samedi 30 septembre 2017

HISTORIA SPÉCIAL 37 – CÉSAR BORGIA, PRINCE SANS FOI NI LOI


HISTORIA SPÉCIAL 37 – CÉSAR BORGIA, PRINCE SANS FOI NI LOI
Septembre/Octobre 2017

César Borgia, prince sans foi ni loi
Edito : Ou César, ou rien
I – Un prince au Vatican
- Sur les sentiers de la gloire
- César, le roi de la fête
- Un mal italien pour un bien français
- Giovanni ou l’ombre d’un doute
- Deux fiançailles, trois mariages et un assassinat
II – L’homme d’armes
- A l’assaut de la Romagne
- Léonard de Vinci transforme l’art de la guerre
- Le modèle de Machiavel
- Voir Senigallia et mourir
III – La chute
- Dans le piège napolitain
- Dernière corrida en Espagne
- L’hidalgo tire sa révérence
L’invité du spécial : Françoise Ring
Découverte : Philadelphie, berceau des Etats-Unis
Bibliographie

Mon avis : S’il y a bien une famille qui restera a jamais comme étant l’une des plus sulfureuses de l’histoire, c’est bel et bien celle des Borgia ; ainsi, depuis quelques centaines d’années, leur nom rime, indubitablement, avec luxure, inceste, meurtre, trahison, soif du pouvoir, orgies débridées et autres joyeusetés du même genre. Bref, de quoi marquer à la fois son époque et celles qui auront suivis, jusqu’à ce jour où même le simple quidam sait parfaitement qui était les Borgia ! Du coup, forcément, qui dit Borgia dit aussi, cela va de soit, un manque d’originalité, tout ayant déjà été écrit, ou vu sur le petit comme le grand écran, a leur sujet et des noms comme Alexandre VI, César ou Lucrèce sont devenus, depuis longtemps, fort célèbres. Pourtant, si l’on pouvait estimer que, du coup, ce numéro de Historia Spécial n’apporterait pas grand-chose de nouveau a la chose, d’entrée de jeu, il apparait qu’il n’en est rien puisque, là où celui-ci se démarque de la concurrence, c’est qu’au lieu de s’intéresser a la famille Borgia dans son ensemble, ce numéro met en avant celui qui aura inspirer Machiavel pour son Le Prince, je veux bien évidement parler de César. Eh là, forcément, cela change tout car, mine de rien, si les Borgia sont connus, si le coté sulfureux de cette famille n’étonnera plus grand monde, il apparait clairement que, pris individuellement, les membres de cette famille décidément pas comme les autres sont un peu moins connus, et sur ce point, si certains pouvaient douter du bien fonder d’un numéro complet consacré a César Borgia, il apparait clairement que celui-ci se justifie amplement, tant la vie de ce dernier, peu commune et haute en couleur, avait de quoi le remplir. Du coup, a la lecture de ce numéro, le lecteur finit par apprendre tout un tas de choses au sujet de ce prince de la Renaissance, de cet homme peu scrupuleux qui vécut a une époque d’une richesse incroyable, mais aussi, accessoirement, sur sa famille, son père, Pape de son état, sa sœur Lucrèce mais aussi ses frères n’étant pas oubliés. Bref, un numéro qui s’avère être une belle surprise et, qui plus est, indispensable si vous souhaitez en savoir davantage au sujet de ce César Borgia, un homme vraiment étonnant…


Points Positifs :
- Un numéro d’une richesse impressionnante et qui nous apprend tout un tas de choses au sujet de César Borgia. Certes, le personnage historique est connu, comme sa famille, mais à la lecture de ce numéro, il apparait clairement que l’on connaissait peut-être davantage la famille dans son ensemble que l’homme. En tous cas, tout cela est fort passionnant !
- Si César est bien évidement mis a l’honneur dans ce numéro, le reste de la famille n’est pas en reste et, sur ce point, je mettrais l’accent sur Giovanni, l’autre frère beaucoup moins connu.
- Si les liens entre César et Machiavel étaient connus, ce n’était pas forcément le cas avec Léonard de Vinci ; quand je vous disais que ce numéro est fort instructif.
- Illustrations, couverture, il n’y a rien à redire…

Points Négatifs :
- Dans chaque numéro de Historia Spécial, on a droit a un second dossier, bien plus court, consacré a un sujet qui n’a rien a voir avec le principal, et, une fois de plus, il apparait clairement que celui-ci dénote énormément dans ce magazine : comment dire, passer de César Borgia a Philadelphie…

Ma note : 7,5/10

jeudi 28 septembre 2017

LES ANNALES DU DISQUE-MONDE – ÉRIC


LES ANNALES DU DISQUE-MONDE – FAUST ÉRIC

Faust, vous connaissez ? Mais voici Eric, quatorze ans, le plus jeune démonologue du Disque-Monde. Hélas aucun démon, et encore moins séduisante succube, ne répond à son invocation. Dans le cercle magique ne surgissent que Rincevent et le Bagage, respectivement le mage le plus incompétent et l'accessoire de voyage le plus redoutable de l'univers. Et que veut Eric ? Oh, rien de bien original : l'immortalité, la domination du monde et la plus belle femme de tous les temps. Ce qui va emmener la fine équipe dans un périple étourdissant, de l'empire tézuma des adorateurs de Quetzduffelcoatl, le boa de plumes, en passant par un affrontement qui ressemble furieusement à la guerre de Troie, jusqu'à l'aube des temps et la création du monde. Sans oublier les enfers, bien sûr.


Les Annales du Disque-Monde – Faust Éric
Auteur : Terry Pratchett
Type d'ouvrage : Fantasy Burlesque
Première Parution : 11 mai 1990
Edition Française : 03 décembre 2011
Titre en vo : Faust Éric
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Patrick Couton
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 154

Mon avis : Et voila, je viens finalement de connaître ma première déception dans cette longue saga qu’est Les Annales du Disque-Monde, il aura fallu attendre le neuvième volume mais, même si j’exagère peut-être un peu en parlant de déception, le fait est établi que pour la première fois, un livre de Pratchett m’aura laisser sur ma faim. Mais bon, il faut relativiser les choses car, malgré ce constat initial, ce Faust Éric n’est pas dénué de qualités. Je me contredis ? Disons plutôt que lorsque l'on est habitué a du bon voir du très bon, on peut avoir du mal dès que la qualité baisse légèrement, ce qui est le cas ici. Car Faust Éric est un bon roman, dans la lignée de ces prédécesseurs, toujours aussi tordant (j’avoue même avoir explosé de rire a certains moments) mais il pèche a mes yeux par sa taille : il est étonnement court (dans les 150 pages tout au plus). Certes, d’après le dicton, la taille n’a pas d'importance, et je suis d'accord là-dessus, mais du coup, en finissant Faust Éric, je n’ai pas pu m'empêcher de ressentir un certain goût d’inachevé. Car disons le tout de suite, ce neuvième tome des Annales aurait immensément gagné à être davantage développer... Malgré cela, nous nous retrouvons une fois de plus devant une histoire qui tient la route, loufoque a souhait et qui, par certains cotés, a des airs des deux premiers volumes (en plus court, forcement). Comme dans ceux-ci, le protagoniste principal est Rincevent. Souvenez-vous, nous l’avions laisser a la fin de Sourcellerie perdu dans la dimension des Basses Fosses en fort mauvaise posture. Mais grâce a Éric, démonologue junior qui souhaite invoquer un résident des Enfers, notre incompétent préféré va trouver une porte de sortie a ses problèmes pour, cela va de soit, foncer tète la première dans des nouveaux. Et c'est parti pour des aventures abracadabrantes dans des jungles humides où un peuple fort semblable aux Aztèques attend avec impatience le Maître du monde (ah, leur Dieu, tout un programme), en pleine Guerre de Troie, ou, du moins son équivalent du Disque, où l'on retrouvera un curieux personnage aux vrais faux airs d'Ulysse et, tout bonnement, au commencement des temps, histoire de rendre une petite visite au... Créateur en personne ! Rincevent est égal à lui même, mais ce n'est plus une surprise, quand à Éric, on ne peut pas dire que cela soit le meilleur personnage de Pratchett... Et comme du coup, l’histoire est terriblement courte, quand aux quelques rares personnages secondaires, ils ne sont pas très développes... a part le maître des Démons, et avec lui, heureusement, le niveau remonte un peu. Car bien entendu, c'est aux Enfers que le voyage de nos deux comparses s’achève, et pour ceux qui on eu la chance de lire La Divine Comédie, la parodie de celle-ci est un régal et Pratchett fait (une fois de plus), très fort. Hélas, cela ne dure pas bien longtemps et l'on arrive bien trop rapidement au terme de l’ouvrage.... Et c’est là, comme je vous l’avais dit, le principal problème de ce Faust Éric qui promettait tant et qui m'aura donc, légèrement déçu. Mais que cela ne vous empêche pas de vous jeter dessus, car, comme écrit précédemment, même sur seulement 150 pages, l’humour si particulier de la saga est toujours la et certains passages sont vraiment hilarants.


Points Positifs :
- Une sympathique parodie de Faust, de L’Iliade et de La Divine Comédie ; Pratchett était certes un auteur comique, mais qui connaissait fort bien ses classiques, sachant donc de quoi il parlait et comment les parodier au mieux.
- L’humour propre à la saga, toujours aussi bon, ce qui nous vaut certains passages hilarants.
- Rincevent, toujours égal à lui-même, la partie qui se déroule chez les tézumas, quelques idées hilarantes, ces pauvres démons qui subissent le joug de la bureaucratie.

Points Négatifs :
- Malheureusement, Faust Éric est beaucoup trop court et si la lecture de ce dernier est agréable, il ressort, au final, une sensation que tout cela aurait put être bien mieux avec une cinquante de pages supplémentaires au moins…
- Mouais, il est amusant Éric, mais bon, ce n’est pas non plus le personnage de la saga qui marque le plus les esprits, loin de là. Il faut dire que la place manque terriblement pour le développer.
- Après quelques belles réussites incontestables – Trois Sœurcières, Au Guet ! – Pratchett, dans Faust Éric, renoue avec le style des deux premiers volumes mais en moins bien.

Ma note : 6,5/10

lundi 25 septembre 2017

RAT QUEENS – QUATRE FILLES ET UN POULPE


RAT QUEENS – QUATRE FILLES ET UN POULPE

Après une nuit que l'on qualifiera de mouvementée, les Rat Queens se retrouvent autour de la table du petit déjeuner. Le repos est de courte durée car elles sont aussitôt convoquées par le maire, Kane, qui leur confie une mission. Pendant ce temps, Sawyer (l'ex d'Hannah – c'est compliqué) enquête sur la disparition de Bernadette. Un indice l'emmène dans un château déserté où l'attendent certes Bernadette – enchaînée et les yeux bandés – mais aussi Gerrig, l'ancien partenaire de Bernadette. Ce dernier blâme Sawyer ainsi que le passé d'assassin de ce dernier pour la mort de sa femme. Désormais porteur d'un masque magique, Gerrig est bien décidé à faire payer Sawyer mais aussi toute la ville de Palissade. Pour cela, il se sert du masque pour invoquer une cohorte de monstres géants et cauchemardesques...


Rat Queens – Quatre filles et un poulpe
Scénario : Kurtis J. Wiebe
Dessins : Roc Upchurch, Stjepan Sejic
Encrage : Roc Upchurch, Stjepan Sejic
Couleurs : Roc Upchurch, Stjepan Sejic
Couverture : Stjepan Sejic
Genre : Heroic-Fantasy, Humour
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Rat Queens – The Far Reaching Tentacles of N'Rygoth
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 19 mai 2015
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 21 avril 2017
Nombre de pages : 136

Liste des épisodes
Rat Queens 6-10

Mon avis : L’année passée, j’avais été pour le moins emballer par le premier volume d’un tout nouveau comics, un certain Rat Queens, œuvre du sieur Kurtis J. Wiebe au scénario et de Roc Upchurch aux dessins et qui, dans un univers d’Heroic Fantasy, s’avérait être en fait un brillant hommage humoristique a un certain Donjons & Dragons. Une petite réussite, donc, fort agréable a la lecture mais qui, il faut le reconnaitre, n’était peut-être pas à mettre entre toutes les mains : encore faut-il apprécier les parodies et, bien sur, être un spécialiste de la Fantasy en général et des anciens jeux de rôles en particulier pour en apprécier toute la subtilité. Quoi qu’il en soit, après ce galop d’essai, ce fut avec un plaisir non dissimulé que je me suis plonger dans la suite de ce Rat Queens, même si, je dois le reconnaitre, il m’aura fallut bien du temps avant de m’y attaquer – la faute a un manque de temps chronique depuis quelques mois… Mais alors, celle-ci fut-elle à la hauteur de nos espérances ? Le sieur Wiebe allait-il réussir a continuer a nous faire rire avec ses quatre héroïnes toutes plus loufoques les unes que les autres ? Quand aux dessins, Roc Upchurch allait-il livrer une prestation supérieure a celle des premiers épisodes – oui, il faut avouer que certaines planches étaient, par moments, problématiques. Eh bien, déjà, pour ce qui est de la partie graphique, il y a un mieux notable, non pas que Roc Upchurch se soit améliorer – les épisodes qu’il dessine sont égaux a ceux du premier tome – mais tout simplement parce que un second artiste est aux pinceaux dans ce Quatre filles et un poulpe : Stjepan Sejic dessine une grosse partie des épisodes de ce second volume et, franchement, c’est une bonne chose tant son style apporte un plus a l’ensemble. Bref, une amélioration graphique qui tombe a pic, mais qu’en est-il du scénario ? Eh bien, c’est avec un certain plaisir que l’on lit ces cinq nouveaux épisodes, retrouvant nos quatre héroïnes et les autres protagonistes déjà entraperçues dans le premier volume, mais aussi et surtout, cet humour propre a la série qui ravira les amateurs du genre. Rat Queens est une BD corrosive, franchement drôle par moments et toujours aussi bonne ; ajoutons a cela un développement, par le biais de nombreux flashbacks, sur le passé de nos héroïnes et vous comprendrez pourquoi, une fois de plus, j’aurai été satisfait par ce comics. Peut-être pas un chef d’œuvre, loin de là, mais de temps en temps, un peu de légèreté, ça ne fait pas de mal !


Points Positifs :
- Le plaisir de retrouver une série, un univers, des personnages et une ambiance qui sont toujours aussi bons ! Certes, de par son humour parfois potache, Rat Queens est une série que l’on peut qualifier de spéciale, cependant, pour peu que l’on accroche au concept, c’est un pur régal.
- Des personnages hauts en couleurs que l’on connait bien désormais, mais le plus intéressant est que, mine de rien, on en apprend énormément sur leur passé dans ce second volume.
- Une intrigue abracadabrantesque avec une créature digne de Lovecraft invoquée dans la ville de nos héroïnes ; mais qu’est ce qu’on passe un bon moment…
- Petite mention a Hannah et Dee, mes Rat Queens préférées !
- Pour ce qui est des dessins, l’arrivée de Stjepan Sejic améliore nettement la donne.

Points Négatifs :
- Malgré ses qualités, il ne faut pas se voiler la face : Rat Queens est tout sauf un chef d’œuvre et certains gags, certaines situations, sont un peu too much. Mais bon, il faut prendre ce comics pour ce qu’il est, c’est-à-dire, un sympathique divertissement et puis c’est tout.
- Il est vraiment dommage que Roc Upchurch ne réussisse pas a maintenir un niveau constant dans ses dessins, car si certaines planches sont superbes, il y a des moments où ce n’est pas vraiment le cas…

Ma note : 7,5/10

dimanche 24 septembre 2017

THE CROWN – SAISON 1


THE CROWN – SAISON 1

Sortie blessée mais victorieuse de la Seconde Guerre mondiale, l’Angleterre fête le mariage d’Elisabeth avec Philip Mountbatten. Alors que le roi George VII montre des signes de faiblesse, et que Winston Churchill, l’un des héros de la guerre contre le nazisme, est réélu au poste de Premier Ministre, la jeune femme profite d’une insouciance qui sera de courte durée. Tôt où tard, celle qui figure à la première place dans l’ordre de succession, devra assumer les responsabilités inhérentes à son rang…


The Crown – Saison 1
Réalisation : Benjamin Caron, Stephen Daldry, Philip Martin, Julian Jarrold, Philippa Lowthorpe
Scénario : Peter Morgan
Musique : Rupert Gregson-Williams
Production : Left Bank Pictures, Sony Pictures Television
Genre : Historique, Biopic
Titre en vo : The Crown – Season 1
Pays d’origine : Royaume-Uni, Etats-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 4 novembre 2016
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 10 x 60 minutes

Casting :
Claire Foy : Élisabeth II
Matt Smith : Philip Mountbatten
Vanessa Kirby : Margaret du Royaume-Uni
Victoria Hamilton : Elizabeth Bowes-Lyon
John Lithgow : Winston Churchill
Greg Wise : Louis Mountbatten
Jeremy Northam : Anthony Eden
Eileen Atkins : Mary de Teck
Alex Jennings : Édouard VIII
Lia Willams : Wallis Simpson
Ben Miles : Peter Townsend
Jared Harris : George VI
Stephen Dillane : Graham Sutherland
Pip Torrens : Tommy Lascelles
Andy Sanderson : Henry de Gloucester
Michael Culkin : Rab Butler
Nicholas Rowe : Jock Colville
Rita McDonald Damper : Marina de Grèce
Amir Boutrous : Gamal Abdel Nasser
Harriet Walter : Clementine Churchill
Rosalind Knight : Alice de Battenberg

Mon avis : Je ne vais pas m’en cacher, la toute première fois que j’avais entendu parler qu’une série consacrée a la vie de la reine Elisabeth II allait voir le jour, j’étais pour le moins dubitatif quand a l’intérêt de la chose. Peut-être, tout simplement, en raison que cette figure historique du vingtième siècle, après m’avoir accompagné depuis ma naissance, est toujours en vie, peut-être aussi parce que je trouvais qu’il n’y avait pas forcément de quoi en faire une série – et sur ce point, ma foi, j’avais tort… Car bon, comment dire, avec du recul, la reine Elisabeth, seconde du nom, aura connu, au fil des décennies, bien des événements historiques et de la Seconde Guerre Mondiale a nos jours, je pense que même ceux qui ne sont pas de grands amateurs d’Histoire conviendront qu’il s’en est passé des événements et que, forcément, celle-ci les aura tous connus tout en étant parti prenante pas moments. Bref, oui, il y avait de quoi faire et en regardant cette première saison de The Crown, consacré aux toutes premières années de son règne, il apparait clairement que le pari est réussi et que, si vous êtes un amateur d’œuvres historiques, alors, tout cela risque fort de vous passionner. Car bon, force est de constater que malgré mes interrogations des débuts, assez rapidement, j’ai été captiver par cette jeune femme qui, du jour au lendemain, doit prendre la couronne, apprendre a régner sur un empire en déclin, ce, malgré la victoire toute récente sur l’Allemagne nazi et a voir a faire aux états d’âmes, parfois justifiés, de ses proches, tout en ayant, comme Premier Ministre, une légende vivante (avec les défauts et les qualités qui vont avec), je veux bien évidement parler de Winston Churchill. Ainsi, d’épisodes en épisodes, le spectateur est très rapidement happé par les événements, par la manière dont la jeune femme apprend son rôle de reine et, pour peu que vous connaissiez un tant soi peu l’histoire de la famille britannique actuelle, comprendre pourquoi, par la suite, Elisabeth II aura réagi de tel manière vis-à-vis de ses proches. Là où The Crown est plutôt bien fait, c’est qu’on est loin de tomber dans un manichéisme simpliste et que, vers la fin, il apparait qu’Elisabeth, maitrisant de mieux en mieux son rôle, n’hésite pas a prendre des décisions terribles a l’encontre des siens – ce qui fait que des personnages comme Margareth apparaissent bien plus sympathiques. Ajoutons a cela une reconstitution tout bonnement parfaite, une flopée d’acteurs franchement excellents et une photographie de premier ordre et vous comprendrez, sans nul doute, que cette première saison de The Crown ne pouvait que me plaire. Vivement décembre pour la suite !


Points Positifs :
- Une reconstitution historique tout bonnement excellente et qui nous plonge, de fort belle manière, dans les premières années du règne de la reine Elisabeth II.
- Si vous êtes un fan des reconstitutions historiques ou des œuvres en costumes, ou bien, si vous êtes un féru d’Histoire ou un connaisseur de la famille royale britannique, alors, The Crown est une série parfaite pour vous !
- Claire Foy est bien évidement parfaite dans son rôle et je dirais la même chose pour ce qui est des acteurs qui interprètent Margareth et Philip, cependant, celui qui m’aura le plus épater, c’est John Lithgow tout bonnement magistral en Winston Churchill.
- Peut-être l’œuvre la plus réussie, jusqu’à ce jour, consacrée a la famille royale britannique.
- Décors, costumes, photographie, mise en scène : les britanniques sont vraiment les meilleurs sur ce genre d’œuvres !

Points Négatifs :
- Dommage que la série n’ai pas débutée en abordant les quelques années qui précédèrent le règne d’Elisabeth. En effet, il aurait été intéressant de nous montrer la jeunesse de celle-ci, pendant la Seconde Guerre Mondiale, sa rencontre avec Philip, etc.

Ma note : 8,5/10

LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 171 – GASTRONOMIE, L’HISTOIRE D’UNE EXCEPTION FRANÇAISE


LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 171 – GASTRONOMIE, L’HISTOIRE D’UNE EXCEPTION FRANÇAISE
Août 2017

Au sommaire :
Edito : Astérix avait raison
Actualités
En bref
- Lavau : une tombe princière celte entre deux époques
- Des villes montées en graine
- Les jarres d’embaumement oubliées du vizir Ipi
- Plein feu sur l’artillerie romaine
- Les catacombes de Domitille font peau neuve
Patrimoine
- Teinture de l’Apocalypse, un joyau en péril
En question
- Les femmes armées ont mauvais genre
Découverte
- Herculanum, à la recherche des décors perdus
Dossier : Gastronomie, l’histoire d’une exception française
- Aux origines de notre identité culinaire
- Et la cuisine devint française…
- Louis XIV à table
- Naissance de l’art de la table
- Une Europe qui mange français
- Une révolution des palais ?
- Le siècle de la gastronomie
- L’invention du restaurant
- Un impérialisme culinaire qui fait débat
- Escoffier, un poète aux fourneaux
- Les nouveaux habits de la cuisine française
Interview « Les chefs ne sont plus les représentants d’un patrimoine culinaire, mais des créateurs » de Claude Fischler
En coulisses
Muséologies
- Le venin dans tous ses états
- Catacombes : histoires de squelettes
- Aux origines de l’égyptologie
- Des bibliothèques légendaires
- Astérix chez les Belges
Livres & Idées
- La vie méconnue des temples mésopotamiens
- Automate
- L’assassinat de Jules César
- La campagne de Russie
- Brève histoire de l’Ancien Régime

Mon avis : Ce fut avec fort peu d’entrain, je dois le reconnaitre, que je me suis plongé dans la lecture du numéro d’août dernier des Cahiers de Science & Vie ; il faut dire que, dès que j’ai découvert le sujet du dossier principal de celui-ci, c’est-à-dire, l’histoire de la gastronomie française, j’avais été tout sauf emballé. Car bon, comment dire, la grande cuisine et moi, ça n’a jamais fait deux et si j’apprécie un bon repas, je ne suis guère un adepte de la cuisine, bien au contraire. De plus, vu que cela fait des années que la plupart des chaines télé me gonflent à proposer chacune tout un tas d’émissions et de concours culinaires, vous pouvez imaginez mon désarroi en découvrant le sujet de ce numéro estival des Cahiers… Or, c’est souvent quand on n’attend strictement rien de quelque chose que l’on est le mieux surpris et, justement, il apparait, après coup, que si j’ai pris du temps pour me décider a lire ce numéro, une fois lancé, ce dernier s’est avérer être une fort bonne surprise ! En effet, malgré mon manque d’attrait pour la cuisine, la lecture du dossier s’est avérée être fort instructive, peut-être pas passionnante non plus (pour cela, il aurait fallut que je sois fan) mais le fait que je sois un parfait néophyte aura fait que, par la force des choses, j’aurai finis par apprendre tout un tas de choses sur l’histoire de la cuisine française. Une bonne surprise, donc, même si je dois reconnaitre que, malgré la lecture de cette revue, je ne suis pas devenu un passionné pour autant, loin de là. Mais bon, sortir un peu des sentiers battus et de mes thèmes de prédilections habituels, ma foi, cela a du bon parfois…


Points Positifs :
- Un sujet bien plus original qu’on pourrait le penser de prime abord et, sincèrement, très instructif, surtout si, comme moi, vous êtes un parfait néophyte de la chose.
- Si vous détestez cordialement toutes les émissions culinaires qui polluent le petit écran depuis une décennie, si vous êtes une bille en cuisine et si, malgré tout, la lecture de ce numéro vous aura intéressé, c’est que, quelque part, le contenu est bon !
- D’où vient la cuisine française, qu’elle est la différence entre la soit disant grande cuisine et la cuisine familiale, de quand datent les restaurants ? Vous trouverez des réponses (parfois étonnantes) à toutes ces questions et à d’autres encore.
- Le reste de la revue mérite le coup d’œil en raison de certains articles, ma foi, plutôt intéressants : la teinture de l’Apocalypse, les tombeaux de femmes armées, Herculanum, l’exposition sur les poisons.

Points Négatifs :
- La partie consacrée aux expos et aux sorties en librairie est, une fois de plus, trop longue a mon gout, ce, au détriment du dossier principal.
- Forcément, le sujet du dossier était consacré à la cuisine française mais, du coup, j’aurai bien aimé en savoir davantage sur les cuisines des autres pays.
- Un grand bof pour la couverture.

Ma note : 7,5/10