8 JOURS
8
JOURS
La
Terre est menacée par un astéroïde d'un diamètre de 60 kilomètres, qui fonce
vers l'Europe et devrait frapper La Rochelle, en France. Les tentatives des
États-Unis pour faire exploser ce dernier à l'aide de missiles nucléaires ou
pour le détourner de la Terre échouent. Les chances de survie en Europe
centrale sont pratiquement nulles, de sorte que beaucoup d’habitants essaient
de fuir. Cependant, les frontières ont été bouclées et les pays voisins où la
survie serait possible n'acceptent plus les réfugiés. Alors qu’il ne reste plus
que huit jours avant la catastrophe, un couple, Uli et Susanne, ainsi que leurs
deux enfants, essayent de fuir en Russie en passant par la Pologne…
8 Jours
Réalisation
: Stefan Ruzowitzky, Michael Krummenacher
Scénario
: Rafael Parente, Peter Kocyla
Musique : David
Reichelt
Production : Neuesuper
GmbH, Sky Deutschland, Medienboard, FFF Bayern
Genre : Catastrophe
Titre
en vo : 8 Tage
Pays
d’origine : Allemagne
Chaîne
d’origine : Sky One
Diffusion
d’origine : 01 mars 2019 – 22 mars 2019
Langue
d'origine : allemand, anglais,
polonais, russe
Nombre
d’épisodes : 8 x 45 minutes
Casting :
Mark
Waschke : Uli Steiner
Christiane
Paul : Susanne Steiner
Fabian
Hinrichs : Herrmann
Nora
Waldstätten : Marion
Murathan
Muslu : Deniz Kara
Devid
Striesow : Klaus
Frankenberg
Luisa-Céline
Gaffron : Nora Frankenberg
Henry
Hübchen : Egon
David
Schütter : Robin
Anna
Lena Klenke : Leonie Steiner
Claude
Heinrich : Jonas Steiner
Thomas
Prenn : Ben
Mon
avis : Avec 8 Jours – 8 Tage en
version originale – nous avons l’exemple parfait d’une série qui partait avec
un postulat de départ pour le moins enthousiasmant et fort prometteur – un astéroïde
va frapper, dans huit petits jours, le continent européen, y rayant toute forme
de vie, que vont faire les protagonistes alors que leur destin est scellé, que
feriez vous a leur place ? – et qui s’avère être, au final, une
monumentale déception ! Car oui, mille fois oui, 8 Jours m’aura déçu et, par ailleurs, pas qu’un peu ! Certes,
une série allemande, il y a de quoi toujours se méfier même si, parfois, il
peut y avoir de bonnes surprises comme, par exemple, la première saison de Barbares
dont je vous ai parler en fin d’année dernière, pourtant, comme je vous le
disais, au vu du postulat de départ, il y avait vraiment, sans avoir besoin de
gros moyens d’ailleurs, de nous pondre quelque chose de bon voir, à la rigueur,
de convenable… Mais non, 8 Jours,
aussi incroyable que cela puisse paraitre, réussit en huit petits épisodes à
tout envoyer valdinguer, a commencer par la cohérence – les protagonistes ont
tous une sacrée tendance à agir n’importe comment ou a contre à rebours de
toute logique – tout en nous proposant une sacrée galerie de personnages tous
plus stéréotypés les uns que les autres : le flic intègre jusqu’au bout,
le politicien véreux qui ne cesse de trahir ses proches, une bande de méchants
tout droit sortit de Hokuto
no Ken, des gamines hystériques que l’on a envie de claquer, des
histoires de tromperies alors que la fin du monde est imminente, une bande de
vieux hippies dont on se demande ce qu’ils font là et, histoire de couronner le
tout, un schizophrène qui se prend pour le Christ ! Ajoutons à cela des
incohérences scénaristiques qui viennent achever le peu de crédibilité de l’ensemble
et vous comprendrez que mon avis final vis-à-vis de ce 8 Jours ne peut être bon, bien au contraire. Cela est tout de même
dommage car l’idée de départ n’était pas mauvaise, mais bon, celle-ci en sera
restée, finalement, à de simples vœux pieux et tout le développement
scénaristique des huit épisodes nous aura confirmé, de la plus terrible des
manières, que, décidément, 8 Jours
aura été, quasiment tout le temps, à coté de la plaque. Dommage car il aurait
été judicieux que cette série nous amène à réfléchir sur notre propre
comportement si jamais il ne nous restait plus que huit jours à vivre…
Points
Positifs :
-
Un postulat de départ plutôt bon et qui, ma foi, peut nous amener à nous
demander ce que l’on ferait si, nous aussi, on se retrouverait a la place des
protagonistes et qui nous resterait plus que huit jours à vivre.
-
S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas critiquer dans cette série, c’est
son casting : certes, les acteurs sont plutôt méconnus chez nous mais bon,
ils font le job dans l’ensemble et c’est le principal.
Points
Négatifs :
-
Un plantage scénaristique total, ce, à tous les niveaux : ainsi, entre des
protagonistes qui agissent n’importe comment, du début à la fin, de nombreuses
incohérences et de trop nombreux personnages et sous intrigues qui n’apportent
strictement rien à l’histoire principale, on se noie très rapidement dans un
grand n’importe quoi…
-
Les protagonistes sont tous plus stéréotypés les uns que les autres, au point
même que la plupart sont de véritables caricatures ambulantes. Franchement, on
se croirait devant une série Z de la pire espèce !
-
L’autre taré qui se prend pour le Christ est, probablement, un des pires
personnages du lot, quoi que les méchants à la Hokuto no Ken sont pas mal non plus.
-
Vu le postulat dramatique, je n’ai absolument pas été touché par le sort des
protagonistes et n’aurait ressentit de la peine que lorsque le rat meurt, c’est
pour dire…
-
C’est la fin du monde mais certains se préoccupent davantage par leurs
histoires de coucheries et autres stupidités du même genre. N’importe quoi !
Ma
note : 3/10
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