THEM – COVENANT
THEM
– COVENANT
En
1953, Alfred et Lucky Emory, un couple d'afro-américains, décident de fuir les
lois Jim Crow de la Caroline du Nord pour s'installer avec leur petite famille
en Californie, dans un quartier résidentiel entièrement blanc de la banlieue de
Los Angeles. Ils sont dès lors confrontés à l'accueil glacial de leurs nouveaux
voisins guère habitués à cohabiter avec des gens de couleur. Dans ce climat
tendu, la maison devient le théâtre de phénomènes surnaturels inquiétants
impliquant des forces maléfiques...
Them – Covenant
Réalisation
: Little Marvin
Scénario
: Little Marvin, David Matthews
Musique : Mark
Korven
Production : Amazon
Studios, Sony Pictures
Genre : Horreur
Titre
en vo : Them – Covenant
Pays
d’origine : Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Prime Video
Diffusion
d’origine : 09 avril 2021
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 10 x 45 minutes
Casting :
Deborah
Ayorinde : Livia « Lucky » Emory
Ashley
Thomas : Henry Emory
Alison
Pill : Elizabeth « Betty » Wendell
Shahadi
Wright Joseph : Ruby Lee Emory
Melody
Hurd : Gracie Emory
Ryan
Kwanten : George Bell
Christopher
Heyerdahl : The Black Hat
Man
Jeremiah
Birkett : Da Tap Dance
Man
Dale
Dickey : La vieille
femme
Dirk
Rogers : Miss Vera
Liam
McIntyre : Clarke Wendell
Lindsey
Kraft : Midge Pruitt
Pat
Healy : Marty Dixon
Brooke
Smith : Helen Koistra
Malcolm
Mays : Calvin
John
Patrick Jordan : Earl
Abbie
Cobb : Nat Dixon
Max
Barsness : Dale Pruitt
Kim
Shaw : Carol Lynn
Denton
Bailey
Noble : Marlene
Derek
Phillips : Sergent Bull
Wheatley
P.J.
Byrne : Stuart Berks
Sophie
Guest : Doris
Ryan
Kennedy : Gary
Paula
Jai Parker : Hazel Emory
Sheria
Irving : Cynthia
J.
Mallory McCree : Junius
Emory
Anika
Noni Rose : Ella Mae
Roland
Johnson : Moe Irvin
Lisa
Banes : Esther Haber
Michael
Harney : Otto Haber
Peter
Mackenzie : Mr. Stoal
Van
Epperson : Banker
David
Bowe : Mitch
Christopher
Murray : Murray
Scott
Alan Smith : Fuller
Latarsha
Rose : Arnette
Beaumont
Samantha
Sherman : Marjorie
Wallinger
Kate
McNeil : Dr. Frances
Moynihan
Dominic
Burgess : Roger
Melinda
Page Hamilton : Elder Sara
Gene
Silvers : Elder Luther
J.
Paul Boehmer : Elder James
Summera
Howell : Elder Cora
Kai
Richard : Miles
Mon
avis : Dans la lignée d’un American
Horror Story dont j’ai eu l’occasion, sur ce blog, de vous parler des
quatre premières saisons – peut-être qu’un jour, je me décide finalement à me
lancer dans la suite mais cela fait longtemps que j’ai perdu la motivation – Them, dont la toute première saison est
sortit sur nos écrans il y a tout juste quelques semaines est, ce que l’on appelle,
une anthologie – dans le cas présent, comme sa devancière, c’est l’horreur qui
est la thématique principale. Cependant, il y a une légère différence avec Them puisque à l’élément horrifique s’est
ajouter une autre thématique, fort présente outre-Atlantique ces dernières
années : le racisme. Sans rentrer dans une quelconque polémique – la sujet,
en lui-même, peut l’être suivant les sensibilités de chacun – force est de
constater que le mélange des genres n’est nullement une mauvaise idée et que,
ma foi, au vu du résultat final, force est de constater que ce Covenant, du nom de cette première
saison de Them, est plutôt une
réussite. Ainsi, avec un postulat de départ à priori banal mais efficace – une famille
noire quitte le sud profond où elle a connu un terrible drame afin de démarrer une
nouvelle vie en Californie sauf que leurs voisins, dans un quartier bien blanc,
ne voient pas leur arriver d’un bon œil – Them
nous entraine, tout au long de ses dix épisodes, dans une histoire où se mêlent
racisme ordinaire pour l’époque, hypocrisie de cet American Way of Life
pourtant si vantée sur nos écrans depuis des décennies, satyre sociale et
sociétale plutôt intelligente et, bien entendu, des éléments fantastiques qui,
petit a petit, vont basculer dans l’horreur pure et dure. Scénaristiquement,
sans que l’on hurle au génie, c’est plutôt pas mal et cette première saison de Them s’avère être, de ce point de vu là,
une bonne surprise même si, malheureusement, tout n’est pas parfait : il y
a bien un petit coup de mou vers le milieu de la saison et je n’ai pas put m’empêcher
de me dire que certaines situations ou certains protagonistes étaient trop
caricaturaux pour être honnêtes. Coté horreur, on est plutôt bien servis et
deux antagonistes comme l’Homme en Noir et le Black Face s’avèrent être de
belles réussites, cependant, là où Them
réussit son pari, c’est pour sa critique du racisme de cette société américaine
du début des années 50, racisme bien souvent occulté et qui, trop souvent – et trop
longtemps – fut la norme outre-Atlantique. Bref, vous l’avez compris, pour un
coup d’essai, Them s’en sort fort
bien et même si nous n’avons pas affaire à un chef d’œuvre ni même à un
incontournable, il est évidant que nous avons là une bonne série qui, ma foi,
réussit son pari initial, c’est-à-dire, pointer du doigt le racisme ordinaire
de la société américaine envers les noirs tout en nous divertissant de fort belle
manière…
Points
Positifs :
-
Encore une série qui nous propose une anthologie horrifique !? Oui mais,
en y ajoutant une autre thématique, le racisme, Them réussit à se démarquer plutôt bien de la concurrence et nous
livre une première saison haute en couleur qui, sans révolutionner le genre, n’en
reste pas moins comme étant une belle réussite.
-
Un postulat de départ loin d’être original cependant, au fur et à mesure que se
développe l’intrigue, le spectateur est rapidement captiver par celle-ci,
surtout que le mélange entre éléments horrifiques et racisme est plutôt habile.
-
Une petite flopée de protagonistes hauts en couleurs et, du coté des
antagonistes, L’Homme en Noir et le Black Face sont charismatiques en diable et
marquent durablement les esprits.
-
Il y a quelques épisodes qui sortent nettement du lot, cependant, selon moi, le
neuvième, en noir et blanc et qui est bourré de révélations, est un des
meilleurs.
Points
Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que le postulat de départ n’est pas d’une grande
originalité, de même, certains personnages et certaines situations sont un peu
trop stéréotypées selon moi.
-
Un petit coup de mou vers le milieu de la saison, ce, avant que les choses
sérieuses ne soient lancées.
-
On aurait, finalement, put parfaitement se passer de l’élément horrifique qui
apparait, pendant longtemps, presque accessoire…
Ma
note : 7,5/10
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