THE
ROLLING STONES ROCK AND ROLL CIRCUS
The
Rolling Stones
1
- Mick Jagger's introduction of Rock and
Roll Circus (Néant) 0:25
Artiste :
Mick Jagger
2
- Entry of the Gladiators (Julius Fučík) 0:55
Artiste :
Orchestre
3
- Mick Jagger's introduction of Jethro Tull (Néant)
0:11
Artiste :
Mick Jagger
4
- A Song for Jeffrey (Ian Anderson) 3:26
Artiste :
Jethro Tull
5
- Keith Richards' introduction of The Who (Néant) 0:07
Artiste :
Keith Richards
6
- A Quick One, While He's Away (Pete Townshend)
7:33
Artiste :
The Who
7
- Over the Waves (Juventino Rosas) 0:45
Artiste :
Orchestre
8
- Ain't That a Lot of Love (Homer Banks, Willie Dean « Deanie » Parker) 3:48
Artiste :
Taj Mahal
9
- Charlie Watts' introduction of Marianne Faithfull (Divers)
0:06
Artiste :
Charlie Watts
10
- Something Better (Gerry Goffin, Barry Mann) 2:32
Artiste :
Marianne Faithfull
11
- Mick Jagger's and John Lennon's introduction of The Dirty Mac (Néant)
1:05
Artiste :
Mick Jagger, John Lennon
12
- Yer Blues (John Lennon, Paul McCartney) 4:27
Artiste :
The Dirty Mac
13
- Whole Lotta Yoko (Yoko Ono) 4:49
Artiste :
The Dirty Mac, Yoko Ono, and Ivry Gitlis
14
- John Lennon's introduction of The Rolling Stones (Néant)
0:04
Artiste :
John Lennon
15
- Jumpin' Jack Flash (Mick Jagger, Keith Richards) 3:35
Artiste :
The Rolling Stones
16
- Parachute Woman (Mick Jagger, Keith Richards) 2:59
Artiste :
The Rolling Stones
17
- No Expectations (Mick Jagger, Keith Richards) 4:13
Artiste :
The Rolling Stones
18
- You Can't Always Get What You Want (Mick Jagger, Keith
Richards) 4:24
Artiste :
The Rolling Stones
19
- Sympathy for the Devil (Mick Jagger, Keith Richards)
8:49
Artiste :
The Rolling Stones
20
- Salt of the Earth (Mick Jagger, Keith Richards) 4:57
Artiste :
The Rolling Stones
The Rolling Stones Rock and Roll Circus
Musicien
: The
Rolling Stones
Parution
: 14 octobre 1996
Enregistré : 11
décembre 1968 – 12 décembre 1968
Durée : 59:05
Genre
: Rock,
Blues Rock, Hard Rock
Producteur : Jimmy
Miller, Jody Klein, Lenne Allik
Label
: ABKCO
Musiciens :
Jethro
Tull
Ian
Anderson : chant, flute
Glen
Cornic : guitare basse, harmonica
Clive
Bunker : batterie
Mick
Abrahams : guitare
The
Who
Pete
Townshend : guitare, chant
Roger
Daltrey : chant
Keith
Moon : batterie
John
Entwistle : guitare basse
Taj
Mahal
Taj
Mahal : chant
Jesse
Ed Davis : guitare
Gary
Gilmore : guitare basse
Chuck
Blackwell : batterie
Marianne
Faithfull
Marianne
Faithfull : chant
The
Dirty Mac
John
Lennon : chant, guitare
Eric
Clapton : guitare
Keith
Richards : guitare basse
Mitch
Mitchell : batterie
Yoko
Ono and Ivry Gitlis with The Dirty Mac
Yoko
Ono : chant
Ivry
Gitlis : violon
The
Rolling Stones
Mick
Jagger : chant
Keith
Richards : guitare, guitare acoustique, chant
Brian
Jones : guitare, slide guitare
Bill
Wyman : guitare basse
Charlie
Watts : batterie
Nicky
Hopkins : claviers
Rocky
Dijon : percussions
Mon
avis : Cela faisait
une éternité que je ne vous proposais pas de critique d’un album des Rolling
Stones, indéniablement – avec les Beatles bien sur – le plus grand groupe de
tous les temps. La dernière fois, cela remontait donc a la première année de ce
blog avec celle de Stripped,
excellentissime opus live du groupe et datant de 1995. Et donc, après quelques
années d’absence dans le Journal de
Feanor, nos cailloux reviennent faire un petit tour dans celui-ci avec un
album plutôt méconnu et assez particulier : The Rolling Stones Rock and Roll Circus. Bon, remontons le temps et
replongeons nous dans la très lointaine année 1968, plus précisément, en
décembre : à l’époque, les Stones, à la recherche d’un nouveau concept – c’était
un peu l’époque qui voulait cela – se mettent dans la tête de proposer un
concert un peu particulier pour la télévision où, dans un décor de cirque, ils
inviteraient quelques unes des plus grandes figures de la musique du Swinging
London de l’époque. Ainsi, furent invités The Who, Jethro Tull, Marianne
Faithfull, John Lennon, Yoko Ono, Eric Clapton, Taj Mahal, Ivry Gitlis et Mitch
Mitchell. Le résultat, forcément, était pour le moins alléchant pour les amateurs
du genre sauf que, navrés par leur propre performance qu’ils qualifièrent de
médiocre, les Stones refusèrent que l’émission ne soit diffusée, au grand dam
de bien des générations de fans… Or, presque trois décennies plus tard, alors
que plus personne ne s’y attendait, les Stones se décidèrent enfin a sortir ce
légendaire Rock and Roll Circus, ce,
sur deux formats, le documentaire et, bien entendu, l’album qui nous préoccupe
aujourd’hui… Un beau cadeau pour les fans des Rolling Stones, bien évidement,
mais aussi, dans un sens plus large, de pop musique, ne serais-ce que pour le
coté historique de la chose et la curiosité de voir tout ce beau monde
ensemble. Un beau cadeau, donc, mais dont l’emballage est nettement plus
aboutit que le contenu, il faut le reconnaitre ! Car bon, comment dire…
si, en effet, il est fort plaisant, pour l’amateur, de pouvoir enfin découvrir
ce légendaire concert des Stones et de leurs compères qui fit couler tant d’encre
pendant des décennies, si le super groupe Dirty Mac, composé de John Lennon,
Eric Clapton, Keith Richards et de Mitch Miichell, mérite le détour, s’il y a
quelques bons moments, comment ne pas reconnaitre, à coté de cela, que,
musicalement parlant, ce n’est pas vraiment le Nirvana !? D’ailleurs, n’y
allons pas par quatre chemins, les moins en forme, ce sont les Stones – et de
loin – avec un Brian Jones au bout du rouleau et qui se fera bientôt éjecter du
groupe avant de se noyer dans sa piscine. Une performance moyenne de nos
cailloux, donc, pour ne pas dire fade, tout juste rehaussée par celle des
autres artistes qui, reconnaissons le, ne sont pas non plus exceptionnels.
Alors, l’intérêt de cet album, où est-il ? Eh bien, justement, je vous l’ai
dit précédemment, pour son coté historique indéniable, pour l’attente pour le
moins longue qu’il fallut pour le découvrir – presque trois décennies – et pour,
ma foi, ce fort singulier voyage dans le temps, vers une époque révolue où de
grands noms de la musique pouvaient se réunir pour des expériences aussi
loufoques que celle qu’est, indéniablement, ce Rock and Roll Circus…
Points
Positifs :
-
Le coté historique de cet album est, sans aucun doute possible, sa plus grande
force. Témoignage exceptionnel d’une époque révolue, devenu culte au fil des
années, la sortie de cette émission de télévision pour le moins particulière,
en deux formats – documentaire et album – fut un fort beau cadeau pour les fans
des Stones et ceux de musique populaire de l’époque.
-
Les Rolling Stones, The Who, Jethro
Tull, Marianne Faithfull, John Lennon, Yoko Ono, Eric Clapton, Taj Mahal, Ivry
Gitlis, Mitch Mitchell, Nicky Hopkins… ma foi, que du très beau monde !
- Bien entendu, le point d’orgue de cet album est la
performance de Dirty Mac, supergroupe composé par John Lennon, Eric Clapton,
Keith Richards et Mitch Miichell, et qui interprète un Yer Blues tout simplement exceptionnel !
- Une pochette plutôt réussie, un emballage qui l’est
tout autant et un livret explicatif bourré d’anecdotes et plutôt intéressant. Sur
ce point, on ne se moque pas de nous.
Points
Négatifs :
-
Musicalement, il faut reconnaitre que, en dehors de quelques fulgurances, ici
et la, l’ensemble est plutôt moyen en commençant par les Stones qui sont très
moyens pour ne pas dire fades – ce qui explique pourquoi il fallut presque
trente ans pour que, enfin, le public ne découvre ce concert…
-
Un Brian Jones complètement au bout du rouleau.
-
Les cris hystériques de Yoko Ono, comme d’habitude !
Ma
note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire