samedi 16 janvier 2021

MANHUNT – DEADLY GAMES


MANHUNT – DEADLY GAMES
 
L’attentat du parc du Centenaire est un acte terroriste à la bombe perpétré aux États-Unis, le 27 juillet 1996, dans le parc Olympique lors des Jeux d'été d'Atlanta. L'explosion tue une personne et en blesse 111 autres. En outre, il provoque indirectement la mort d'un caméraman turc, victime d'une crise cardiaque alors qu'il courait pour filmer la scène. L'enquête policière se déroule sous pression, scrutée par les journalistes du monde entier couvrant les Jeux Olympiques. Répondant au profil de loup solitaire américain qu'ils ont défini, les enquêteurs s'intéressent d'abord au garde de sécurité qui a trouvé la bombe, Richard Jewell. Les fuites dans la presse le présentent comme étant le principal suspect de l'enquête policière et le probable terroriste. Ayant besoin d'un coupable avant la réouverture du parc du Centenaire et n'ayant pas d'autre piste, le FBI s'attache à trouver des preuves pour renforcer l'accusation contre Jewell. Bien qu'il ne soit pas accusé officiellement, les médias le surveillent en continu et le contraignent à rester enfermé à son domicile.
 

Manhunt – Deadly Games
Réalisation : Andrew Sodroski
Scénario : Nick Towne, Andrew Sodroski, Jim Clemente, Tony Gittelson, Max Hurwitz, Steven Katz et Nick Schenk
Musique : Gregory Tripi
Production : Discovery Communications, Spectrum Originals
Genre : Thriller, Policier
Titre en vo : Manhunt – Deadly Games
Pays d’origine : Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix, Discovery Channel
Diffusion d’origine : 03 février 2020
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 45 minutes
 
Casting :
Gethin Anthony : Jack Brennan
Arliss Howard : Earl Embry
Kelly Jenrette : Stacy Knox
Cameron Britton : Richard Jewell
Ness Bautista : Joe Holliwell
Desmond Harrington : Louis Freeh, responsable du FBI
Jack Huston : Eric Rudolph
Judith Light : Bobi Jewell
Jay O. Sanders : Jack Bryant
Carla Gugino : Kathy Scruggs
Brad William Henke : Big John
Daniel Johnson : FBI Agent
Roxanne Hart : Trudy Embry
Nick Searcy : Sheriff Thompson
Malerie Grady : Lindsay
Lila Lazarus : CNN Anchor
 
Mon avis :
 Il y a de cela un an, en février 2020, un mois, sensiblement, avant l’arrivée de la crise sanitaire dut au Covid-19 et le premier confinement qui en avait découlé, bouleversant notablement nos vies, j’avais eu l’occasion de vous parler d’une série plutôt intéressante, Manhunt – Unabomber qui, comme son nom l’indiquait, nous narrait la traque, romancée, du tristement célèbre Ted Kaczynski, le fameux Unabomber qui aura sévit aux USA pendant près de deux décennies, avant son arrestation par le FBI. Forcément, alors qu’une nouvelle année venait tout juste de débuter et que l’on est, encore, en pleine crise sanitaire et que l’on se demande bien quand nous tombera dessus le prochain confinement – car même si je peux me tromper, je ne vois pas comment on y échappera – telle ne fut pas ma joie de découvrir que cette série policière avait eu droit a une suite qui, comme toute bonne anthologie du crime – dans la lignée d’un American Crime Story qui traitait du cas d’OJ Simpson, lors de la première saison, puis celle de l’assassinat de Gianni Versace, dans la seconde – nous présentait une nouvelle affaire et un nouveau poseur de bombes en séries, celle de l’attentat du Parc du Centenaire lors de Jeux Olympiques d’Atlanta de 1996, œuvre du sieur Eric Rudolph, individu mégalomane de la pire espèce comme on pouvait s’en douter. Cette affaire qui, bien évidement, fit couler énormément d’encre à l’époque vu que tous les médias du monde entier étaient tourner sur Atlanta – JO oblige – est intéressante à deux niveaux : pour les faits en eux-mêmes et la personnalité d’Eric Rudolph, mais aussi, en raison de la manière dont fut traiter le pauvre Richard Jewell, l’agent de sécurité qui avait découvert la bombe avant qu’elle n’explose et qui, en évitant un drame autrement plus important, passa du statut de héros a celui de coupable idéal aux yeux du FBI et des médias. Du coup, Manhunt – Deadly Games, tout au long de ses dix épisodes, alterne entre deux intrigues importantes : le sort de l’infortuné Jewell et sa lutte pour prouver son innocence d’un coté, la traque d’Eric Rudolph de l’autre, terroriste sans la moindre pitié qui aura bien manipulé son monde. Coté casting, il n’y a rien à redire, celui-ci est de qualité quand a la véracité de ce que l’on nous montre à l’écran, connaissant mal l’affaire en elle-même, je me doute bien qu’une bonne partie de ce que l’on voit a été romancée même si les grandes lignes, elles, sont correctes. Bref, vous l’avez compris, si vous êtes fans de ce genre de séries criminelles qui reviennent sur de grandes affaires historiques, alors, Manhunt – Deadly Games est fait pour vous : captivante de bout en bout, franchement instructive, elle pose également d’excellentes questions sur le rôle des médias et comment celles-ci peuvent briser la vie d’un parfait innocent, le pire étant, finalement, que cela ne s’est absolument pas améliorer depuis, bien au contraire depuis que les réseaux sociaux ont émergés, mais ceci est une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Si Manhunt – Unabomber avait particulièrement brillé en nous présentant une des affaires criminelles les plus importantes de l’histoire récente des Etats-Unis, Manhunt – Deadly Games est dans la même lignée et met en avant, elle, un des attentats les plus célèbres des années 90, celui du Parc du Centenaire qui eut lieu lors de Jeux Olympiques a Atlanta, en 1996.
- Une série captivante de bout en bout et qui nous tient en haleine avec ses deux intrigues principales : celle qui s’attarde sur le sort de Richard Jewell et celle qui revient sur la traque du véritable coupable, Eric Rudolph.
- Il y a de quoi se poser bien des questions en regardant ce Manhunt – Deadly Games, surtout pour ce qui est du rôle néfaste des médias qui ont fait de Richard Jewell un coupable idéal alors que le pauvre gars n’avait fait que son boulot et, accessoirement, sauver la vie à des centaines de personnes.
- Pour ce qui est du casting, il n’y a rien à dire, celui-ci est plutôt bon dans l’ensemble. Les vieux fans de Madame est servie seront ravis de retrouver Judith Light dans le rôle de la mère de Richard Jewell.
 
Points Négatifs :
- La traque d’Eric Rudolph s’étire peut-être un peu trop en longueur, surtout que cela se fait au détriment de Richard Jewell que l’on voit de moins en moins au fil des épisodes.
- On se doute bien que ce genre de séries ont tendance à être plus ou moins romancées et, dans le cas présent, il est difficile de savoir parfaitement ou s’arrête la réalité et ou commence la fiction…
 
Ma note : 7,5/10

Aucun commentaire: