dimanche 29 novembre 2020

THIS IS US – SAISON 4


THIS IS US – SAISON 4
 
Jack rencontre pour la toute première fois les parents de Rebecca. Ceux-ci dînent dans un restaurant chic avec leurs meilleurs amis. Mais Jack ne possède pas de costume sur mesure. En allant acheter une veste, il rencontre Miguel, à cette époque vendeur, qui accepte de l'aider. Au restaurant, il se retrouve très mal à l'aise dans ce monde de riches qu'il ne connaît pas et son futur beau-père ne pense pas qu'il soit un bon parti pour sa fille. Jack et Rebecca partent ensuite dans un autre restaurant. Dans le présent, la fratrie fête son anniversaire. Randall et ses filles viennent d'arriver à Philadelphie avec Déjà. Celle-ci, au cours d'un barbecue de quartier, rencontre Malik, un jeune garçon afro-américain de seize ans qui vit avec sa mère, femme d'affaires, son père, mécanicien qui travaille avec lui et sa fille. Dans le même temps, Kevin reçoit un message. Il doit chercher Nicky, son oncle qui a brisé la vitre d'une salle réservée aux vétérans de l'armée. Parmi eux, il y avait Cassie, une jeune femme qui se trouvait froide envers son mari et son fils au point de le frapper. Kate et Toby apprennent que leur fils Jack sera aveugle toute sa vie et qu'il conservera des séquelles de sa naissance prématurée. Dans le futur, Jack semble pourtant s'en sortir de manière autonome, au point de demander une serveuse en mariage, de lui faire un enfant et de se produire devant une scène.
 

This Is Us – Saison 4
Réalisation : Dan Fogelman
Scénario : Dan Fogelman
Musique : Siddhartha Khosla
Production : Barge Productions, Rhode Island Ave. Productions, 20th Century Fox Television
Genre : Drame
Titre en vo : This Is Us – Season 4
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : NBC
Diffusion d’origine : 24 septembre 2019 – 24 mars 2020
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 18 x 42 minutes
 
Casting :
Milo Ventimiglia : Jack Pearson
Mandy Moore : Rebecca Pearson
Sterling K. Brown : Randall Pearson
Chrissy Metz : Kate Pearson
Justin Hartley : Kevin Pearson
Susan Kelechi Watson : Beth Pearson
Chris Sullivan : Toby
Jon Huertas : Miguel
Lyric Ross : Déjà
Hannah Zeile : Kate Pearson, 17 ans
Niles Fitch : Randall Pearson, 17 ans
Logan Shroyer : Kevin Pearson, 17 ans
Faithe Herman : Annie Pearson
Eris Baker : Tess Pearson
Mackenzie Hancsicsak : Kate Pearson, 10 ans
Parker Bates : Kevin Pearson, 10 ans
Lonnie Chavis : Randall Pearson, 10 ans
Griffin Dunne1 : Nicholas « Nicky » Pearson
Ron Cephas Jones : William Hill, père biologique de Randall
Alexandra Breckenridge : Sophie, amie d'enfance de Kate
Caitlin Thompson : Madison
Asante Blackk : Malik Hodges
Jennifer Morrison : Cassidy Sharp
Blake Stadnik : Jack Damon, fils de Toby et Kate
Tim Jo : Jae-Won Yoo
Timothy Omundson : Gregory
Austin Abrams : Marc, petit-ami de Kate adolescente
Omar Epps : Darnell Hodges
Nick Wechsler : Ryan Sharp
Tim Matheson : Dave Malone, père de Rebecca
Marsha Stephanie Blake : Mrs Hodges
Auden Thornton : Lucy
Bahara Golestan : Dr Asmaan
Julian Silva : Jonny
M. Night Shyamalan : lui-même
Sophia Bush : Lizzy
Pamela Adlon : Dr Leigh
Dave Annable : Kirby
Michael Angarano : Nicky (jeune)
Iantha Richardson : Tess Pearson (adulte)
 
Mon avis :
 Indéniablement, This Is Us aura été la série de ce mois de novembre 2020 – mois du début du second confinement, comme chacun sait – pour ne pas dire la série de cette fin d’année si particulière et qui restera dans l’Histoire – le Covid-19 – voir même, qui sait, la série, à mes yeux, de cette année qui restera, quoi qu’il en soit, comme une des plus inattendues qu’il m’ait été donné de vivre. Mais bon, nous n’en sommes pas encore à ce choix oh combien cornélien – même si, objectivement, mon avis est plus ou moins fait – et donc, aujourd’hui, il est grand temps de nous intéresser a cette fameuse quatrième saison que je viens tout de juste d’achever et qui, en toute franchise, m’aura complètement emballé et bouleversé – et je pèse mes mots ! Faisant donc suite à une troisième saison qui fut bonne mais peut-être un poil moins aboutie que les précédentes, This Is Us sera donc revenu pour une quatrième année consécutive, ce, en reprenant tous les éléments qui avaient fait son succès jusqu’à alors – drame familial sur plusieurs générations sur lequel il est facile de s’identifier, utilisation habile et judicieuse des flashbacks, protagonistes nombreux et charismatiques – mais en les poussant à leur paroxysme et en nous proposant une avancée scénaristique qui, par moments, flirtait allègrement avec la première saison, jusqu’ici, la meilleure. Il faut dire que, dans cette quatrième saison de This Is Us, tout est parfait, ou presque : nouveaux personnages intéressants, révélations sur les débuts de la relation entre Jack et Rebecca, problèmes familiaux entre Kate et Toby qui ont donc un nourrisson aveugle, un Randall qui disjoncte littéralement ce qui finira par entrainer bien des problèmes et un Kévin de plus en plus attachant qui, après avoir aider son oncle et une ancienne GI, va connaitre une sacrée surprise après une aventure, a priori, sans lendemain. Mais, bien entendu, le nœud du problème, celui qui entrainera une dispute d’anthologie entre Randall et Kevin, c’est la maladie de Rebecca qui n’a jamais été aussi intéressante que dans cette quatrième saison, un drame familial franchement bien traité et donc les conséquences, du moins, au vu du dernier épisode, risquent de faire voler en éclats la belle harmonie de la famille Pearson. Bref, vous l’avez compris, scénaristiquement, c’est du très bon et si l’on ajoute une réalisation toujours aussi impeccable et des acteurs au top, vous comprendrez a quel point j’ai été complètement conquis par cette quatrième saison de This Is Us, sauf que, maintenant, je me trouve devant un sacré problème : a présent que celle-ci vient de s’achever et que la cinquième commence tout juste a être diffusée, combien de mois va-t-il me falloir patienter pour découvrir la suite ? Six, huit, plus !? Que l’attente va être longue, terriblement longue…
 

Points Positifs
 :
- Une quatrième saison tout simplement exceptionnel et qui, par moments, rivalise allègrement, qualitativement parlant, avec la première qui était, jusque là, la plus aboutie. Il faut dire que celle-ci risque de bouleverser grandement les fans de This Is Us au vu des événements qui frappent les divers membres de la famille Pearson.
- La maladie de Rebecca, les problèmes familiaux entre Kate et Toby, Randall qui disjoncte complètement, Kévin qui fait tout pour aider son oncle et qui apprend qu’il va être père, énormément de révélations sur le passé et les rancœurs de tout ce petit monde et, pour finir, une dispute d’anthologie entre les deux frères. Bref, il s’en passe des choses dans cette quatrième saison !
- Une réalisation sans faille, quand a l’utilisation des flashbacks, très nombreux et qui varient dans le temps, force est de constater que ces derniers sont très bien insérés dans les scènes du présent et ne dénotent jamais, bien au contraire.
- Pour ce qui est du casting, reconnaissons que celui-ci est terriblement bon et qu’il est pour beaucoup pour la réussite de cette série. Qui plus est, les vieux fans de Dr House seront ravis de retrouver Jennifer Morrison et Omar Epps.
- Comme je l’ait dit dans mes critiques précédentes, une des grandes forces de This Is Us, bien entendu, c’est qu’il est facile de s’identifier à certains protagonistes, que certaines scènes nous rappelleront des souvenirs personnels et que, ma foi, on ne peut que constater que la vie de n’importe quelle famille, lorsque l’on creuse un peu, peut être terriblement passionnante.
 
Points Négatifs :
- Ont peut franchement regretter que les nouveaux protagonistes aient vite été relégués au second plan. Je pense qu’il y avait vraiment de quoi faire pour les mettre un peu plus en avant…
- Bien évidement, on n’échappe pas à quelques poncifs propres aux séries US dans leur ensemble – étalages de grands sentiments et autres joyeusetés du même genre…
 
Ma note : 8,5/10

samedi 28 novembre 2020

L'ÉPÉE DU SAMOURAÏ


L'ÉPÉE DU SAMOURAÏ
 
Le Tochimin, petit Etat isolé de la côte est du Khâl, vit des heures tragiques. En effet, la Dai-Katana – épée magique connue sous le nom de Mort Joyeuse – a été dérobée au Shogun Hasegawa, son Seigneur. Depuis ce funeste événement, le pouvoir du Shogun n'a fait que s'affaiblir. VOUS êtes le Senseï du Shogun, un jeune samouraï, maître en arts martiaux, désigné tout naturellement pour accomplir une périlleuse mission : retrouver l'épée magique et la restituer au Shogun afin de sauver le royaume. Une aventure qui vous conduira au cœur du repaire d'Iriku, le maître des Ombres, l'être infâme qui s'est approprié Mort Joyeuse. Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
 

L'Épée du Samouraï
Série : Défis Fantastiques n°20
Auteur : Mark Smith et Jamie Thomson
Illustration de la couverture : Peter Andrew Jones
Illustrations intérieures : Alan Langford
Titre original : Sword of the Samourai
Traduction : Pascale Jusforgues
Année de l’édition Anglaise : 20 mai 1986
Sortie de l'édition Française : 31 août 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, cela faisait trois longues années que je ne vous proposais pas de critiques d’un Défis Fantastique puisque, la toute dernière fois remontait à décembre 2017 avec celle des Démons des Profondeurs, livre-jeu sympathique mais loin d’être inoubliable. Bien entendu, au cours de ces trois dernières années, je n’avais pas abandonné les Livres dont vous êtes le Héros puisque, entre une grosse partie de la saga de Loup Solitaire et les six volumes de Dragon d’Or, le genre n’avait nullement été délaissé. Sauf que, il me tardait de revenir à la série la plus connue et, ma foi, disons que cela fut avec un titre qui m’aura franchement enthousiasmer ! Le hasard faisant souvent bien les choses, alors que, depuis quelques semaines, je m’efforce d’avancer dans le très retord Sekiro – œuvre de FromSoftware qui nous a proposer des jeux cultes comme Dark Souls et compagnie – soft qui, comme chacun sait, se déroule dans un Japon moyenâgeux fantastique, le Défis Fantastique qui m’attendait était un certain… L'Épée du Samouraï qui, comme vous l’avez compris, se déroule dans un univers équivalent. Cela tombait fort bien, vous vous en doutez, surtout que j’avais hâte de redécouvrir un livre-jeu que je n’avais pas achevé – allez donc savoir pourquoi – du temps de ma jeunesse et qui s’est avéré être très bon pour ne pas dire excellent, et je pèse mes mots ! Il faut dire que L'Épée du Samouraï, œuvre du duo Mark Smith et Jamie Thomson qui nous avait déjà offert Le Talisman de la Mort mais aussi la célèbre saga de La Voie du Tigre, fourmille de qualités qui en font, indéniablement, un incontournable du genre. Déjà, de par son originalité évidente : délocalisation dans un Japon de Fantasy avec une ambiance locale franchement bienvenue, cela nous change des autres livres de la série, surtout que celle-ci est fort bien retranscrite et que l’on a droit a tout un tas de créatures du folklore local. Ensuite, il y a le fait que ce livre-jeu n’est pas un One-Thru-Path et qu’il existe moult chemins pour parvenir a son but – bon, il faudra quelques objets particuliers pour vous faciliter la vie mais rien de bien insurmontable non plus – cela aussi est appréciable. Ensuite, il y a l’histoire en elle-même, franchement captivante et qui fourmille de passages marquants comme l’attaque d’un village, le fait que l’on puisse être accompagné par un samouraï renégat, le combat face a un samouraï mort vivant qui nous donnera quelques sueurs froides et, bien entendu, l’affrontement épique contre le Dai Oni, qui se déroule selon une règle plutôt inhabituelle : chacun aura diverses créatures à ses ordres, et ce seront celles-ci qui s’affronteront – Bien évidemment, il vous faudra acquérir la loyauté de vos propres monstres en utilisant quelques objets amassés en cours de route. Bref, vous l’avez compris, L'Épée du Samouraï est un excellent Défis Fantastique qui pourrait presque rivaliser avec les meilleurs titres du genre si ce n’était son principal défaut : il est trop court ! Il y a bien 400 paragraphes mais l’aventure défile tellement rapidement en comparaison d’autres ouvrages que l’on en ressort avec l’impression que l’expérience est trop courte, beaucoup trop courte. Mais bon, en dehors de ce défaut, si vous souhaitez vous attaquer a un Défis Fantastique original et franchement bon, n’hésitez pas une seconde, L'Épée du Samouraï ne vous décevra nullement, bien au contraire !
 

Points Positifs
 :
- Un Défis Fantastique original qui nous entraine dans un Japon de Fantasy, ce qui nous change grandement de la plupart des autres volets de la série. L’ambiance nippone est fort bien retranscrite, quand aux créatures locales, fort différentes de celle de notre propre culture, disons qu’elles apportent un plus notable a l’aventure.
- Une intrigue captivante de bout en bout et qui regorge de passages marquants – l’attaque du village, le combat contre le samouraï mort-vivant et, bien entendu, l’affrontement dantesque et original face aux monstres du Dai Oni.
- Une petite évolution dans les règles avec l’ajout de points d’honneur et la possibilité de combattre avec deux armes.
- Les illustrations d’Alan Langford sont plutôt de qualité.
- Une couverture correcte, qui nous met tout de suite dans l’ambiance.
 
Points Négatifs :
- Curieusement, l’aventure apparait comme étant beaucoup trop courte alors qu’il s’en passe des choses au court de celle-ci. En toute sincérité, L'Épée du Samouraï aurait mérité une bonne centaine de paragraphes supplémentaires, histoire de faire durer le plaisir.
 
Ma note : 8/10

vendredi 27 novembre 2020

RENAISSANCE – PERMAFROST


RENAISSANCE – PERMAFROST
 
En 2084, les humains sont incapables de s’auto-discipliner pour empêcher le déclin de la planète Terre. Divers peuples extraterrestres coalisés interviennent alors pour stopper la déchéance, sous le programme Renaissance. Ce droit d’ingérence est perçu diversement par les terriens : certains considèrent cette intervention comme une aide bienveillante et salutaire, là où d’autres voient une armée d’occupation. Parmi les aliens, Swänn de la planète Näkän épaule Liz, une femme pompier américaine qui recherche sa famille, pour qu’elle pilote l’extinction d’un gigantesque incendie sur des gisements de gaz. Swänn peine à avouer la vérité à Liz : ses enfants sont morts. Surtout, il découvre que d’autres aliens dont la présence est interdite sur Terre mènent un trouble jeu. Pendant ce temps, l’épouse de Swänn, une doctoresse prénommée Sätie enquête sur l’origine d’une mystérieuse fièvre. En interrogeant subtilement une intelligence artificielle qui s’est rendue coupable d’esclavagisme envers l’espère humaine, elle trouve le point de départ : les steppes de Sibérie. Or sur Näkän, de hauts diplomates obtiennent un scoop invraisemblable : ça n’est pas vraiment la première fois qu’une intervention extraterrestre a lieu sur Terre…
 

Renaissance – Permafrost
Scénario : Fred Duval
Dessins : Emem
Couleurs : Emem
Couverture : Emem
Editeur : Dargaud
Genre : Science-Fiction, Anticipation
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 25 septembre 2020
Nombre de pages : 58
 
Mon avis :
 Il y a de cela deux ans, j’avais été enchanté par le premier volet d’une nouvelle bande dessinée, un certain Renaissance, œuvre de science-fiction qui s’était avérée être une fort bonne surprise surtout que, pour être tout à fait franc, celle-ci n’avait guère connue de publicité lors de sa sortie, ce qui n’est jamais évidant pour se démarquer du lot, surtout au vu du nombre conséquent de sorties mensuelles de BD franco-belges… Forcément, comme vous pouvez l’imaginer, j’attendais avec impatience la suite de Renaissance et ce fut avec un plaisir certain que, un an plus tard, paraissait un second tome qui, ma foi, fut tout aussi bon et confirmait tout le bien que je pensais de cette saga de SF des sieurs Fred Duval pour ce qui est du scénario et de Emem pour la partie graphique. Il restait, bien entendu, ce troisième tome qui devait conclure ce qui pourrait fort bien être un premier cycle – au vu de la fin mais rien n’est moins sur – et, ma foi, après lecture de la chose, disons que je n’ai pas changer d’avis au sujet de Renaissance : c’est une saga franchement plaisante, plutôt bien écrite et si nous sommes fort loin du chef d’œuvre, force est de constater que nous tenons là un récit de SF suffisamment original et maitrisé pour satisfaire les amateurs du genre. Pourtant, ce n’est jamais tout à fait simple de conclure une saga et, sur ce point, Duval à réussit son pari en nous proposant un dernier tome  dans la ligne droite de ses prédécesseurs et qui, je le pense, en surprendra plus d’un de par ses implications de realpolitik, nos aliens bienveillants nous ressemblant finalement bien plus qu’on aurait put le penser de prime abord lorsque l’on voit leurs débats au sénat ou leurs petits arrangements entre diverses factions. Ajoutons à cela des protagonistes plutôt réussis, quelques scènes d’actions non déplaisantes, une explication plutôt intéressante sur la fameuse grippe qui décime l’humanité et, bien entendu, la partie graphique sans faute de Emem et l’on obtient une conclusion qui ravira celles et ceux qui avaient été emballés par ce Renaissance depuis ses débuts. Bref, une BD hautement sympathique comme on aimerait en voir plus souvent !
 

Points Positifs
 :
- Une conclusion à la hauteur de ce que l’on était en droit d’espérer et qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de cette BD depuis ses débuts, c’est-à-dire que nous avons là une œuvre de SF originale et qui sort de fort belle manière des sentiers battus.
- Scénaristiquement, le coté politique, déjà présent dans les volumes précédents, est une fois de plus au rendez vous et si nous avons droit a quelques scènes d’actions, celles-ci passent au second plan tant Renaissance est une œuvre qui fait davantage réfléchir, surtout au vu de ses points communs avec notre propre histoire humaine.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Emem livrant une fort belle prestation et n’ayant pas son pareil pour nous proposer des paysages aliens du plus bel effet.
- Une couverture plutôt réussie, dans la lignée des précédentes.
 
Points Négatifs :
- Comme je l’avais souligné lors de mes critiques précédentes, les protagonistes humains ne tiennent pas la comparaison avec leurs homologues aliens et apparaissent donc bien fades auprès de ces derniers.
- Des aliens peut-être un peu trop humains dans leurs comportements et dont le coté grands frères galactiques en agacera peut-être plus d'un ?
- Je ne sais pas s’il y aura une suite, mais bon, sincèrement, vu la richesse de l’univers proposé, trois tomes, c’est beaucoup trop court.
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 25 novembre 2020

THIS IS US – SAISON 3


THIS IS US – SAISON 3
 
Jack et Rebecca se rencontrent. Grâce à son ami Darryl, Jack gagne un peu d'argent et parvient à emmener Rebecca en soirée alors que Franco Harris fait gagner son équipe au SuperBowl. Seulement, il dépense la quasi-totalité de son argent et refuse de payer deux dollars pour acheter des parapluies, sans quoi Rebecca ne pourra pas participer à la fête foraine. Jack avoue à Rebecca qu'il était mécanicien durant la guerre du Vietnam et qu'il a perdu son frère. Rebecca laisse un vêtement dans la voiture de Jack, mais le lendemain, celui-ci en voulant le lui rapporter, voit qu'elle embrasse un autre homme. Dans le présent, Déjà passe voir son père biologique qui ne l'a pas reconnue et lui demande une paire de baskets gratuite qu'elle offrira à Randall. Venu chez son frère à l'occasion de son anniversaire, Kevin écoute, caché avec ses nièces dans l'escalier, Beth et Zoé se disputer. Beth affirme à Kevin que Zoé est une croqueuse d'hommes. Quant à Kate, elle aimerait vraiment avoir un enfant. La fin de l'épisode montre Toby, plus âgé lui aussi, et ne portant plus d'alliance, hésitant à accompagner Randall et Tess.
 

This Is Us – Saison 3
Réalisation : Dan Fogelman
Scénario : Dan Fogelman
Musique : Siddhartha Khosla
Production : Barge Productions, Rhode Island Ave. Productions, 20th Century Fox Television
Genre : Drame
Titre en vo : This Is Us – Season 3
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : NBC
Diffusion d’origine : 25 septembre 2018 – 02 avril 2019
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 18 x 42 minutes
 
Casting :
Milo Ventimiglia : Jack Pearson
Mandy Moore : Rebecca Pearson
Sterling K. Brown : Randall Pearson
Chrissy Metz : Kate Pearson
Justin Hartley : Kevin Pearson
Susan Kelechi Watson : Beth Pearson
Chris Sullivan : Toby
Jon Huertas : Miguel
Melanie Liburd : Zoe
Lyric Ross : Déjà
Hannah Zeile : Kate Pearson, 17 ans
Niles Fitch : Randall Pearson, 17 ans
Logan Shroyer : Kevin Pearson, 17 ans
Faithe Herman : Annie Pearson
Eris Baker : Tess Pearson
Mackenzie Hancsicsak : Kate Pearson, 10 ans
Parker Bates : Kevin Pearson, 10 ans
Lonnie Chavis : Randall Pearson, 10 ans
Ron Cephas Jones : William Hill, père biologique de Randall
Alexandra Breckenridge : Sophie, amie d'enfance de Kate
Rob Morgan : Solomon Brown
Yetide Badaki : Chichi
Michael Angarano : Nicky
Iantha Richardson : Tess Pearson (adulte)
Jane Kaczmarek : Lois
Goran Višnjić : Vincent Kelly, professeur de danse de Beth
 
Mon avis :
 Je ne vais pas revenir une énième fois sur mon histoire pour le moins complexe avec This Is Us, excellente série dramatique américaine qui nous entraine dans la vie, étalée sur plusieurs décennies, de la famille Pearson – au début, elle ne m’intéressait pas puis, ce fut en voyant mon épouse regarder cette série, il y a quelques semaines, que je me suis laisser prendre au jeu, ne le regrettant nullement. Après tout, il suffit de relire mes critiques précédentes… De même, dois-je vous rappeler tout le bien que je pense de cette série, c’est-à-dire, cet habile mélange entre scènes du passé et scènes actuelles, ce lien établi de manière fort judicieuse entre les événements ayant lieu à notre époque, avec les frères et sœurs devenus adultes, et ceux de leur enfance voir même plus anciens ou, petite nouveauté, qui se dérouleront dans le futur ? Non, je ne le pense pas même si, finalement, je l’ai fait, du moins, dans les grandes lignes… Non, tout cela, on l’a compris et, sur ce point, si vous avez apprécié This Is Us, si vous avez été attiré, depuis la première saison, par le destin de la famille Pearson et de tous ceux qui lui sont liés, de prêt ou de loin, alors, n’hésitez pas une seconde, cette troisième saison vous conviendra, ce, même s’il faut reconnaitre que, quelque part, celle-ci est peut-être la moins aboutie du lot… Cependant, n’allez pas croire que celle-ci n’est pas bonne, cela serait aller un peu vite en besogne car si, effectivement, il y a bien quelques faiblesses au cours de ces dix-huit nouveaux épisodes – un rythme plus lent, une partie sur le Vietnam qui avait tout pour être excellente et qui, finalement, ne l’est pas trop, sans oublier, les flashbacks du passé qui sont, par moments, un peu moins intéressants – prise intégralement, cette troisième saison, est plutôt bonne et ne vous décevra pas. Bien évidement, il y a trois grosses intrigues au cours de celle-ci qui, ma foi, portent en elle tout l’intérêt de cette nouvelle saison : la grossesse de Kate suivit d’une naissance compliquée, la recherche de Kevin sur le passé de son père au Vietnam, ce qui le fera tomber des nues lorsqu’il découvrira que son oncle, prétendument décédé pendant la guerre, est en vie, et, pour finir, toute la problématique entre Randall et Beth qui passent par une très grosse crise de couple, ce qui, au demeurant, nous permettra, enfin, d’en connaitre davantage sur la passé de ce protagoniste pourtant charismatique. Ajoutons à cela quelques épisodes intéressants sur la rencontre entre Jack et Rebecca, l’alcoolisme de Kevin qui revient ou la problématique de celui-ci avec Zoe, sans oublier, bien entendu, cet aperçu du futur qui nous permet de faire moult théories sur l’avenir de tout ce petit monde et vous comprendrez que, sans être aussi réussi que ses devancières, cette troisième saison de This Is Us n’en reste pas moins suffisamment réussie pour ravir les fans et, ma foi, c’est le principal !
 

Points Positifs
 :
- Une troisième saison quasiment dans la lignée que ses devancières et qui confirme tout le bien que l’on peut penser de cette série, même s’il faut reconnaitre que celle-ci est peut-être un poil moins aboutie. Mais bon, dans l’ensemble, cette troisième saison de This Is Us reprend fort habilement tous les éléments qui avaient fait son succès et maintient un niveau qualitatif assez élevé, ce, tout en nous captivant de bout en bout.
- Trois grosses intrigues principales, une pour chaque enfant Pearson : la grossesse de Kate, l’enquête sur le passé de son père au Vietnam par Kevin, ce qui aboutit a la découverte de l’oncle perdu et, bien entendu, la crise de couple entre Randall et Beth, ce qui nous permet, au passage, d’en connaitre davantage au sujet du passé de celle-ci.
- Une réalisation sans faille dans l’ensemble, quand a l’utilisation des flashbacks, très nombreux et qui varient dans le temps, force est de constater que ces derniers sont très bien insérés dans les scènes du présent et ne dénotent jamais, bien au contraire.
- Pour ce qui est du casting, si nous n’avons pas droit a un casting de célébrités – c’est un fait – force est de constater que celui-ci est bon, terriblement bon et qu’il est pour beaucoup pour la réussite de cette série.
- Comme je l’avais dit dans ma première critique, une des grandes forces de This Is Us, bien entendu, c’est qu’il est difficile de ne pas s’identifier à certains protagonistes, que certaines scènes nous rappelleront des souvenirs personnels et que, ma foi, on ne peut que constater que la vie de n’importe quelle famille, lorsque l’on creuse un peu, peut être terriblement passionnante.
 
Points Négatifs :
- Une troisième saison peut-être un poil en-deçà des deux premières, en raison, je pense, d’un manque d’intérêt pour certains des flashbacks familiaux de la famille Pearson – ceux lorsqu’ils sont enfants, difficile de revenir sur cette période alors qu’il y aurait davantage a dire au sujet de celle qui a suivit le décès de Jack.
- Ce n’est pas que la partie sur le Vietnam ne soit pas intéressante mais je pense qu’elle aurait put être plus intéressante que ce que l’on nous a présenté.
- Comme je l’avais soulignez lors de mes critiques des deux premières saisons, à chaque fois que Rebecca pousse la chansonnette, j’ai des envies de meurtre !
- Bien évidement, on n’échappe pas à quelques poncifs propres aux séries US dans leur ensemble – étalages de grands sentiments et autres joyeusetés du même genre…
 
Ma note : 7,5/10

mardi 24 novembre 2020

OMEGA MEN


OMEGA MEN
 
Aux confins de l'espace existe le système de Vega, une coalition de planètes organisée autour de l'extraction d'un minerai, le Stellarium, seul capable d'empêcher ces mondes d'exploser et de connaître le sort fatidique de la planète Krypton. Mais cette alliance est basée sur un terrible secret et les Omega Men, un groupement terroriste activiste est prêt à tout pour exposer ces exactions... quitte pour cela à transformer le Green Lantern Kyle Rayner en bombe humaine !
 

Omega Men
Scénario : Tom King
Dessins : Barnaby Bagenda, Toby Cypress, Ig Guara, José Marzan Jr.
Encrage : Barnaby Bagenda, Toby Cypress, Ig Guara, José Marzan Jr.
Couleurs : Romulo Fajardo Jr., Tomeu Morey, Hi-Fi
Couverture : Trevor Hutchison
Genre : Super-Héros, Space-Fantasy
Editeur : DC
Titre en vo : Omega Men
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 30 août 2016
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 14 juin 2019
Nombre de pages : 296
 
Liste des épisodes
Omega Men 1-12
 
Mon avis :
 Aussi incroyable, surtout après que j’ai achevé la lecture de cet Omega Men, œuvre de Tom King pour ce qui est du scénario et de Barnaby Bagenda pour les dessins, cette mini-série de DC aurait put ne jamais connaitre sa conclusion et, donc, cette critique ne pas exister. En effet, lors de sa sortie, en 2015, le premier épisode de la série eut l’immense honneur d’être… la plus mauvaise vente de l’histoire de DC et, après quelques mois pour le moins compliqués, la maison d’édition arrêta les frais et Omega Men, alors au septième épisode, fut annuler. Fort heureusement, grâce a la protestation de beaucoup de fans furieux, DC revint sur sa décision et Tom King put conclure son œuvre, ce, pour notre plus grand plaisir tant, il faut le reconnaitre, cet Omega Men est bon, très bon même. Pourtant, moi aussi, lorsque je me suis plonger dans la lecture de cette mini-série, j’ai été plutôt dubitatif : mouais, c’était sympa cette histoire où un ancien Green Lantern, Kyle Rayner, se voyait kidnapper par une bande de terroristes de l’espace, les Omega Men, mais bon, si l’univers proposé était intéressant, si la partie graphique du sieur Barnaby Bagenda était superbe, je ne voyais pas trop où les auteurs voulaient en venir et je ne trouvais pas vraiment tout cela exceptionnel, bien au contraire. Et puis, vers le milieu de la saga, subitement, les choses ont commencé à prendre une tournure différente, des explications ont eu lieue ainsi que quelques révélations inattendues, et la, que dire… disons que, scénaristiquement, tout commençait à s’emboiter superbement et que, scénaristiquement, Tom King s’avérait maitriser fort bien son sujet, très bien même. Ainsi, d’un simple récit de super-slips dans l’espace, le lecteur s’est retrouvé devant une œuvre nettement plus intelligente qui abordait, dans le désordre, des thématiques aussi variées que la guerre, le terrorisme, la non-violence, la justification de celle-ci par les deux partis en présence, le radicalisme religieux mais aussi les liens entre politique et économie, liens qui, comme on le sait bien, se moquent totalement du sort des simples quidams… Forcément, devant la tournure prise par les événements, le lecteur, comme le héros, Kyle Rayner, tombe des nues et si ce dernier cherche, jusqu’au bout, la possibilité d’une troisième voie, le premier lui, sera tout simplement captiver par un récit qui, finalement, ressemble énormément à un certain Sheriff Of Babylon – ce qui est logique puisque cette mini-série est du même auteur. Bref, vous l’avez compris, Omega Men est un excellent comics et, au demeurant, une fort belle surprise : audacieux, terriblement intelligent, nous sommes ici à mille lieux des simples récits de super-héros, ce qui est une très bonne chose. Hélas, il souffre de deux défauts qui l’empêchent, selon moi, d’atteindre l’excellence : une première partie qui semble partir dans tous les sens sans que l’on comprenne grand-chose mais aussi, le fait que Barnaby Bagenda ne dessine pas l’intégralité des douze épisodes. Mais bon, rien de très grave et si vous appréciez ce genre de récits un poil plus adultes, nul doute que Omega Men pourra vous convenir !
 

Points Positifs
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- Un récit nettement plus intelligent qu’on aurait put le penser de prime abord, ce, en raison des thématiques abordées dans cette mini-série et qui, grosso modo, vont de la guerre au terrorisme en passant par l’utilité de la non-violence, l’instrumentalisation de la religion, mais aussi, ne l’oublions pas, tout le coté politico-économique et le fait que chaque camp justifie l’usage de la violence afin de parvenir a ses buts.
- Si les premiers épisodes sont plutôt complexes à saisir, une fois que l’on parvient, sensiblement, a la moitié du récit et que pas mal de révélations se font jour, Omega Men prend toute son ampleur et apparait comme étant une œuvre nettement plus maitrisée qu’on aurait put le croire.
- En dehors de Kyle Rayner, bien entendu, tout le reste du casting est fait de petits nouveaux ou de reprises d’obscurs personnages oubliés depuis des lustres, mais le résultat, lui, est plutôt réussi tant les protagonistes sont charismatiques.
- Un univers d’une richesse impressionnante et il faut louer Tom King pour avoir rendu le Système de Véga aussi crédible.
- Pour ce qui est des dessins, Barnaby Bagenda livre une prestation que l’on peut qualifiée d’excellente, surtout pour ce qui est de la mise en scène.
 
Points Négatifs :
- Une entrée en matière pour le moins complexe qui fait qu’il est très facile d’abandonner la lecture en court de route. Il faut dire que Omega Men prend toute sa saveur à partir, sensiblement, de la moitié du récit, lorsque l’on commence à saisir tous les tenants et les aboutissements du scénario de Tom King.
- Un scénario plutôt complexe et pas vraiment grand public, ce qui risque de déplaire à tout le monde.
- Dommage que Barnaby Bagenda ne dessine pas l’intégralité des douze épisodes qui composent cette mini-série.
- Un peu bof la couverture de l’édition française...
 
Ma note : 7,5/10