LA REINE FAUCON – REINE DES BATAILLES
LA
REINE FAUCON – REINE DES BATAILLES
Les
highlanders ont été écrasés par les armées ennemies. Depuis trop longtemps
aliénés par le cruel Baron Gottasson, ils ont perdu toute fierté et toute
confiance. Leur unique espoir repose sur Sigarni, une jeune fille farouche et
obstinée. Descendante du plus puissant roi des Highlands, elle est la seule
capable de mobiliser son peuple et de briser enfin le joug des tyrans. Il est
temps pour Sigarni de faire face à son destin et de devenir la Reine des
Batailles…
La Reine Faucon – Reine des Batailles
Auteur
: David
Gemmell
Type
d'ouvrage : Heroic Fantasy
Première
Parution : 08 février 1995
Edition
Française : 11 septembre 2019
Titre en
vo : Ghost
King
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Leslie
Damant-Jeandel
Editeur : Bragelonne
Nombre
de pages : 440
Mon
avis : Après avoir lu les deux volumes
qui composaient le cycle des Pierres
de Pouvoir, une œuvre qui, malgré ses qualités, ne m’avait pas autant
emballer que bon nombre des autres ouvrages de David Gemmell, il était grand
temps de m’atteler a un autre cycle court du regretté auteur britannique, La Reine Faucon. Bon, je ne vous cache
pas que, avant même de me lancer dans la lecture de Reine des Batailles, premier volet du diptyque, j’éprouvais la plus
grande méfiance vis-à-vis de ce roman : les critiques que j’avais put lire
a son égard étaient pour le moins mitigées, certains lecteurs pointaient du
doigt le personnage principal, Sigarni, en accusant Gemmell d’en avoir fait une
femme qui aimait un peu trop les plaisirs de la chair, quand au postulat de
départ en lui-même, franchement, retrouver pour la énième fois les Highlands
aux prises avec des envahisseurs, c’était un peu trop ! D’ailleurs, si je
devais trouver un principal défaut à cette Reine
Faucon, c’est son coté réédite : Les
Pierres de Pouvoir, Rigante
nous avaient déjà entrainé du coté de ces iles britanniques fantastique et même
si l’on a l’habitude de dire jamais deux sans trois, là, cela commençait à
faire beaucoup… De plus, si Rigante s’était
avéré être un quasi-chef d’œuvre, Les
Pierres de Pouvoir m’avait plutôt déçu et, donc, je n’attendais pas grand-chose
de cette Reine Faucon… Et,
sincèrement, j’avais tort ! Car bon, comment dire, ici, nous sommes dans
un cycle bien plus aboutit que celui des Pierres
de Pouvoir et si nous sommes tout de même loin des meilleures créations de
Gemmell – il ne faudrait pas exagérer – il est clair que cette Reine des Batailles, ouvrage plus
récent, avec un auteur qui maitrise mieux son style et qui est plutôt inspirer,
est la preuve évidente – une de plus – que, décidément, le britannique fut un
des plus grands noms de la littérature fantastique de ces quatre dernières décennies !
Ainsi, de la première à la dernière page, nous avons affaire a une intrigue
captivante au possible, riche en personnages charismatiques et en scènes qui
marquent les esprits et si, certes, bien entendu, David Gemmell, use et
abuse à nouveau des mêmes vieilles ficelles qui l’auront accompagner tout au
long de sa carrière, cela n’empêche nullement cette Reine des Batailles d’être un sacré bon petit livre qui ravira, je
n’en doute pas, les fans de l’auteur. Alors bien sur, on regrettera un final
que l’on aurait souhaité être un peu plus long, quand au voyage de notre héroïne
dans un monde parallèle, il est tellement rapide qu’il en devient ridicule,
mais bon, dans l’ensemble, cette Reine
des Batailles est un bon roman qui vous tiendra en haleine du début à la
fin et qui, pour ma part, fut une bonne surprise. J’espère à présent que la
suite, elle, sera aussi bonne, car bon, quelque part, Sigarni et ses compagnons
le méritent bien !
Points
Positifs :
- Un
cycle qui démarre sur les chapeaux de roue et qui est plutôt prometteur pour la
suite. Il faut dire que cette Reine des
Batailles, sans être exceptionnel, est un bon Gemmell, captivant au
possible et qui vous tiendra en haleine de la première à la dernière page,
comme c’est souvent le cas chez l’auteur.
-
Comme il est de coutume avec David Gemmell, nous avons droit à un casting
charismatique au possible et d’une richesse peu commune dans la littérature du
genre. Bien évidement, Sigarni se démarque de par son importance mais bon
nombre de ses compagnons ne lui sont pas en reste.
-
Tout de même incroyable de se rendre compte comment Gemmell utilise à chaque
fois les mêmes ficelles sans que cela nuise totalement à ses romans.
Points
Négatifs :
- Le
voyage de Sigarni dans un monde parallèle est le gros point noir de cet ouvrage :
terriblement court, tout juste quelques pages, il en est presque ridicule !
Mais qu’est-ce qui était passé dans la tête de Gemmell pour nous avoir pondu
cela ?
-
Dommage que la bataille finale ne dure pas un poil plus longtemps. Mais bon,
après tout, on a l’habitude chez l’auteur qui aura toujours eu du mal à nous
proposer des fins dignes de ce nom…
-
Le coté réédite de ce cycle qui, par certains cotés, ressemble pas mal à Rigante en moins aboutit et a celui des Pierres de Pouvoir.
-
La Source, le Vide, des hommes bêtes, des dimensions parallèles, des
affrontements apparemment perdus d’avance à un contre dix, des Reines
Sorcières, de vieux guerriers bourrus, une conclusion qui tient en quelques
lignes et autres joyeusetés du même genre sont déjà au rendez vous et
conforteront les habituels détracteurs de Gemmell…
Ma
note : 7,5/10
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