samedi 5 septembre 2020

CARNIVAL ROW – SAISON 1


CARNIVAL ROW – SAISON 1

À la suite d'une guerre perdue par l'alliance face au Pacte, de nombreux êtres féeriques durent fuir leurs royaumes et émigrer dans la république humaine de Burgue. Dans cette société victorienne, les Critchs – Fées, Pucks, Kobolds, Centaures, Loups-Garous, Drows, etc. – sont mal acceptés et accusés de tous les maux. Un policier tente d'élucider une série d’agressions commises à l'encontre des êtres féeriques. Il est aidé d'une fée, nouvellement arrivée au Burgue, qu'il a bien connue lorsqu'il était soldat.


Carnival Row – Saison 1
Réalisation : René Echevarria, Travis Beacham
Scénario : René Echevarria, Travis Beacham
Musique : Nathan Barr
Production : Legendary Television, Amazon Studios
Genre : Fantastique
Titre en vo : Carnival Row – Season 1
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Prime Video
Diffusion d’origine : 30 août 2019
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 52 minutes

Casting :
Orlando Bloom : Rycroft « Philo » Philostrate
Cara Delevingne : Vignette Stonemoss
Simon McBurney : Runyan Millworthe
David Gyasi : Agreus Astrayon
Tamzin Merchant : Imogen Spurnrose
Andrew Gower : Ezra Spurnrose
Karla Crome : Tourmaline Larou
Arty Froushan : Jonah Breakspear
Indira Varma : Piety Breakspear
Jared Harris : Absalom Breakspear
Caroline Ford : Sophie Longerbane
Alice Krige : Aoife Tsigani
Ariyon Bakare : Darius Sykes
Waj Ali : Officier Berwick
Jamie Harris : Sergeant Dombey
Maeve Dermody : Portia Fyfe
Tracey Wilkinson : Afissa
Mark Lewis Jones : Magistrat Flute
Leanne Best : Madame Moira
Chloe Pirrie : Dahlia
Scott Reid : Quilliam « Quill »
Erika Starkova : Aisling Querelle

Mon avis : Un peu dépité, depuis quelques semaines, par mon manque d’intérêt vis-à-vis des séries que me proposait Netflix, j’ai eu l’excellente idée de prendre un abonnement Amazon Prime afin de pouvoir découvrir tout un tas de titres qui avaient attiré mon attention depuis pas mal de temps… Et donc, histoire de bien débuter, j’ai choisis cette première saison de Carnival Row, sans nul doute une des séries qui m’avait le plus taper dans l’œil, ce, pour un résultat qui ne m’aura nullement déçu, bien au contraire ! Il faut dire que cette plongée dans un univers mélangeant une ambiance que l’on peut qualifier de Victorienne a tout un tas d’éléments fantastiques pour le moins innatendu – dans ce monde a la fois semblable et éloigné du notre, les créatures féériques existent bel et bien – avait de quoi me plaire, ce, pour de multiples raisons : pour ce mélange des genres, donc, bien entendu, pour Orlando Bloom que j’ai pris plaisir à retrouver après l’avoir découvert il y a de cela, sensiblement, deux décennies dans l’adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux, pour le plaisir de me plonger dans une œuvre franchement plaisante et absolument pas prise de tête qui allait me faire quitter un quotidien que l’on peut qualifier, sans exagération aucune, de morose. Et, ma foi, le résultat fut bon, franchement bon même car si Carnival Row n’est pas un chef d’œuvre absolu – il ne faut pas exagérer non plus – force est de constater qu’il possède suffisamment d’éléments pour en faire un incontournable du genre et que cette première saison est une réussite. Ainsi, entre une intrigue plutôt intelligente qui nous tient en haleine tout au long des huit épisodes, un univers plutôt crédible où les créatures féériques ne dénotent nullement, des protagonistes hauts en couleurs, des décors de qualité et une photographie enchanteresse, moult éléments de qualité sont au rendez vous pour satisfaire l’amateur du genre. Coté acteurs, il n’y a rien à redire surtout que le casting est de qualité mais le plus étonnant dans cette série, c’est sa thématique générale, c’est-à-dire, le parallèle établi avec notre époque actuelle et la méfiance – pour ne pas dire la haine – de l’autre, de l’étranger, de celui qui n’est pas comme nous et qui, soit disant, vient prendre notre travail et dénaturer notre société. Bien évidement, le propos peut apparaitre comme étant un peu naïf par moments, cependant, dans l’ensemble, il fonctionne assez bien, du moins, si vous prenez Carnival Row pour ce qu’il est, c’est-à-dire, avant toute chose, un divertissement et, en aucune manière, une œuvre sérieuse sur la crise des migrants. Bref, si vous appréciez le fantastique, les œuvres a l’ambiance Victorienne et si vous souhaitez passer un bon moment, Carnival Row est fait pour vous, alors, si vous ne l’avez pas encore vu, n’hésitez pas a franchir le pas, vous ne serez pas déçus, bien au contraire !


Points Positifs :
- Dans le genre fantastique, Carnival Row s’avère être une excellente série qui se démarque par son excellent mélange des genres puisque, ici, dans une ambiance Victorienne du plus bel effet – un peu comme dans Penny Dreadful mais en plus poussé – nous avons le plaisir de découvrir que, mêlé aux humains, vivent des créatures féériques comme les Fées, les Satyres, les Centaures, les Kobolds et quelques autres. Bref, un bon postulat de départ.
- Une intrigue plutôt captivante et qui, si elle semble partir dans tous les sens au début, s’avère être bien plus maitrisée que prévu, prenant toute sa saveur dans les deux derniers épisodes, franchement passionnants !
- Un casting que l’on qualifier, sans peine, de cinq étoiles et qui est pour beaucoup pour la réussite de cette série : Cara Delevingne, Tamzin Merchant, Karla Crome, Indira Varma, Jared Harris et, bien sur, Orlando Bloom qui était un peu perdu de vu depuis bien trop longtemps…
- Un nombre important de protagonistes  qui marquent les esprits. On pourrait croire que trop de personnages nuisent à l’ensemble or, il n’en n’est rien.
- Bien évidement, le spectateur comprendra que, derrière la thématique générale de cette série, on peut établir le lien avec la crise des migrants, la haine des étrangers, etc.
- Effets spéciaux, costumes, décors : la qualité est au rendez vous et, par moments, on s’y croirait.

Points Négatifs :
- Un traitement peut-être un peu trop conventionnel, scénaristiquement parlant. De même, on peut trouver le parallèle avec la haine des étrangers et la crise des migrants un peu naïf…
- Si, dans l’ensemble, les costumes et les effets spéciaux sont de qualité, je dois reconnaitre que j’ai eu un peu de mal, tout au long des huit épisodes, avec les ailes pendantes des Fées.
- Je dois reconnaitre qu’il faut apprécier le fantastique pour adhérer à une œuvre comme Carnival Row. Mais bon, ici, nous sommes davantage dans ce que l’on appelle une affaire de gouts personnels…

Ma note : 7,5/10

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