lundi 11 janvier 2021

8 JOURS


8 JOURS
 
La Terre est menacée par un astéroïde d'un diamètre de 60 kilomètres, qui fonce vers l'Europe et devrait frapper La Rochelle, en France. Les tentatives des États-Unis pour faire exploser ce dernier à l'aide de missiles nucléaires ou pour le détourner de la Terre échouent. Les chances de survie en Europe centrale sont pratiquement nulles, de sorte que beaucoup d’habitants essaient de fuir. Cependant, les frontières ont été bouclées et les pays voisins où la survie serait possible n'acceptent plus les réfugiés. Alors qu’il ne reste plus que huit jours avant la catastrophe, un couple, Uli et Susanne, ainsi que leurs deux enfants, essayent de fuir en Russie en passant par la Pologne…
 

8 Jours
Réalisation : Stefan Ruzowitzky, Michael Krummenacher
Scénario : Rafael Parente, Peter Kocyla
Musique : David Reichelt
Production : Neuesuper GmbH, Sky Deutschland, Medienboard, FFF Bayern
Genre : Catastrophe
Titre en vo : 8 Tage
Pays d’origine : Allemagne
Chaîne d’origine : Sky One
Diffusion d’origine : 01 mars 2019 – 22 mars 2019
Langue d'origine : allemand, anglais, polonais, russe
Nombre d’épisodes : 8 x 45 minutes
 
Casting :
Mark Waschke : Uli Steiner
Christiane Paul : Susanne Steiner
Fabian Hinrichs : Herrmann
Nora Waldstätten : Marion
Murathan Muslu : Deniz Kara
Devid Striesow : Klaus Frankenberg
Luisa-Céline Gaffron : Nora Frankenberg
Henry Hübchen : Egon
David Schütter : Robin
Anna Lena Klenke : Leonie Steiner
Claude Heinrich : Jonas Steiner
Thomas Prenn : Ben
 
Mon avis :
 Avec 8 Jours8 Tage en version originale – nous avons l’exemple parfait d’une série qui partait avec un postulat de départ pour le moins enthousiasmant et fort prometteur – un astéroïde va frapper, dans huit petits jours, le continent européen, y rayant toute forme de vie, que vont faire les protagonistes alors que leur destin est scellé, que feriez vous a leur place ? – et qui s’avère être, au final, une monumentale déception ! Car oui, mille fois oui, 8 Jours m’aura déçu et, par ailleurs, pas qu’un peu ! Certes, une série allemande, il y a de quoi toujours se méfier même si, parfois, il peut y avoir de bonnes surprises comme, par exemple, la première saison de Barbares dont je vous ai parler en fin d’année dernière, pourtant, comme je vous le disais, au vu du postulat de départ, il y avait vraiment, sans avoir besoin de gros moyens d’ailleurs, de nous pondre quelque chose de bon voir, à la rigueur, de convenable… Mais non, 8 Jours, aussi incroyable que cela puisse paraitre, réussit en huit petits épisodes à tout envoyer valdinguer, a commencer par la cohérence – les protagonistes ont tous une sacrée tendance à agir n’importe comment ou a contre à rebours de toute logique – tout en nous proposant une sacrée galerie de personnages tous plus stéréotypés les uns que les autres : le flic intègre jusqu’au bout, le politicien véreux qui ne cesse de trahir ses proches, une bande de méchants tout droit sortit de Hokuto no Ken, des gamines hystériques que l’on a envie de claquer, des histoires de tromperies alors que la fin du monde est imminente, une bande de vieux hippies dont on se demande ce qu’ils font là et, histoire de couronner le tout, un schizophrène qui se prend pour le Christ ! Ajoutons à cela des incohérences scénaristiques qui viennent achever le peu de crédibilité de l’ensemble et vous comprendrez que mon avis final vis-à-vis de ce 8 Jours ne peut être bon, bien au contraire. Cela est tout de même dommage car l’idée de départ n’était pas mauvaise, mais bon, celle-ci en sera restée, finalement, à de simples vœux pieux et tout le développement scénaristique des huit épisodes nous aura confirmé, de la plus terrible des manières, que, décidément, 8 Jours aura été, quasiment tout le temps, à coté de la plaque. Dommage car il aurait été judicieux que cette série nous amène à réfléchir sur notre propre comportement si jamais il ne nous restait plus que huit jours à vivre…
 

Points Positifs
 :
- Un postulat de départ plutôt bon et qui, ma foi, peut nous amener à nous demander ce que l’on ferait si, nous aussi, on se retrouverait a la place des protagonistes et qui nous resterait plus que huit jours à vivre.
- S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas critiquer dans cette série, c’est son casting : certes, les acteurs sont plutôt méconnus chez nous mais bon, ils font le job dans l’ensemble et c’est le principal.
 
Points Négatifs :
- Un plantage scénaristique total, ce, à tous les niveaux : ainsi, entre des protagonistes qui agissent n’importe comment, du début à la fin, de nombreuses incohérences et de trop nombreux personnages et sous intrigues qui n’apportent strictement rien à l’histoire principale, on se noie très rapidement dans un grand n’importe quoi…
- Les protagonistes sont tous plus stéréotypés les uns que les autres, au point même que la plupart sont de véritables caricatures ambulantes. Franchement, on se croirait devant une série Z de la pire espèce !
- L’autre taré qui se prend pour le Christ est, probablement, un des pires personnages du lot, quoi que les méchants à la Hokuto no Ken sont pas mal non plus.
- Vu le postulat dramatique, je n’ai absolument pas été touché par le sort des protagonistes et n’aurait ressentit de la peine que lorsque le rat meurt, c’est pour dire…
- C’est la fin du monde mais certains se préoccupent davantage par leurs histoires de coucheries et autres stupidités du même genre. N’importe quoi !
 
Ma note : 3/10

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