Kate Beringer, employée de
banque, également serveuse en extra
Hoyt
Axton : Randall « Rand » Peltzer, père de Billy,
inventeur
Frances
Lee McCain : Lynn Peltzer,
mère de Billy, femme au foyer
Judge
Reinhold : Gerald
Hopkins, vice-président de la banque
Polly
Holliday : Ruby Deagle,
cruelle promotrice immobilière
Glynn
Turman : Roy Hanson, professeur de
sciences
Dick
Miller : Murray Futterman, ami de Billy
Jackie
Joseph : Sheila Futterman, femme de
Murray
Scott
Brady : le shérif Frank
Keye
Luke : M. Wing, vieux boutiquier
chinois
Edward
Andrews : M. Corben, le directeur de
la banque
Corey
Feldman : Pete F.
Kenny
Davis : Dorry, le propriétaire du
bar
Chuck
Jones : M. Jones, le client du bar
Jonathan
Banks : Brent, l'adjoint du shérif
Belinda
Balaski : Mme Harris
William
Schallert : Père Bartlett
Joe
Brooks : Dave Mayers, le Père Noël
John
C. Becher : Dr. Molinaro
Jim
McKrell : Lew Landers, le reporter
TV
Don
Steele : Rockin' Ricky Rialto
(voix)
Marvin
Miller : Robby, le robot au salon
de l’invention (voix)
John
Louie : le petit-fils de Mr. Wing
Steven
Spielberg : l'homme en
fauteuil roulant électrique au salon de l'invention
Jerry
Goldsmith : l'homme au
chapeau de cow-boy dans la cabine téléphonique au salon de l'invention
Mon
avis : Indéniablement, Gremlins est l’exemple parfait que l’on
peut sortit lorsque l’on veut démontrer à un public que, décidément, une œuvre qui
nous avait enchanter étant plus jeune, finit, tôt ou tard, par accuser son age
au point même que, bien des années plus tard, en la visionnant en étant plus
agé, on finit par ne plus voir que ses défauts, ou presque… Bien entendu, avec
une telle entrée en matière, je ne vais pas me faire que des amis, bien au
contraire : ainsi, nombreux seront ceux qui vont m’accuser d’hérésie
puisque j’ose m’en prendre a leurs doux souvenirs d’enfance… Mais bon, a un
moment donné, je l’ai aimer ce Gremlins
étant plus jeune, je l’ai vu et revu, a de multiples reprises, alors que j’étais
adolescent et oui, alors, tout en sachant parfaitement que ce n’était pas un
chef d’œuvre, je l’appréciais… mais là, avec 45 ans au conteur et une
expérience de la vie, du cinéma et des gouts qui, forcément, sont tout autres,
comment m’extasier devant cette sympathique comédie horrifique américaine qui
peut se regarder, je ne le nie pas, mais qui est tellement représentative de
son époque, de ses qualités comme de ses défauts, surtout ces derniers, que je
ne peux m’empêcher de me dire que non seulement tout cela a fort mal vieillit
et, franchement, pas qu’un peu. Alors oui, il reste sympathique ce brave Gizmo,
c’est un fait, de même, tous ces fichus Gremlins qui s’en prennent a une ville
et a ses habitants, cela nous donne l’occasion d’assister a quelques scènes
franchement rigolotes, je ne le nie pas, mais bon, si l’on peut sourire devant
les nombreuses références cinématographiques qui parsèment ce film, si l’on
peut, pour peu que l’on ai garder une âme d’enfant – et, forcément, avoir connu
les années 80 – renouer avec un certain plaisir devant cette comédie si
plaisante a l’époque, force est de constater qu’entre un scénario simpliste et
bancal, des protagonistes stéréotypés au possible et tout un tas d’incohérences,
Gremlins n’est pas un grand film.
Efficace, a sa manière, pour son époque, mais terriblement vieillot et ayant
bien souffert du passage du temps : eh oui, certaines œuvres sont
intemporelles, d’autres non…
Points
Positifs :
- Un
des films les plus marquants, du moins dans son genre, des années 80 avec les qualités
et les défauts qui vont avec : il faut reconnaitre qu’a l’époque, Gremlins fut un énorme succès et aura marqué
toute une génération et je n’ai pas honte d’admettre que je faisais partit de celle-ci.
-
Je ne peux pas nier que l’on rigole pas mal en regardant ce Gremlins et que, voir toutes ces fichues
bestioles s’en prendre aux habitants, désemparés, d’une petite bourgade perdue
de l’Amérique profonde a quelque chose de jouissif.
-
Certes, nous avons affaire a des effets spéciaux d’un autre temps, cependant,
ce n’est pas par ces derniers que ce film est critiquable puisque, dans l’ensemble,
ces derniers restent terriblement efficace – surtout si vous êtes suffisamment
agés pour y être habitués.
-
Gizmo reste toujours aussi mignon, c’est un fait.
Points
Négatifs :
- Que
cela plaise ou nom, Gremlins accuse énormément
son âge et, avec du recul, il apparait que ses défauts se font plus ressentir
au visionnage, comme ce scénario très simpliste et souvent incohérent, ce
manque de réaction des autorités face a la menace ou même cette débilité
traditionnelle qui fait que deux jeunes adultes, a eux seuls, finissent par
sauver une situation fortement compromise…
-
Oui, on rigole devant certaines films de ce film, cependant, là aussi, en étant
plus agé, comment ne pas reconnaitre que ces blagues sont davantage du niveau
pipi / caca qu’autre chose !?
-
Certes, c’est une comédie destinée au grand public, mais bon, il n’y a pas eu
davantage de morts que cela ?
Ma
note : 6/10
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