dimanche 24 novembre 2019

LA MÉTROPOLE DE LA PEUR


LA MÉTROPOLE DE LA PEUR

Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Vous avez pour mission de retrouver la Pierre de la Sagesse de Tahou, enfouie depuis des siècles au cœur d'une métropole souterraine dont l'accès risque d'être difficile – pour ne pas dire impossible. En effet, vos ennemis jurés, les Seigneurs des Ténèbres, redoublent d'efforts pour contrarier vos plans et menacent d'envahir la ville où se trouve précisément l'objet de votre quête. Il vous faudra donc les prendre de vitesse et rivaliser d'adresse et de ruse pour pouvoir pénétrer dans l'antique cité avant que les légions ennemies ne déclenchent l'offensive. Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.


La Métropole de la Peur
Série : Loup Solitaire n°9
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Brian Williams
Illustration de la couverture : Pierre-Marie Valat
Titre original : The Cauldron of Fear
Traduction : Pascale Hervieux
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : novembre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350

Mon avis : La première chose qui saute aux yeux, avant même de se lancer dans cette neuvième aventure de cette superbe saga qu’est Loup Solitaire, ce sont les dessins. En effet, désormais, il faudra faire sans Gary Chalk, partit pour d’autres yeux et si son successeur, Brian Williams, n’est pas un manchot pour ce qui est de son coup de crayon, force est de constater que le fan de la première heure ne pourra que regretter l’absence de l’un des cofondateurs de ce qui est, sans nul doute, une des meilleures séries de Livres dont vous êtes le Héros. Première mauvaise nouvelle, donc, ce qui, bien évidement, n’arrange pas les affaires d’un second cycle qui, depuis ses débuts, a toujours autant de mal à atteindre la quasi-perfection du premier… D’ailleurs, sur ce point, il ne faut pas se faire d’illusions : La Métropole de la Peur, aussi sympathique soit-il, reste fort loin des meilleures heures de la saga, finalement, dans la lignée volumes précédents qui, dans l’ensemble, possèdent de bonnes idées mais qui, pour tout un tas de raisons, ont un peu de mal à marquer les esprits comme ceux du premier cycle de Loup Solitaire. Cela est pourtant dommage car La Métropole de la Peur est une aventure plaisante et que certains passages sont, incontestablement, réussis : ainsi, l’exploration de la citée oubliée est bonne, mais terriblement courte, quand a l’affrontement face aux hordes d’invasion après qu’on ait trouvé la Pierre de la Sagesse, indéniablement, en plus de nous surprendre, est une des grandes réussites de ce volume. Hélas, tout cela n’est pas suffisant pour nous enlever l’impression que Joe Dever, malgré son indéniable talent de compteur et ses bonnes idées, aurait put mieux faire. Peut-être pour la prochaine fois ?


Points Positifs :
- Une aventure assez réussie dans l’ensemble et qui marque les esprits par le biais de deux moments forts : l’exploration des ruines de la citée oubliée et, bien entendu, l’affrontement face aux troupes d’invasion pour un final haut en couleur.
- Les créatures que l’on rencontre dans ce volume sortent un peu de l’univers habituel de la série – je pense aux hommes crocodiles, aux goules ou au dragon. De même, le Zakhan Zimah de Vassagonie, aux pouvoirs impressionnants, est un adversaire de taille – peut-être un peu trop si vous n’avez pas les armes nécessaires…
- Le plaisir de retrouver ce brave Banedon qui nous accompagne une bonne partie de l’aventure.
- Contrairement au volume précédent, on ressent, ici, la menace des Maîtres des Ténèbres.
- Même si Gary Chalk s’en est allé, il faut reconnaitre que son successeur, Brian Williams, s’en sort assez bien – après, il faut s’habituer au changement de style.

Points Négatifs :
- Sans vouloir être désobligeant envers Brian Williams – surtout que ce dernier n’est pas un mauvais dessinateur – Loup Solitaire sans Gary Chalk, cela fait bizarre et il faudra un certain temps pour s’y habituer…
- Vraiment dommage que l’aventure ne soit pas plus longue car il y avait de quoi faire beaucoup mieux : l’exemple le plus parlant étant l’exploration de la citée, beaucoup trop courte selon moi.
- Encore une couverture que l’on peut qualifier de bof.

Ma note : 7/10

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