THE
WALL
Pink
Floyd
1
- In the Flesh? (Roger Waters) 3:19
2
- The Thin Ice (Roger Waters) 2:29
3
- Another Brick in the Wall, Part I (Roger Waters) 3:10
4
- The Happiest Days of Our Lives (Roger Waters) 1:51
5
- Another Brick in the Wall, Part II (Roger Waters) 3:59
6
- Mother (Roger Waters) 5:36
7
- Goodbye Blue Sky (Roger Waters) 2:48
8
- Empty Spaces (Roger Waters) 2:08
9
- Young Lust (Roger Waters, David Gilmour) 3:30
10
- One of My Turns (Roger Waters) 3:37
11
- Don't Leave Me Now (Roger Waters) 4:16
12
- Another Brick in the Wall, Part III (Roger Waters) 1:15
13
- Goodbye Cruel World (Roger Waters) 1:14
14
- Hey You (Roger Waters) 4:42
15
- Is There Anybody Out There? (Roger Waters) 2:40
16
- Nobody Home (Roger Waters) 3:25
17
- Vera (Roger Waters) 1:33
18
- Bring the Boys Back Home (Roger Waters) 1:27
19
- Comfortably Numb (Roger Waters, David Gilmour) 6:24
20
- The Show Must Go On (Roger Waters) 1:35
21
- In the Flesh (Roger Waters) 4:17
22
- Run Like Hell (Roger Waters, David Gilmour) 4:24
23
- Waiting for the Worms (Roger Waters) 3:58
24
- Stop (Roger Waters) 0:30
25
- The Trial (Roger Waters, Bob Ezrin) 5:20
26
- Outside the Wall (Roger Waters) 1:43
The Wall
Musicien
: Pink
Floyd
Parution
: 30 novembre 1979
Enregistré : Avril
1979 – Novembre 1979
Durée : 81:03
Genre
: Rock
Progressif, Art Rock
Producteur : Bob
Ezrin, David Gilmour, Roger Waters
Label
: Harvest,
Columbia
Musiciens :
Roger
Waters : chant, basse,
guitare acoustique sur Mother et Vera, guitare électrique sur Another Brick in the Wall Part III
David
Gilmour : chant,
guitares électrique et acoustique, basse, séquenceur, synthétiseur, clavinet,
percussions
Nick
Mason : batterie et
percussions
Richard
Wright : piano acoustique
et électrique, orgue Hammond, synthétiseur, clavinet, pédales basse
Freddie
Mandel : orgue Hammond
(sur les deux In the Flesh)
Joe
(Ron) di Blasi : guitare
classique (sur Is There Anybody Out
There?)
Lee
Ritenour : guitare
rythmique (sur One of My Turns) et
guitare acoustique (sur Comfortably Numb)
Bob
Ezrin : producteur,
arrangements, orchestrations, piano, harmonium, orgue Hammond, synthétiseur,
chœurs
James
Guthrie : coproducteur,
ingénieur du son, percussions, synthétiseur (sur Empty Spaces), séquenceur et batterie (sur The Happiest Days of Our Lives)
Bobbye
Hall : congas et
bongos sur Run Like Hell
Trudy
Young : voix dans le
rôle de la groupie sur One of My Turns
Harry
Waters : voix enfantine
sur Goodbye Blue Sky
Chris
Fitzmorris : voix masculine
au téléphone à la fin de Young Lust
Jeff
Porcaro : batterie (sur Mother)
Joe
Porcaro : caisse claire
(sur Bring the Boys Back Home)
Frank
Marrocco : concertina
(sur Outside the Wall)
Trevor
Veitch : mandoline (sur
Outside the Wall)
Larry
Williams : clarinette
(sur Outside the Wall)
Enfants
de l'Islington Green School : chœurs (sur Another Brick in the
Wall, part II)
Bruce
Johnston : chœurs
Joe
Chemay : chœurs
Jon
Joyce : chœurs
Stan
Farber : chœurs
Jim
Haas : chœurs
Toni
Tennille : chœurs sur The Show Must Go On et Waiting For The Worms
Vicki
Brown : chœurs sur The Trial
Clare
Torry : chœurs sur The Trial
New
York Opera : chœurs
New
York Orchestra : cordes
Mon
avis : En un peu plus
de cinq ans et demi d’existante du Journal
de Feanor, je n’ai guère eu l’occasion de vous parler d’énormément d’albums
de Pink Floyd, sans nul doute, un des plus grands groupes de tous les temps,
ce, tous genres confondus et qui auront réussi, tout au long de leur carrière,
a nous pondre quelques opus que l’on peut qualifier d’authentiques chef d’œuvres.
Ainsi, dans le désordre, sur ce blog, j’ai eu le plaisir de vous proposer les
critiques de The
Dark Side of the Moon, Wish
You Were Here, Atom
Heart Mother et de The
Piper at the Gates of Dawn, ce qui, au vu de l’importance du groupe,
est peu, très peu même… Mais enfin, aujourd’hui, j’aborde le cas de ce qui est,
sans aucune contestation possible, leur album le plus connu aux yeux du grand
public, le fameux et célébrissime… The
Wall ! Bon, reconnaissons immédiatement qu’ici, nous abordons tout
bonnement ce qu’il faut bel et bien appeler un monument de la musique populaire
de la fin du vingtième siècle, un truc énorme, incontournable, connu de tous,
ou presque, y compris de celles et ceux qui n’aiment pas le groupe. Bien
entendu, pour cela, il y a un certain Another
Brick in the Wall, Part II, énorme tube au tournant des années 80 et qui
est, sans aucun doute, la chanson la plus connue de Pink Floyd. Pourtant,
limiter The Wall a cette chanson,
aussi bonne soit-elle, serait franchement réducteur car cet album va bien
au-delà d’un simple titre voir même d’une simple flopée de bonnes chansons – il
y en a des franchement bien ici comme In
the Flesh ?, Mother, Comfortably Numb, Run like Hell et quelques autres. Non, The Wall, c’est avant toute chose, l’aboutissement absolu de la mégalomanie
de Roger Waters, un truc funeste, autodestructeur, génial et complètement barré
à la fois et qui est, sans aucun doute possible, la preuve évidente que l’on
peut être un génie absolu et le plus parfait des connards ! Car oui, mille
fois oui, Roger Waters qui, déjà dans Animals,
avait pris le contrôle du groupe, va pousser encore plus loin ses délires jusqu’au
boutiste, martyrisant ses comparses, imposant Bob Ezrin à la production et, au
passage, virant le pauvre Richard Wright avant la fin même de l’enregistrement
de l’album – celui-ci revenant, sur la tournée, en tant que musicien accompagnateur,
ce qui est un comble pour un des membres fondateurs du groupe ! Se méfiant
de tout le monde, en commençant par David Gilmour a qui il ne laissera que
quelques miettes – mais quelles miettes ! – Waters décide de tout, impose
ses choix, sa vision et, alors qu’on aurait put craindre le pire, le résultat
est… tout simplement exceptionnel, The
Wall étant un énormissime album qui, au demeurant, aura même dépassé le
simple stade de la musique – il faudra d’ailleurs, qu’un jour, je m’attèle au
visionnage du film. Bref, vous l’avez compris, avec The Wall, Roger Waters signe, quasiment a lui tout seul – mais bien
aidé par un David Gilmour divin a la guitare – le dernier chef d’œuvre de Pink
Floyd, cependant, comme le bougre était ce qu’il est et, par ailleurs, continu
à l’être toujours, par son despotisme et sa paranoïa, il finira par tuer le
groupe, ses comparses finissant par continuer sans lui a son grand dam,
entrainant, accessoirement, une longue lutte devant les tribunaux, mais bon,
tout cela, bien évidement, est une toute autre histoire qui, bien évidement, n’a
absolument pas sa place par ici…
Points
Positifs :
- Un
des monuments de la musique populaire du vingtième siècle et, accessoirement,
un des meilleurs albums de Pink Floyd : complètement barré, grandiloquent,
presque parfait de bout en bout, porteur de la vision mégalomane d’un homme,
Roger Waters, plus génial que jamais, The
Wall est un incontournable absolu qui aura traumatiser toute une génération
de fans et qui aura marquer son époque !
-
A la fois compositeur de génie et parfait connard, Roger Waters joue les petits
dictateurs ici, s’impose totalement au détriment de ses comparses, cependant,
au vu du résultat, la mayonnaise prend de superbe façon et l’on doit
reconnaitre que le bougre, aussi mégalomane fut-il, accoucha d’un opus
grandiose.
-
Another
Brick in the Wall, In the Flesh ?, Mother, Run like Hell et, surtout, Comfortably
Numb, sont de superbes chansons.
- David Gilmour n’a droit, a priori, qu’a quelques
restes sur cet album, cependant, au vu de sa performance à la guitare, force
est de constater que The Wall lui
doit énormément.
-
Des thématiques fortes sont abordées ici : abandon, isolement, critique du
système scolaire britannique et de la société en générale, difficulté à
communiquer, etc.
- Le dernier grand album de Pink Floyd, rien que
pour cela, le jeu en vaut la chandelle.
Points
Négatifs :
-
Il faut tout de même adhérer à cette vision cauchemardesque et sans espoir qui
transparait tout au long de l’album. Il est évidant que The Wall n’est pas un opus à mettre entre toutes les mains…
- Le
début du second disque – The Wall est
un double album – est peut-être un poil moins abouti ?
Ma
note : 9/10
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