dimanche 17 juillet 2011

BLEACH : MEMORIES IN THE RAIN


BLEACH : MEMORIES IN THE RAIN

Adolescent de quinze ans, Ichigo Kurosaki possède un don particulier : celui de voir les esprits. Un jour, il croise la route d'une belle Shinigami (un être spirituel) en train de pourchasser une « âme perdue », un esprit maléfique qui hante notre monde et n'arrive pas à trouver le repos. Mise en difficulté par son ennemi, la jeune fille décide alors de prêter une partie de ses pouvoirs à Ichigo, mais ce dernier hérite finalement de toute la puissance du Shinigami. Contraint d'assumer son nouveau statut, Ichigo va devoir gérer ses deux vies : celle de lycéen ordinaire, et celle de chasseur de démons... Un beau matin, Ichigo est réveillé par une peluche qui parle ! Il s'agit en fait du Mod Soul que Ichigo a récupéré et mis l'âme dans une peluche pour enfin l'appeler Kon. Très vite, Ichigo demande un jour de congé à Rukia : l'anniversaire de la mort de sa mère est proche ! Toute la famille d'Ichigo prend un jour de repos et va se recueillir sur la tombe de Masaki Kurosaki. Au cas où, Rukia suit la petite famille dans son bref voyage. C'est alors qu'un Hollow se manifeste. Hollow remuant de mauvais souvenirs chez Ichigo.

Tout d’abord, avant de rentrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire, la critique a proprement parlé du troisième tome de Bleach, je dois avouer que j’aurais eu un peu plus de mal que prévu pour me le procurer : l’ayant commander sur Priceminister il y a de cela un peu plus d’une semaine, j’ai reçu assez rapidement – mardi – mon colis, sauf que, a ma grande stupéfaction, au lieu du troisième tome, ce fut le deux – que j’avais déjà – que j’ai reçu. Personnellement, cela fait presque dix ans que je commande en ligne et je n’avais jamais eu de problèmes véritables jusque la, comme quoi, il fallait bien que ca arrive un jour. Et puis, comme problème, je dois reconnaître qu’il y a bien pire puisque après avoir pris rapidement contact avec le vendeur, celui-ci me renvoya le bon tome et j’ai put le recevoir – enfin – hier matin, ce qui, tout de même, est assez rapide quand on n’y pense. Bien évidement, tout est bien qui finis bien et c’est ce qui compte, mais bon, on pourra dire que je l’aurai attendu ce tome 3.

Ceci étant dit, que vaut donc ce troisième tome des aventures d’Ichigo Kurosaki, apprenti Shinigami, que nous avions laisser, au bout de deux bons volumes, de plus en plus persuader de son rôle a jouer vis-à-vis des Hollow, ces fameuses âmes damnées a sauver, enfin, pas toutes comme on a put le voir dans le tome précédant ? Et bien, tout d’abord, commençons par le gros point négatif – mais aussi le seul – de ce Memories in the rain : la couverture. Personnellement, je n’ai rien de personnel a l’encontre d’Orihime Inoue, même si celle-ci est loin d’être mon personnage préféré, bien au contraire, mais l’avoir en couverture, alors que la jeune adolescente n’apparaît quasiment pas dans les deux cent pages et quelques qui composent ce tome, il y a de quoi être légèrement dubitatif. J’aurais préféré quelque chose en rapport avec le contenu, surtout que celui-ci est tout bonnement excellent et qu’il y avait de quoi faire, mais bon, l’auteur aura préféré continuer dans la présentation de ses protagonistes principaux dans les premiers tomes, ce qui est souvent habituel chez les mangas par ailleurs mais ce qui nous donne au final, des couvertures peu engageantes la plus part du temps. D’ailleurs, sur ce point, je trouve cette façon de faire un peu regrettable et quand je pense aux superbes couvertures de la bande dessinée européenne voir des comics US, je ne peux qu’éprouver quelques regrets.

Ceci étant dit, mais comme dirait l’autre, il n’y a pas mort d’homme, force est de constater que Memories in the rain est, jusqu'à maintenant, le tout meilleur tome de Bleach ; certes, a ce point de ma lecture, je n’en suis qu’au troisième volume, mais ce détail n’en est pas moins important et ce devait d’être signaler. D’ailleurs, celui-ci dénote fortement avec ce que les amateurs de mangas peuvent avoir l’habitude puisque pour une fois, un tome complet est consacré à une intrigue complète, avec un début et une fin, ce qui étonne de prime abord (après tout, ces tomes ne sont que des compilations de chapitres bien plus court) mais finalement, est une assez bonne chose puisque par moments, on se croirait presque devant un quelconque album européen. Qui plus est, l’intrigue est tout bonnement excellente puisque l’on en apprend bien plus sur le passé tragique d’Ichigo, et sur sa culpabilité vis-à-vis du décès de sa mère lorsqu’il était enfant ; du coup, non seulement le lecteur apprécie ces révélations sur ce drame qui marqua profondément (et a juste titre) le personnage principal de cette histoire ainsi que sa famille qui apparaît là – en particulier le père, jusque la, élément surtout comique – plus sérieux pour ne pas dire tourmenter, ce qui donne quelques scènes très bonnes voir même touchantes. Bien évidement, une grande partie de ce troisième tome de Bleach est consacrée à un combat contre un Hollow (accessoirement, bien plus puissant que ses prédécesseurs) mais cette fois ci, tant par son intensité que par ses implications, cet affrontement prend une importance jusque là jamais atteinte : comme il est dit dans ce tome, cette fois ci, Ichigo ne se bat pas pour les autres mais pour lui-même, et cela change beaucoup de choses, y compris la vision de notre jeune héros quant a son rôle de Shinigami. A cela, ajoutons un petit rapprochement entre celui-ci et Rukia ainsi que la première apparition – sous forme de peluche – de Kon et on se retrouve au final avec un excellent tome, que dis-je, le meilleur jusqu'à maintenant.

Indéniablement, Memories in the rain est un premier tournant dans la longue – très longue – saga qu’est Bleach, un épisode sombre, emprunt de nostalgie et émouvant, cette fois ci, le lecteur ne se trouve pas devant une simple compilations de combats successifs entrecoupés d’humour ; d’ailleurs, celui-ci est bien moins présent dans ce volume. Les protagonistes commencent à prendre de la profondeur, on n’en sait bien plus sur leur passé et, quant a leurs adversaires, certains d’entre eux apparaissent comme étant tout bonnement dotés d’une force peu commune (dans la grande tradition des mangas où les héros se tapent des ennemis de plus en plus fort a chaque fois). Bref, un très bon tome de Bleach, indéniablement, une série qui me plait de plus en plus.

samedi 9 juillet 2011

BLEACH: GOODBYE PARAKEET, GOODNITE MY SISTA


BLEACH: GOODBYE PARAKEET, GOODNITE MY SISTA

Adolescent de quinze ans, Ichigo Kurosaki possède un don particulier : celui de voir les esprits. Un jour, il croise la route d'une belle Shinigami (un être spirituel) en train de pourchasser une « âme perdue », un esprit maléfique qui hante notre monde et n'arrive pas à trouver le repos. Mise en difficulté par son ennemi, la jeune fille décide alors de prêter une partie de ses pouvoirs à Ichigo, mais ce dernier hérite finalement de toute la puissance du Shinigami. Contraint d'assumer son nouveau statut, Ichigo va devoir gérer ses deux vies : celle de lycéen ordinaire, et celle de chasseur de démons... Ichigo est parti à la recherche de Chad, lui-même poursuivi par un Hollow en ayant contre sa perruche ! Alors qu'il le recherche, Ichigo tombe sur sa sœur Karin qui est très mal en point. Il n'a alors d'autre choix que de ramener Karin chez eux tandis que Rukia continue à chercher Chad. Cependant le Hollow repère Rukia et l'attaque. Résistant et attaquant le Hollow, Rukia est sur le point de se faire manger lorsque Chad intervient in extremis pour la sauver. Neutralisant facilement le Hollow, Chad et Rukia sont soudainement attaqués par des mini-bestioles du Hollow.

Comme je le laissais sous entendre lors de la critique du premier tome de Bleach, il y a tout juste quelques jours, j’ai décidé que, sauf si cela se justifiait, les critiques a venir de cette saga seraient plus courtes que toutes celles que j’ai l’habitude de vous proposer, et ce, quelles soient consacrées a des œuvres issues du monde de la BD, bien entendu, mais aussi de la littérature, du cinéma, des Livres dont vous êtes le héros, de la musique ou autres. En effet, depuis les tous débuts du Journal de Feanor, et même si je suis encore loin d’avoir atteint un niveau acceptable selon mes critères, j’ai particulièrement évolué quant au contenu et la longueur de mes critiques (il suffit pour cela de jeter un œil, par exemple, a celles des deux premières années) ; bien évidement, cela est normal, c’est ce que l’on appelle l’expérience : plus on en fait, mieux elles sont. Cependant, quant on se retrouve devant une série comme Bleach, par exemple, qui au Japon en est a cinquante tomes, force est de constater que je ne me vois pas – même si, avec deux misérables volumes, je suis encore très loin de la fin – écrire cinquante critiques tout aussi longues les unes que les autres sur la même œuvre ; cela peut être le cas avec la bande dessinée européenne, par exemple – et encore, on ne se retrouve pas avec autant de tomes devant soit – mais avec les mangas, où bien souvent, ces fameux volumes ne sont que des compilations pas souvent ordonnées d’une seule et même histoire, c’est un peu plus compliquer. Ainsi, voila comment je vais procéder : chaque volume à venir de Bleach – car je compte bien évidement me les procurer tous (oui, je sais, je dois être fou) – aura droit a sa propre critique, cependant, je me contenterais de signaler plus ou moins rapidement – suivant le contenu – ce qui m’a plu ou pas. Agissant ainsi, ces critiques seront forcement plus courtes que d’habitude, ce qui m’évitera de tourner autour du pot inutilement et surtout, de me répéter inutilement. Bien évidement, suivant les volumes, certaines critiques pourront être plus longues mais cela dépendra énormément de l’importance des événements scénaristiques de ceux-ci. Ceci étant dit, et bien dit pour la dernière fois – d’ailleurs, cela pourra être valable pour d’autres mangas à venir -, il est temps de voir ce que ce deuxième tome de Bleach a dans le ventre.

Tout d’abord, il est indéniable que tous ceux qui auront aimé le premier tome de ce manga ne pourront qu’être enthousiasmés par cette suite ; continuant à mettre en place son univers et ses protagonistes, l’auteur, Tite Kubo, dans la ligne droite du précédant, poursuit son récit tranquillement, de part l’avancée de l’intrigue, mais sous un rythme toujours aussi vif pour ce qui est de son contenu. En effet, ce qui ressort tout d’abord de Bleach, c’est ce coté captivant au possible qui ne vous lâche pas d’une semelle ; je ne sais pas ce que donnera la suite de cette saga mais pour le moment, au bout de deux tomes, j’ai l’impression que je pourrais tout lire sans problèmes d’une seule traite, ce qui, il faut l’avouer, est tout de même positif pour une œuvre. Au moins, on ne s’ennui pas une seule minute et c’est tant mieux. Du coup, que ce soit avec la première partie de ce deuxième tome, où se poursuit et se conclut l’intrigue où Chad, un colosse tranquille occupe un rôle de premier choix et se retrouve menacé par un Hollow pour le moins vicieux (ce qui donnera un final un peu différent et qui, accessoirement, nous en apprendra plus sur le fonctionnement de la Soul Society et du sort des âmes perdues) qui en veut, apparemment, a un perroquet (si, si, vous ne rêvez pas) mais aussi la seconde, véritable festival humoristique au début – et la dessus, Tite Kubo va tout de même assez loin, étant même assez cru parfois, mais cela est plus marrant qu’autre chose – et qui nous montre une autre image (toujours) de la Soul Society avec cette âme artificielle condamnée a mort car non-conforme aux attentes placées en elle, le récit s’oriente finalement vers un coté un peu plus sérieux et l’on s’aperçoit que les tenants et les aboutissements sont plus ambigus qu’on pouvait le croire précédemment. Quoi qu’il en soit, cette intrigue m’aura particulièrement plu, en particulier pour les deux ou trois fous rires du début, mais surtout pour les nouveaux protagonistes qui font leur apparition comme cet étrange et mystérieux commerçant en affaire avec les Shinigami ainsi que les nouvelles révélations sur l’univers général de cette série.

Vous l’avez compris, ce deuxième tome de Bleach, portant le doux titre de Goodbye Parakeet Goodnite my sista – marrant les titres de ce manga – aura tout bonnement confirmé tout le bien que je pensais de celle-ci pour le moment. Oscillant toujours entre une violence non dissimulée et un humour ravageur, les protagonistes de Bleach sont suffisamment charismatiques pour que le lecteur s’y attache rapidement, quant a l’intrigue, celle-ci est tellement prenante qu’il en est tout bonnement impossible de décoller ; une fois commencer, on ne repose le bouquin qu’a la dernière page. Et comme en plus, il faut reconnaître que les dessins de Tite Kubo sont assez attirants et plutôt bien faits (oui bon, je sais, c’est du manga mais c’est pas mal tout de même), les personnages étant assez expressifs, les cases pas forcement vides comme c’est souvent le cas par ailleurs et le découpage dynamique font que pour le moment, Bleach atteint quasiment un sans faute. Maintenant, attendons de découvrir pour voir ce que cela donnera.

mercredi 6 juillet 2011

BLEACH: THE DEATH AND THE STRAWBERRY


BLEACH: THE DEATH AND THE STRAWBERRY

Adolescent de quinze ans, Ichigo Kurosaki possède un don particulier : celui de voir les esprits. Un jour, il croise la route d'une belle Shinigami (un être spirituel) en train de pourchasser une « âme perdue », un esprit maléfique qui hante notre monde et n'arrive pas à trouver le repos. Mise en difficulté par son ennemi, la jeune fille décide alors de prêter une partie de ses pouvoirs à Ichigo, mais ce dernier hérite finalement de toute la puissance du Shinigami. Contraint d'assumer son nouveau statut, Ichigo va devoir gérer ses deux vies : celle de lycéen ordinaire, et celle de chasseur de démons... Bleach est l'œuvre d'un mangaka prometteur, Taito Kubo, et le dernier succès des Editions Shueisha. Manga d'action au rythme trépidant, au graphisme soigné et à l'intrigue palpitante, Bleach est la nouvelle bonne surprise du manga au pays du Soleil Levant.

Après m’être replonger dans l’univers des mangas avec la relecture des cinq premiers volumes de Hunter X Hunter (mais au fait, c’est quand que j’attaque la suite ?) puis la découverte de la dernière série en date de Kaori Yuki, The Royal Doll Orchestra, il est temps désormais de me lancer – sans mettre de coté les BD européennes, cela va de soit, surtout que j’en ai pas mal en réserves – dans l’un des phénomènes de la dernière décennie au pays du soleil levant, je veux bien évidement parler de Bleach. J’ai découvert, un peu par hasard et surtout en zappant – c’est fou ce que l’on peut découvrir avec une télécommande en main – la version animé de ce manga sur la chaine Direct Star il y a de ca quelques mois déjà et, même si je ne regardais celle-ci que de façon plus qu’épisodique, je dois reconnaître qu’après des sentiments d’abord mitigés a son encontre – je ne voyais la qu’une énième série de bastons qui se succèdent a des bastons – , je me suis petit a petit pris au jeu, et, assez rapidement, j’ai eu envie d’en savoir plus sur ce fameux Bleach. Pour cela, et internet et décidément formidable, j’ai donc appris que ce manga, œuvre d’un certain Tite Kubo (désolé mais il s’agit là d’un parfait inconnu pour moi) était un véritable monument au Japon, carrément vendu a plus de soixante millions d’exemplaires depuis sa sortie en 2001 et composé de cinquante tomes (sic), ce qui m’a tout d’abord laissé songeur, puis, encore plus enthousiaste quant a découvrir ce manga. Cependant, comme je ne possède pas – hélas – d’un compte en banque extensible à souhait, et que, ces derniers temps, les sorties BD étaient assez importantes, j’ai donc laissé l’achat du premier tome de Bleach pour une occasion plus propice. Et, le hasard faisant bien les choses, celle-ci arriva plus rapidement que prévue puisque ce fut a la brocante de ma ville, il y a quelques semaines (dont je vous en avais parlé) que je suis tombé sur les deux premiers tomes de ce manga qui m’attirait tant ; ni une, ni deux, je me les étais acheter pour une somme correcte et, hier, j’ai donc enfin lu ce premier tome de Bleach.

Mais alors, après tout ceci, qu’est ce que j’en pense ? Et bien, je dois reconnaître que c’est encore mieux que je ne le pensais, et oui ! Surtout qu’entre le moment où je me suis acheté ces deux tomes et celui où je me suis décidé à lire le premier, c'est-à-dire, hier, j’avais comme une espèce de petite appréhension, comme si je m’attendais à être déçu. De plus, le cinquième et dernier tome de The Royal Doll Orchestra m’avait tellement déçu il y a quelques jours que, du coup, mon enthousiasme vis-à-vis des mangas avait légèrement baissé ; rassurez vous, celui-ci est largement remonté a la hausse, et pas qu’un petit peu. Bon, tout d’abord, commençons par tous les défauts que l’on peut trouver dans ce premier tome, car ceux-ci existent tout de même : déjà, les protagonistes, force est de constater que ceux-ci, du moins, ceux qui sont apparus dans ce premier tome, sont tout sauf originaux ; que ce soit par l’apparence, les caractères etc. le lecteur averti de mangas où élevé au Club Dorothée sera en terrain plus que connu et ne trouvera rien de neuf. Cela est également le cas pour les lieux, les situations d’une banalité affligeante – des lycéens, franchement, on a l’habitude – et qui pourraient jouer en la défaveur de la série. A cela, ajoutons les petits détails parfois agaçants des mangas comme ces protagonistes féminins parfois niais, des gouttes de sueurs en veux tu en voilas, des personnages qui deviennent tout petit ainsi que l’humour nippon typique. Bref, on aime ou on n’aime pas et si, personnellement, cela ne me gènes pas trop en temps normal, cela peut vite devenir problématique si le scénario, lui, ne tient pas la route. Or, bien heureusement, celui-ci est à la hauteur !

Partant d’un postulat de base particulier – le héros, Ichigo Kurosaki qui possède le don de voir les fantômes se retrouve, suite a une rencontre avec une Shinigami (un être qui protège les âmes humaines) investi des pouvoirs de celle-ci et affronte ses premiers Hollows, forme bestiale d’âmes perdues un peu contre son gré – l’intrigue est tellement captivante qu’il est tout bonnement impossible de décrocher avant la dernière page. Pourtant, dans ce premier tome de Bleach, l’auteur se contente de présenter ses premiers personnages, son univers et son synopsis de base, chose parfaitement normale, mais tout cela à un tel rythme que le lecteur oublie rapidement que ceux-ci ont un air de déjà vu pour ne s’intéresser qu’a une intrigue qui ne s’essouffle jamais. Et puis, pour ce qui est des protagonistes, oui, ils ne sont pas si originaux que ca, mais ils n’en sont pas moins bigrement charismatiques quant on y pense. Bien évidement, dans ce premier tome, intitulé The Death and the Strawberry, le héros, Ichigo Kurosaki, et la Shinigami, Rukia Kuchiki, écrasent tous les autres protagonistes de part leur présence – y compris la trop niaise selon moi, Orihime Inoue – mais en attendant que d’autres personnages importants ne fassent leur apparition, force est de constater que le duo Ichigo/Rukia fonctionne à merveille. Et puis ce synopsis donne vraiment envie d’en savoir plus : entre la mystérieuse Soul Society et ces âmes perdues – les Hollows – que l’on combat pour les sauver d’elles mêmes, l’auteur nous propose là de bons éléments pour tenir en haleine le lecteur et lui donner envie de découvrir la suite. Bien évidement, dans ce premier tome de Bleach, on n’échappe pas aux poncifs du genre comme ce garçon « destiné » qui est tout sauf enthousiaste à devenir un Shinigami mais qui, petit a petit, et bien évidement, commence à changer d’avis et a prendre son rôle plus au sérieux, et ce, même s’il est un râleur. Alors oui, la aussi vous me direz que cela n’a rien de bien original, mais pourtant, ca marche quand même, et pas qu’un peu !

Bref, vous l’avez compris, j’ai été plus qu’enthousiasmer par la lecture de ce premier tome d’une longue, très longue série, ce qui, bien évidement, ne peut que m’entrainer de nouveaux problèmes que je qualifierai d’ordres logistiques : cinquante tomes a se procurer, a lire et a écrire les critiques, ca promet, surtout que pendant ce temps là, d’autres BD sortent, des séries sont en cours etc. Bref, un sacré foutoir à venir et des choix cornéliens à faire (personnellement, je pense que j’écrirais des critiques plus courtes pour les prochains tomes de Bleach) quant au choix des BD à acheter, et il n’y en a pas qu’un peu. Mais bon, j’ai tellement été conquis par ce premier volume de Bleach que, indéniablement, je ne peux pas passer a coté d’un tel manga ; après, c’est a moi d’arrêter de fumer (depuis le temps que j’en parle) et les économies faites (en plus de ma santé) me permettront de résoudre une bonne partie de mon problème pécuniers. Mais que cette série vaut le coup, sincèrement, c’est plus qu’une certitude.

dimanche 3 juillet 2011

THE ROYAL DOLL ORCHESTRA – V


THE ROYAL DOLL ORCHESTRA – V

Le monde est en pleine déliquescence, une épidémie frappe la population et transforme les gens en zombies qui attaquent sauvagement le reste de la population ! Menée par Rutile, une bande de baladins parcourt le monde, tentant de réaliser des miracles grâce à leur musique… Mais cela a-t-il encore un sens ? Rutile, ayant enfin obtenu « l’oratorio noir », se dirige vers la capitale royale pour arrêter la course de sa sœur, la reine Cordié. Pendant ce temps, Eles est capturé par Berthié ! Comment le drame qui se joue en Angleterre se dénouera-t-il ?

Cela me navre sincèrement d’avoir à écrire cela mais je ne peux pas faire autrement ; oui, hélas, ce cinquième et dernier volume du Royal Doll Orchestra m’a fortement déçu. Et, accessoirement, c’est donc la toute première fois que je pense cela d’une création d’un auteur de manga, Kaori Yuki, que j’avais découvert il y a bien longtemps avec le superbe Angel Sanctuary et qui, avec ce final raté selon moi, descend un petit peu du piédestal où, jusque là, je l’avais hissée a juste raison. Pourtant, les quatre premiers tomes de cette série, sans atteindre le niveau de l’œuvre phare de la miss Yuki, sans être véritablement transcendant, portaient en eux suffisamment de qualités pour en faire, du moins, une série parfaitement acceptable mais aussi et surtout, assez captivante en soit ; bref, la qualité était bel et bien au rendez vous, cela, je ne peux le nier comme je l’avais dit lors de mes précédentes critiques de cette série. Mais alors, pourquoi un tel retournement de situation, parfaitement inattendu par ailleurs ? C’est ce que je vais essayer de vous expliquer.

Ais-je trop attendu avant de lire ce dernier volume du Royal Doll Orchestra ? Probablement que oui. En effet, à force d’attendre, de laisser s’écouler les semaines, j’avais de moins en moins envie de le lire, surtout qu’entre temps je me suis procurer d’autres bandes dessinées que j’ai lu, ou qui m’attendent avec impatience dans ma bibliothèque ; du coup, ce fut presque avec une certaine contrariété que je me suis lancé dans ce cinquième tome de la série musicale de Kaori Yuki. Vous trouvez cela étrange, surtout que j’avais bien aimé ce manga jusque la ? Rassurez vous, c’est également mon cas, pourtant, sans que je ne me l’explique véritablement, mon enthousiasme pour ce final s’étiolait au fil des jours qui passaient, comme si, quelque part, je m’attendais par avance a ce que ce cinquième tome de cet Orchestre Royal de Marionnettes me déçoive fortement. Et bien évidement, c’est ce qui arriva. Tout d’abord, je mets de coté, bien évidement, le graphisme de l’auteur, toujours égal à ce que l’on est habitué de la jeune femme ; la dessus, au moins, il n’y a rien à redire. Par contre, pour ce qui est du scénario, c’est un tout autre problème car il est atrocement beaucoup trop court ; au point même que l’on vient à se demander si la miss Yuki ne s’est pas légèrement moquée de nous sur ce coup la. Feignante celle qui, il y a environ une décennie nous offrit vingt tomes pour Angel Sanctuary ? Probablement, car si je n’attendais pas a ce que The Royal Doll Orchestra soit aussi long – d’ailleurs, ce n’étais absolument pas nécessaire – il me semble plus qu’évidant que ce final aurait dut être plus long ; un tome de plus n’aurait probablement pas fait de mal a cette série, ou, au moins, un tome final complet, car ce n’est même pas le cas ! En effet, devant l’atroce et rapide conclusion que l’on nous propose, Kaori Yuki fait du remplissage avec un one-shot certes intéressant, Camelot Garden, mais qui n’a rien à voir avec la série en elle-même et qui fait plus office de bouche trou qu’autre chose. Du coup, mais pourquoi donc, le lecteur qui, comme moi, s’attendait au final grandiose annoncer, se retrouve avec tout juste une moitié de tome ou tout est expédié a la va vite – d’ailleurs, Kaori Yuki le reconnaît elle-même dans sa petite annotation au sujet d’un personnage comme Carnelian qui ne sert strictement a rien dans ce tome – où les situations sont vite fait expédiées, où certains protagonistes semblent mourir, puis, finalement, ne le sont pas (morts) et ce, sans que l’on ait vraiment d’explication logique a tout cela ; de même, j’aurais aimé en savoir plus sur le pourquoi du comment du sort de Bertié par exemple. Bref, vous l’avez compris, il me fut difficile d’apprécier une telle fin qui, du coup, ne peut que déprécier une série assez bonne finalement dans l’ensemble jusque la.

C’est assez dommage tout de même que Kaori Yuki ait conclu The Royal Doll Orchestra de cette façon ; comme je vous l’ai dit en préambule de cette critique, ce n’était pas non plus la super série de la mort qui tue, mais bon, comment dire, les quatre premiers volumes étaient assez agréables jusque la et les personnages, sans être originaux outre mesure, n’en étaient pas moins charismatiques. Mais ce final tronqué a indéniablement tout gâché et, forcement, m’a fait raviser mon avis général sur cette série. Reste bien évidement le one-shot bouche trou, ce Camelot Garden qui n’est pas exempt de qualités mais qui, lui aussi, aurait peut être gagné à être un peu plus développer car il y avait incontestablement matière a cela (un tome complet par exemple ?). Quoi qu’il en soit, pour moi, la déception fut donc au rendez vous pour ce final de The Royal Doll Orchestra et quand je pense aux quatre premiers volumes, largement plus intéressants, c’est quand même assez dommageable en soit.