MANHUNT – DEADLY GAMES
MANHUNT
– DEADLY GAMES
L’attentat
du parc du Centenaire est un acte terroriste à la bombe perpétré aux
États-Unis, le 27 juillet 1996, dans le parc Olympique lors des Jeux d'été
d'Atlanta. L'explosion tue une personne et en blesse 111 autres. En outre, il
provoque indirectement la mort d'un caméraman turc, victime d'une crise
cardiaque alors qu'il courait pour filmer la scène. L'enquête policière se
déroule sous pression, scrutée par les journalistes du monde entier couvrant
les Jeux Olympiques. Répondant au profil de loup solitaire américain qu'ils ont
défini, les enquêteurs s'intéressent d'abord au garde de sécurité qui a trouvé
la bombe, Richard Jewell. Les fuites dans la presse le présentent comme étant
le principal suspect de l'enquête policière et le probable terroriste. Ayant
besoin d'un coupable avant la réouverture du parc du Centenaire et n'ayant pas
d'autre piste, le FBI s'attache à trouver des preuves pour renforcer
l'accusation contre Jewell. Bien qu'il ne soit pas accusé officiellement, les médias
le surveillent en continu et le contraignent à rester enfermé à son domicile.
Manhunt – Deadly Games
Réalisation
: Andrew Sodroski
Scénario
: Nick Towne, Andrew Sodroski, Jim Clemente, Tony
Gittelson, Max Hurwitz, Steven Katz et Nick Schenk
Musique : Gregory
Tripi
Production : Discovery
Communications, Spectrum Originals
Genre : Thriller,
Policier
Titre
en vo : Manhunt – Deadly Games
Pays
d’origine : Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix, Discovery Channel
Diffusion
d’origine : 03 février 2020
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 45 minutes
Casting :
Gethin
Anthony : Jack Brennan
Arliss
Howard : Earl Embry
Kelly
Jenrette : Stacy Knox
Cameron
Britton : Richard Jewell
Ness
Bautista : Joe Holliwell
Desmond
Harrington : Louis Freeh,
responsable du FBI
Jack
Huston : Eric Rudolph
Judith
Light : Bobi Jewell
Jay
O. Sanders : Jack Bryant
Carla
Gugino : Kathy Scruggs
Brad
William Henke : Big John
Daniel
Johnson : FBI Agent
Roxanne
Hart : Trudy Embry
Nick
Searcy : Sheriff
Thompson
Malerie
Grady : Lindsay
Lila
Lazarus : CNN Anchor
Mon
avis : Il y a de cela un an, en février
2020, un mois, sensiblement, avant l’arrivée de la crise sanitaire dut au
Covid-19 et le premier confinement qui en avait découlé, bouleversant
notablement nos vies, j’avais eu l’occasion de vous parler d’une série plutôt intéressante,
Manhunt
– Unabomber qui, comme son nom l’indiquait, nous narrait la traque,
romancée, du tristement célèbre Ted Kaczynski, le fameux Unabomber qui aura
sévit aux USA pendant près de deux décennies, avant son arrestation par le FBI.
Forcément, alors qu’une nouvelle année venait tout juste de débuter et que l’on
est, encore, en pleine crise sanitaire et que l’on se demande bien quand nous
tombera dessus le prochain confinement – car même si je peux me tromper, je ne
vois pas comment on y échappera – telle ne fut pas ma joie de découvrir que
cette série policière avait eu droit a une suite qui, comme toute bonne
anthologie du crime – dans la lignée d’un American
Crime Story qui traitait du cas d’OJ Simpson, lors de la première
saison, puis celle de l’assassinat de Gianni Versace, dans la seconde
– nous présentait une nouvelle affaire et un nouveau poseur de bombes en
séries, celle de l’attentat du Parc du Centenaire lors de Jeux Olympiques d’Atlanta
de 1996, œuvre du sieur Eric Rudolph, individu mégalomane de la pire espèce
comme on pouvait s’en douter. Cette affaire qui, bien évidement, fit couler énormément
d’encre à l’époque vu que tous les médias du monde entier étaient tourner sur
Atlanta – JO oblige – est intéressante à deux niveaux : pour les faits en eux-mêmes
et la personnalité d’Eric Rudolph, mais aussi, en raison de la manière dont fut
traiter le pauvre Richard Jewell, l’agent de sécurité qui avait découvert la
bombe avant qu’elle n’explose et qui, en évitant un drame autrement plus
important, passa du statut de héros a celui de coupable idéal aux yeux du FBI
et des médias. Du coup, Manhunt – Deadly
Games, tout au long de ses dix épisodes, alterne entre deux intrigues
importantes : le sort de l’infortuné Jewell et sa lutte pour prouver son
innocence d’un coté, la traque d’Eric Rudolph de l’autre, terroriste sans la
moindre pitié qui aura bien manipulé son monde. Coté casting, il n’y a rien à
redire, celui-ci est de qualité quand a la véracité de ce que l’on nous montre
à l’écran, connaissant mal l’affaire en elle-même, je me doute bien qu’une
bonne partie de ce que l’on voit a été romancée même si les grandes lignes,
elles, sont correctes. Bref, vous l’avez compris, si vous êtes fans de ce genre
de séries criminelles qui reviennent sur de grandes affaires historiques,
alors, Manhunt – Deadly Games est
fait pour vous : captivante de bout en bout, franchement instructive, elle
pose également d’excellentes questions sur le rôle des médias et comment celles-ci
peuvent briser la vie d’un parfait innocent, le pire étant, finalement, que
cela ne s’est absolument pas améliorer depuis, bien au contraire depuis que les
réseaux sociaux ont émergés, mais ceci est une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Si Manhunt – Unabomber avait particulièrement brillé en nous
présentant une des affaires criminelles les plus importantes de l’histoire
récente des Etats-Unis, Manhunt – Deadly
Games est dans la même lignée et met en avant, elle, un des attentats les
plus célèbres des années 90, celui du Parc du Centenaire qui eut lieu lors de
Jeux Olympiques a Atlanta, en 1996.
-
Une série captivante de bout en bout et qui nous tient en haleine avec ses deux
intrigues principales : celle qui s’attarde sur le sort de Richard Jewell
et celle qui revient sur la traque du véritable coupable, Eric Rudolph.
-
Il y a de quoi se poser bien des questions en regardant ce Manhunt – Deadly Games, surtout pour ce qui est du rôle néfaste des
médias qui ont fait de Richard Jewell un coupable idéal alors que le pauvre
gars n’avait fait que son boulot et, accessoirement, sauver la vie à des
centaines de personnes.
-
Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à dire, celui-ci est plutôt bon dans
l’ensemble. Les vieux fans de Madame est
servie seront ravis de retrouver Judith Light dans le rôle de la mère de
Richard Jewell.
Points
Négatifs :
-
La traque d’Eric Rudolph s’étire peut-être un peu trop en longueur, surtout que
cela se fait au détriment de Richard Jewell que l’on voit de moins en moins au
fil des épisodes.
-
On se doute bien que ce genre de séries ont tendance à être plus ou moins
romancées et, dans le cas présent, il est difficile de savoir parfaitement ou s’arrête
la réalité et ou commence la fiction…
Ma
note : 7,5/10
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