CARNIVAL
ROW – SAISON 1
À
la suite d'une guerre perdue par l'alliance face au Pacte, de nombreux êtres
féeriques durent fuir leurs royaumes et émigrer dans la république humaine de
Burgue. Dans cette société victorienne, les Critchs – Fées, Pucks, Kobolds, Centaures,
Loups-Garous, Drows, etc. – sont mal acceptés et accusés de tous les maux. Un
policier tente d'élucider une série d’agressions commises à l'encontre des
êtres féeriques. Il est aidé d'une fée, nouvellement arrivée au Burgue, qu'il a
bien connue lorsqu'il était soldat.
Carnival Row – Saison 1
Réalisation
: René Echevarria, Travis Beacham
Scénario
: René Echevarria, Travis Beacham
Musique : Nathan
Barr
Production : Legendary
Television, Amazon Studios
Genre : Fantastique
Titre
en vo : Carnival Row – Season 1
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Prime Video
Diffusion
d’origine : 30 août 2019
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 52 minutes
Casting :
Orlando
Bloom : Rycroft « Philo » Philostrate
Cara
Delevingne : Vignette
Stonemoss
Simon
McBurney : Runyan
Millworthe
David
Gyasi : Agreus Astrayon
Tamzin
Merchant : Imogen
Spurnrose
Andrew
Gower : Ezra Spurnrose
Karla
Crome : Tourmaline Larou
Arty
Froushan : Jonah
Breakspear
Indira
Varma : Piety Breakspear
Jared
Harris : Absalom Breakspear
Caroline
Ford : Sophie Longerbane
Alice
Krige : Aoife Tsigani
Ariyon
Bakare : Darius Sykes
Waj
Ali : Officier Berwick
Jamie
Harris : Sergeant Dombey
Maeve
Dermody : Portia Fyfe
Tracey
Wilkinson : Afissa
Mark
Lewis Jones : Magistrat
Flute
Leanne
Best : Madame Moira
Chloe
Pirrie : Dahlia
Scott
Reid : Quilliam « Quill »
Erika
Starkova : Aisling
Querelle
Mon
avis : Un peu dépité, depuis quelques
semaines, par mon manque d’intérêt vis-à-vis des séries que me proposait Netflix, j’ai eu l’excellente idée de
prendre un abonnement Amazon Prime
afin de pouvoir découvrir tout un tas de titres qui avaient attiré mon
attention depuis pas mal de temps… Et donc, histoire de bien débuter, j’ai
choisis cette première saison de Carnival
Row, sans nul doute une des séries qui m’avait le plus taper dans l’œil,
ce, pour un résultat qui ne m’aura nullement déçu, bien au contraire ! Il faut
dire que cette plongée dans un univers mélangeant une ambiance que l’on peut
qualifier de Victorienne a tout un tas d’éléments fantastiques pour le moins innatendu
– dans ce monde a la fois semblable et éloigné du notre, les créatures
féériques existent bel et bien – avait de quoi me plaire, ce, pour de multiples
raisons : pour ce mélange des genres, donc, bien entendu, pour Orlando
Bloom que j’ai pris plaisir à retrouver après l’avoir découvert il y a de cela,
sensiblement, deux décennies dans l’adaptation cinématographique du Seigneur
des Anneaux, pour le plaisir de me plonger dans une œuvre franchement
plaisante et absolument pas prise de tête qui allait me faire quitter un
quotidien que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, de morose. Et, ma
foi, le résultat fut bon, franchement bon même car si Carnival Row n’est pas un chef d’œuvre absolu – il ne faut pas
exagérer non plus – force est de constater qu’il possède suffisamment d’éléments
pour en faire un incontournable du genre et que cette première saison est une
réussite. Ainsi, entre une intrigue plutôt intelligente qui nous tient en
haleine tout au long des huit épisodes, un univers plutôt crédible où les
créatures féériques ne dénotent nullement, des protagonistes hauts en couleurs,
des décors de qualité et une photographie enchanteresse, moult éléments de qualité
sont au rendez vous pour satisfaire l’amateur du genre. Coté acteurs, il n’y a
rien à redire surtout que le casting est de qualité mais le plus étonnant dans
cette série, c’est sa thématique générale, c’est-à-dire, le parallèle établi
avec notre époque actuelle et la méfiance – pour ne pas dire la haine – de l’autre,
de l’étranger, de celui qui n’est pas comme nous et qui, soit disant, vient
prendre notre travail et dénaturer notre société. Bien évidement, le propos
peut apparaitre comme étant un peu naïf par moments, cependant, dans l’ensemble,
il fonctionne assez bien, du moins, si vous prenez Carnival Row pour ce qu’il est, c’est-à-dire, avant toute chose, un
divertissement et, en aucune manière, une œuvre sérieuse sur la crise des
migrants. Bref, si vous appréciez le fantastique, les œuvres a l’ambiance Victorienne
et si vous souhaitez passer un bon moment, Carnival
Row est fait pour vous, alors, si vous ne l’avez pas encore vu, n’hésitez
pas a franchir le pas, vous ne serez pas déçus, bien au contraire !
Points
Positifs :
-
Dans le genre fantastique, Carnival Row
s’avère être une excellente série qui se démarque par son excellent mélange des
genres puisque, ici, dans une ambiance Victorienne du plus bel effet – un peu
comme dans Penny
Dreadful mais en plus poussé – nous avons le plaisir de découvrir que, mêlé
aux humains, vivent des créatures féériques comme les Fées, les Satyres, les Centaures,
les Kobolds et quelques autres. Bref, un bon postulat de départ.
-
Une intrigue plutôt captivante et qui, si elle semble partir dans tous les sens
au début, s’avère être bien plus maitrisée que prévu, prenant toute sa saveur
dans les deux derniers épisodes, franchement passionnants !
-
Un casting que l’on qualifier, sans peine, de cinq étoiles et qui est pour
beaucoup pour la réussite de cette série : Cara Delevingne, Tamzin
Merchant, Karla Crome, Indira Varma, Jared Harris et, bien sur, Orlando Bloom
qui était un peu perdu de vu depuis bien trop longtemps…
-
Un nombre important de protagonistes qui
marquent les esprits. On pourrait croire que trop de personnages nuisent à l’ensemble
or, il n’en n’est rien.
-
Bien évidement, le spectateur comprendra que, derrière la thématique générale
de cette série, on peut établir le lien avec la crise des migrants, la haine
des étrangers, etc.
-
Effets spéciaux, costumes, décors : la qualité est au rendez vous et, par
moments, on s’y croirait.
Points
Négatifs :
-
Un traitement peut-être un peu trop conventionnel, scénaristiquement parlant.
De même, on peut trouver le parallèle avec la haine des étrangers et la crise
des migrants un peu naïf…
-
Si, dans l’ensemble, les costumes et les effets spéciaux sont de qualité, je
dois reconnaitre que j’ai eu un peu de mal, tout au long des huit épisodes,
avec les ailes pendantes des Fées.
-
Je dois reconnaitre qu’il faut apprécier le fantastique pour adhérer à une œuvre
comme Carnival Row. Mais bon, ici,
nous sommes davantage dans ce que l’on appelle une affaire de gouts personnels…
Ma
note : 7,5/10
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