dimanche 25 septembre 2011

SAINT SEIYA – LES GUERRIERS D’ABEL


SAINT SEIYA – LES GUERRIERS D’ABEL

L'histoire commence par l'apparition d'une personne aux cheveux bleu venu chercher Athéna. Il s'agit en fait du fils du Dieu le plus puissant, Abel et frère d'Athéna. Il est venu pour détruire une bonne fois pour toute la Terre et ses habitants. Pour cela il est accompagné des trois Chevaliers à l'Habit Sacré: Atlas, Bérénice et Jao. Il a aussi rendu la vie aux Chevaliers d'Or morts pendant la bataille du Sanctuaire: Saga, Camus, Shura, Masque de Mort et Aphrodite. Athéna comprit alors le but de Abel et partit avec lui pour le détruire car sachant que ses chevaliers ne pourrait réussir à terrasser un dieu, elle décida de le faire seule. Seiya et les autres sont désemparés et croient que Saori les as abandonnés sous prétexte qu'elle préférait la protection des chevaliers d'Abel qui était plus puissant. Pendant ce temps la, Athéna tenta de tué Abel mais celui ne sentit rien et du se résoudre à la tuée. Camus et Shura apprenant la mort de celle ci décidèrent de mettre fin à la vide d'Abel mais Atlas et ses compagnons les terrassèrent très rapidement. Nos héros décident de se rendre au Temple de Corona car ils ont senti la cosmo-énergie d'Athéna disparaitre. Seiya arriva le premier mais se retrouva face à Atlas. Seiya tenta de le détruire mais ses attaques n'eurent aucun effet sur Atlas qui le terrassa très vite. Seiya resta à terre et sembla s'être résoudre à l'échec.

Ah, Les Chevaliers du Zodiaque, que de souvenirs ! Cela peut paraître incroyable de nos jours, pour les plus jeunes, habitués a bon nombre de dessins animés sans grand intérêt que l’on peut voir en boucle sur les chaines spécialisées pour enfant du câble ou de la TNT, mais autrefois, vers la fin des années 70 et toute la décennie 80 (Albator, Capitaine Flam, Goldorak, Les Citées d’Or, Hokuto no Ken etc.), qu’est ce que nous avons été gâté en dessins animés japonais de qualité. Bien évidement, dire cela fait un peu « de mon temps, c’était meilleurs » mais cela est parfaitement assumé et, pour une fois a mon avis, parfaitement justifié au vu de ce qui peut être diffusé de nos jours. Quoi qu’il en soit, le sujet de cet article n’étant pas de comparer les valeurs des dessins animés par décennie, revenons a nos moutons et donc aux fameux Chevaliers du Zodiaque, CDZ pour les intimes a l’époque et, plus précisément, Saint Seiya, nom de la série en version originale et sous laquelle elle est plus connue aujourd’hui. Donc, je vous disais, que de souvenirs ! Et oui, il y a près d’un quart de siècle (ouh la, dit comme cela, ca fait quand même énorme) débutait sur nos écrans la diffusion de ce qui restera pour beaucoup de personnes de ma génération comme l’un des dessins animés les plus cultes, cette histoire de jeunes hommes portant des armures inspirés de figures de la mythologie et qui se battaient, inlassablement, pour sauver la déesse Athéna avec de grands moments tout bonnement inoubliables comme ce qui restera le point d’orgue de la série : la grande bataille du Sanctuaire contre les Chevaliers d’Or. Oh oui, que de souvenirs, que ce soit tous ces protagonistes hauts en couleurs, charismatiques en diable et inoubliables, ces attaques toutes plus impressionnantes (et improbables) les unes que les autres, et ses grands moments, ses sacrifices, ces morts, ces… les mots me manquent tellement c’était tout bonnement génial ! Oui, j’adorais Les Chevaliers du Zodiaque, je ne m’en cache pas et même avec tout ce temps passé, mes sentiments a l’égard de cette série sont toujours les mêmes. Mais Saint Seiya (histoire de changer), a la base, comme souvent, c’était avant tout un manga, long de près de trente tomes que j’eu l’occasion de lire dans son intégralité (et accessoirement, encore meilleur que son adaptation) et que, dans ma connerie habituelle, j’ai donné (et c’est qui qui devra se la retaper un jour ?), mais la série connu également – comme c’est presque toujours le cas au Japon – une adaptation en « films », quatre en tout pour être exact et de qualité fort inégale, et c’est justement de celui qui est considérer comme étant le tout meilleur, Les Guerriers d’Abel, que je vais vous parler aujourd’hui.

Cela faisait une éternité – au moins une dizaine d’années – que je n’avais pas eu l’occasion de revoir ces fameux Guerriers d’Abel, œuvre que l’on peut qualifier sans exagération aucune de culte pour les fans de la série ; la faute tout simplement au fait que, possédant celui-ci en K7, a l’époque où ce format existait encore, et ne possédant plus de magnétoscope depuis belle lurette, il m’était du coup tout bonnement impossible de revoir ce film. Et puis, il faut aussi dire que je l’ai énormément regardé en son temps, probablement plus d’une vingtaine, voir une trentaine de fois, a quoi il faut ajouter le temps qui passe, l’intérêt qui s’émousse un peu parfois, et ce, jusqu'à il y a peu de temps, où je me suis décidé à me procurer ce film en DVD, ce qui ne fut pas très difficile d’ailleurs. Ainsi, mardi dernier, alors que j’avais pris une petite journée pour récupérer de mes huit jours non stop de boulot, je me suis installer confortablement dans mon lit, ait lancé le DVD et ait fait un bond dans le temps afin de revoir celui qui est considérer comme étant le tout meilleur film des Chevaliers du Zodiaque.

Il est tout de même curieux de constater a quel point, parfois, l’on a l’impression que la dernière fois que l’on avait vu une œuvre, c’était hier ; or, dans le cas présent, ce n’était absolument pas le cas, pourtant, dès les premiers instants, cette rencontre entre Saori et son frère, Abel, avec la musique qui accompagne la scène et que je n’avais pas oublier, c’était comme si j’étais revenu vingt ans en arrière, que j’étais a nouveau un adolescent, et que Les Chevaliers du Zodiaque étaient toujours diffusés a la télévision. Bien évidement, le fait que j’ai vu moult fois cette œuvre y ait pour quelque chose : Les Guerriers d’Abel, et malgré tout le temps qui s’est écoulé, je connais toutes les scènes, toutes les répliques et même la bande originale par cœur, et franchement, quel plaisir de le revoir à nouveau. Car contrairement aux autres films de Saint Seiya – un premier très moyen, un second pas mal et un dernier franchement mauvais – Les Guerriers d’Abel, en sachant être réaliste car bon, ce n’est pas non plus un chef d’œuvre absolu, est un sacré moment de bravoure qui, sur une soixante dix minutes, va voir, pour la énième fois, nos Chevaliers de bronze affronter une nouvelle menace qui en veut a leur très cher Athéna et, accessoirement, a la Terre. Mais quelle menace : n’y plus ni moins qu’un Dieu, un certain Abel inconnus au panthéon grec mais peu importe et ses guerriers porteur, je cite, de l’habit sacrée, trois Chevaliers assez balèzes avec, en tête de lice, Atlas, charismatique en diable. Ajoutez à cela les Chevaliers d’Or décédés lors de la bataille du Sanctuaire et vous obtenez un cocktail explosif où tout le monde va se taper dessus joyeusement au milieu de temples grecs en ruines, ou certains vont se prendre des raclées monumentales (la plus part du temps par le fameux Atlas), où les combats qui autrefois duraient trois épisodes de la série régulière sont ici expédiés en quelques secondes mais le tout avec une telle maitrise de la mise en scène, de l’intensité dramatique et des bons sentiments propres a la série que le fan ne peux qu’être aux anges. Et si en plus, l’on ajoute a cela une qualité graphique supérieure a celle de la série, avec des jeux de lumières parfois superbes et surtout, véritable petite cerise sur le gâteau, une bande originale héroïque en diable, et surtout, d’une incontestable qualité, et vous obtenez au final un véritable bijou dont on ne se lasse pas.

Bien évidement, j’ai conscience que pour moi, et je pense que cela doit être pareil pour ceux de ma génération qui sont fans des Chevaliers du Zodiaque, l’effet nostalgie joue à fond, que l’on est du coup plus clément, que l’on passera rapidement l’éponge sur pas mal de choses que l’on n’aurait pas louper par ailleurs, mais bon, même ainsi, sans que, comme je l’ai déjà dit, cela soit un chef d’œuvre, il me semble incontestable que Les Guerriers d’Abel est tout de même un sacré bon film. Bien évidement, pour les fans, et uniquement pour les fans, les autres, dubitatifs devant la chose, n’y trouveront aucun intérêt. Mais si l’on aime, alors là, quel bonheur ; d’ailleurs, franchement, même la version française toute pourrie où l’on n’y comprend pas grand-chose – que ce soit les dialogues incompréhensibles ou tronqués ou les personnages qui changent de nom comme Camus qui devient Camille – et qui est plus risible qu’autre chose, est devenu culte ; c’est tout dire !

samedi 24 septembre 2011

Les cahiers de Science & Vie n°105 : La sorcellerie et les sciences occultes



Des nombreuses revue que je peux suivre au fil des ans, il me parait indéniable (et mes articles sont la pour le confirmer) que celle, finalement, qui a ma préférence, est incontestablement Les cahiers de Science & Vie, ce qui, au demeurant, est assez jouissif quand j’y pense. Etant un grand amoureux de la lecture, sous toutes ses formes, depuis que je suis en âge de savoir lire, j’ai depuis longtemps éprouvé une espèce de répulsion vis-à-vis de la revue que tout le monde connaît, Science & Vie ; au départ, et au vu de mon intérêt pour ce que je nommerais les phénomènes inexpliqués (Mulder, sort de ce corps !), Science & Vie, c’était un petit peu l’ennemi, le symbole de la science officielle etc. Ayant un peu évolué – j’espère dans le bon sens – depuis, je ne vois certes plus cette revue comme un quelconque symbole de la propagande officielle (n’empêche, qu’est ce que je pouvais être con) mais même ainsi, et malgré de multiples essais, je n’y arrive décidément pas avec ce magazine : est-il trop complexe pour mon pauvre petit cerveau, y suis-je allergique ? Je ne sais pas, mais ce qui est sur, c’est que Science & Vie, ce n’est pas le magazine que j’emmènerais avec moi en vacances. Curieusement, son numéro « frère », ces fameux Cahiers de Science & Vie, et ben, franchement, j’adore, je suis fan ; est ce le fait que chaque numéro soit consacré a un seul et unique dossier ? Il y a bien évidement beaucoup de cela, d’ailleurs, j’ai put au fil de mes billets, vous l’avoir déjà dit. Mais ce n’est pas tout, il y a également la qualité de ces dits dossiers, de ces excellents articles ; après tout, il suffit de relire mon post consacré au dernier numéro paru de cette revue, Aux origines du Sacré et des Dieux, pour s’en convaincre. Mais aujourd’hui, c’est d’un numéro bien plus ancien, puisque datant de 2008 déjà (comme le temps passe) que je vais vous entretenir :

Les cahiers de Science & Vie n°105
La sorcellerie et les sciences occultes
Juin, juillet 2008

Au sommaire :

La sorcellerie et les sciences occultes
- Edito : La sorcière, l’alchimiste et l’astrologue
- Les rituels de magie sous toutes les cultures
- La magie, son langage, ses lois - Interview de Pascal Sanchez
- Le savant et sa vision du monde

I - La sorcellerie
- Le quotidien sous le signe du charme
- Satan entre dans la danse
- Le démon ou la science du mal
- Comment la sorcellerie devint un signe d'exception?
- Le procès de Janet Cock
- Les historiens face aux bûchers
- Le profil d'une sorcière
- La revanche des sceptiques
- Jean Wier : ne brûlez pas les sorcières
- Un retour en force de la sorcellerie ?
- Satan parmi nous ?
- Le pouvoir des mots
- La sorcellerie moderne, une affaire de pouvoir

II - Les sciences occultes
- L'alchimie, une science occulte ?
- L'art de deviner le futur
- L'alchimie à l'origine de la chimie
- Le profil d'un alchimiste
- L'astrologie et l'astronomie à la croisée des trajectoires
- Le profil d'un astrologue
- Comment nait une science ? Interview de Gérard Simon

La sorcellerie et les sciences occultes, tout un programme et un titre – avouons le – assez racoleur (comme le sujet) pour attirer le badaud adepte de la chose qui ne pouvait que se jeter sur ce cent cinquième numéro des Cahiers de Science & Vie. Bien évidement, je ne peux nier que la sorcellerie, cela n’a rien d’original en soit et que c’est un sujet régulièrement traité par la presse spécialisé ou non, du coup, le principal point faible lorsque l’on se retrouve devant un magazine qui en traite, c’est le risque de ne rien apprendre de neuf sur la chose. Et, personnellement, en décidant de relire ce numéro – histoire de passer le temps, j’aime bien avoir toujours une revue sous le coude – je dois reconnaître que je n’étais pas exceptionnellement emballer, surtout que je ne gardais pas un grand souvenir de ma précédente lecture, d’il y a trois ans. Pourtant, tout ce que j’ai put dire, précédemment, sur Les cahiers de Science & Vie, que ce soit en préambule de cet article ou dans d’autres articles, est toujours valable : oui, la qualité est belle et bien présente, oui, l’on sent que les auteurs se sont livrés a un excellent travail et je ne peux que les louer pour cela, de même, je reconnais sans problèmes que j’ai put apprendre (ou plutôt réapprendre) certaines choses que je ne connaissais pas – en particulier sur l’alchimie et ses origines – mais a aucun moment, je n’ai ressentit le plaisir et encore moins l’intérêt que j’ai put éprouver en d’autres occasions, d’autres lectures, et cela, tout bonnement, c’est dut au fait, comme je vous l’ai dit, que la sorcellerie étant un sujet tellement rabâcher depuis une éternité, qu’au final, il est difficile, quoi que l’on fasse, de passionner le lecteur qui, malheureusement pour lui, se trouve ici en terrain plus que familier. Du coup, que dire de ce numéro ? Si vous êtes un parfait néophyte sur la sorcellerie, il est incontestable que celui-ci est fait pour vous ; ce n’est certes pas ce que vous pouvez trouvez de plus complet sur le sujet, mais au moins, de part sa qualité, il ne vous décevra pas. Par contre, si comme moi, vous êtes un vieux briscard habitué de la chose, la lecture de ce numéro des Cahiers de Science & Vie est loin d’être indispensable. Certes, il ne vous décevra pas, mais vu qu’il ne vous passionnera pas non plus, enfin, pas plus que ca, je pense que si vous ne l’avez pas, autant utiliser votre argent pour vous procurer un numéro traitant d’un sujet moins convenu qui lui, attirera plus votre attention.

dimanche 11 septembre 2011

Ma collection Dinosaures





Dans l’article précédant, je vous parlais de la création d’un tout nouveau libellé, Critiques, qui sert à regrouper toutes les critiques (forcement) que j’ai put écrire depuis les débuts de ce blog afin que ceux qui le souhaitent puissent ainsi facilement les trouver (pas forcement que cela soit difficile avant mais bon, je me comprends). Quoi qu’il en soit, ce nouveau billet va voir la création, lui aussi, d’un tout nouveau libellé, puisque cette fois ci, c’est autour de Jouets de voir sa création.

Bien évidement, ce n’est pas la première fois que je vous parle sur ce blog de jouets puisque, depuis la fin 2010, il existe un libellé consacré aux Playmobils. Cependant, comme son nom l’indique, celui-ci est réservé uniquement à la marque allemande, que ce soit des billets sur des nouvelles pièces pour ma collection ou bien, la publication de vieilles publicités par exemple. Dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, Jouets serra consacré a tous les jouets dans un sens plus large, et même si j’ai parfaitement conscience que celui-ci ne sera surement pas celui qui aura énormément d’articles, il me semblait nécessaire.

Surtout que ce qui me motive à le créer est tout bonnement, a mes yeux, de prime importance : mes retrouvailles avec mon ancienne (très ancienne) collection de dinosaures en résine vieille d’environ trente ans, ce qui n’est pas rien. Celle-ci dormant depuis belle lurette au Portugal (hum, deux décennies ?) et, du coup, ne servant pas a grand-chose, je me suis dit que la faire venir pour mes enfants – en particulier pour le plus jeune, tout bonnement un grand amoureux, comme son père, de tout ce qui touche a la préhistoire – ce qui fut donc fait, et hier, en fin de journée, quelle joie, que dis-je, quel bonheur de retrouver ma vieille collection de dinosaures et autres animaux préhistoriques. Bien évidement, celle-ci a énormément souffert avec le temps, et pas mal de pièces sont endommagées (argh, mon stégosaure, mon tout premier dinosaure, qui ne ressemble plus a grand-chose) mais bon, même ainsi, pour le coté nostalgique, mais aussi pour mes enfants, je pense que ca valait le coup de la faire rapatrier en France. Bien évidement, il va falloir en prendre soin désormais – tout cela est fragile – mais bon, ceci est une autre histoire.

lundi 5 septembre 2011

21 GRAMMES


21 GRAMMES

On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort... Le poids de cinq pièces de monnaie. Le poids d'une barre de chocolat. Le poids d'un colibri. 21 grammes. Est-ce le poids de notre âme ? Est-ce le poids de la vie ? Paul attend une transplantation cardiaque. Cristina, ex-junkie, est mère de deux petites filles. Jack sort de prison et redécouvre la foi. A cause d'un accident, ils vont s'affronter, se haïr... et s'aimer.

Il y a tout juste deux ans – a quelques jours prêts – j’avais découvert un film, Babel, et un réalisateur, Alejandro González Inárritu, que j’avais alors bien apprécier, même si, pour être tout a fait franc, mon état de forme ce soir la (et oui, j’étais tomber dans les bras de Morphée a un moment donné du film, ce qui fait que les dernières minutes avaient été un peu obscures pour moi), avait fait qu’il m’avait fallut un second visionnage de cette œuvre pour en apprécier toute la qualité. Et puisque je parle de qualité, force est de constater que ce Babel, œuvre atypique (c'est-à-dire, complètement en dehors des sentiers battus des canons hollywoodiens) avec ses multiples destins croisés de ces personnages, aux quatre coins du monde, sans rapport apparent entre eux et que l’on suivait tout le long de l’intrigue (bref, tout pour ne pas plaire au grand public qui préfère ne pas réfléchir devant un énième film d’action sans intérêt), bref, quand je parle de qualité, force est de constater que cette œuvre en était plus que pourvue et que tous ceux qui l’avaient apprécier, ne peuvent qu’en garder un excellent souvenir.

Ainsi donc, lorsqu’hier soir, ma chaine préférée – ARTE mon amie – proposa une autre œuvre du sieur Alejandro González Inárritu (ouf, heureusement que le copié/collé existe !), je veux bien évidement parler de 21 grammes, ni une, ni deux, et tout en suivant les conseils de ma femme qui l’avait déjà vu et dont le justement, implacable, net et précis, tomba comme un couperet : « c’est un bon film », je me suis immédiatement installé dans mon lit (ah, la bonheur absolu de regarder la télé sous la couette, la tête reposant agréablement sur son oreiller) pour ce que je prévoyais être une bonne, voir une excellente soirée cinéma.

Et les débuts de ce 21 grammes ont faillis me faire regretter mon choix ! Bon, ce n’étais pas comme si je n’étais pas en terrain inconnu (Babel oblige) mais pour être tout a fait franc, la première partie de cette œuvre me laissa dans un état de stupeur flagrant au point que, a un moment donné, a chaque nouvelle scène (et elles ne cessent de s’enchainer les unes aux autres), je levais la main, d’un air interrogateur tel était mon désarrois ; d’ailleurs, j’en étais a me demander si le réalisateur mexicain, dans un instant de folie furieuse, n’avait pas pris son scénario, découpé le tout et, au montage, remonter tout cela dans le plus parfait désordre (pour la petite histoire, David Bowie, a une époque, faisait parfois cela pour écrire certaines chansons) tellement j’avais du mal a comprendre l’intrigue et où il voulait en venir. Car, et vous l’avez compris, 21 grammes est un véritable puzzle où les très nombreuses scènes, le plus souvent courtes, s’enchainent les unes après les autres, sans aucune logique apparente (insistons bien sur le terme apparent) et dans un superbe désordre chronologique. Du coup, et forcement, difficile de s’accrocher sans faire des efforts, surtout que, il faut bien l’avouer, on n’y comprend pas grand-chose au début lors d’un premier visionnage. Forcement, pour cela, un état de concentration extrême est requis (comme par hasard, et comme ce fut le cas pour Babel, j’étais exploser, heureusement qu’un sympathique Doliprane passa par la pour m’aider à tenir le choc), de même, il faut aimer se prendre la tête devant un film ce qui, tout de suite, doit éliminer pas mal de spectateurs mais bon, ceci est un tout autre problème.

Et tandis que certains auront vite abandonné la partie pour retourner a Secret Story, je me suis accrocher, je me suis battu et puis, tout simplement – car le film est ainsi – petit a petit, les pièces de cet indicible puzzle se mettent en place, on commence à comprendre qui a fait quoi et avec qui et surtout, quand, et la, tel Newton regardant une pomme tomber, l’illumination nous vient, notre esprit littéralement perdu jusque la s’éclaire subitement et ces simples mots s’échappent de nos lèvres : « ah ouais ! ». Et bah oui, on commence à voir où ce diable d’Alejandro González Inárritu veut en venir, l’intrigue, subitement, devint claire comme une eau de roche et les tenants et les aboutissements ne sont plus un secret mystérieux enfouis dans le cerveau du réalisateur. Et sincèrement, arrivé à ce moment précis du film, je ne peux que dire : « génial », tout bonnement. Car oui, Inárritu m’aura fait baver mais que ce fut bon car tout le plaisir, en dehors d’une histoire, touchante, dramatique et finalement sans grand espoir pour ses protagonistes, toute pleine de rédemption avortée, d’espoirs déçus, de drames horribles et d’acteurs que l’on ne peut que qualifier, tout bonnement, d’inspirés, que ce soit Sean Penn (normal, la classe), Benicio Del Toro (logique), Naomi Watts (idem) et même Charlotte Gainsbourg (et oui), bref, tout le plaisir repose surtout sur la compréhension, que dis-je, la résolution de ce fameux puzzle, lorsqu’enfin, toutes les pièces sont mises bout et a bout et que l’on se dit, finalement : « ah oui, c’est pour ca qu’a un moment, il y avait ca… et qu’après etc. ». Et franchement, a ce moment là, on ne peut que reconnaître que Alejandro González Inárritu est tout de même un sacré bon réalisateur et que ce 21 grammes – est ce le poids de notre âme – est un fichue bon film.

vendredi 2 septembre 2011

L’HISTOIRE SECRÈTE – ABSYNTHE


L’HISTOIRE SECRÈTE – ABSYNTHE

En mars 1984, à Cambridge, Pandora, plus communément appelée la Dame de Prague, élimine, sous les yeux des services secrets de sa gracieuse Majesté, le professeur Blunt. Cette tueuse pour le moins énigmatique n’est pas une inconnue pour les dirigeants du MI5 et du MI6 britannique, puisque leurs routes se sont déjà croisées en juin 1968 sur l’aéroport d’Heathrow. En Inde, Dyo – Maître de la maison des Coupes – retrouve la trace d’une très ancienne main découverte par un ex-nazi dénommé Schäfer ; afin de s’assurer de sa puissance, il la teste : 6000 personnes périront ce jour-là à Bhopal. Dans le même temps, les agents britanniques reconstituent patiemment les liens qui unissaient l’universitaire anglais et l’ancien SS et acquièrent la conviction que Blunt était entré en possession d’un fragment d’une mystérieuse carte. Sans connaître la puissance de cette dernière, ils savent cependant que Pandora doit en assurer la livraison dans une petite localité d’Ukraine dénommée Tchernobyl ! Toutefois, la redoutable tueuse sert un tout autre maître et permet à la maison du Bouclier d’éviter le pire, une fois encore. Mais au-delà de la destruction de Dyo, la Dame de Prague a un vieux différent à régler avec un certain Philby habitant à Moscou…


L'Histoire Secrète – Absinthe
Editeur : Delcourt
Scénario : Jean-Pierre Pécau
Dessins : Igor Kordey
Couleurs : Len O'Grady
Couverture : Manchu, Olivier Vatine
Genre : Fantastique, Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 31 août 2011
Nombre de pages : 54

Mon avis : Avec Absinthe, vingt-troisième tome de cette interminable saga qu’est L’Histoire Secrète, nous atteignons, une fois de plus, ce qui aurait dut être la fin de la série, du moins, c’était ce que l’on nous avais plus ou moins laisser entendre, sauf que, vu que ce diable de Jean-Pierre Pécau nous avait déjà fait le coup a deux reprises – pour rappel, Notre-Dame des Ténèbres puis Le Crépuscule des Dieux – ce n’est même plus une surprise de découvrir qu’en fait, non, la conclusion, ce ne sera pas encore pour cette fois ci, et qu’en tout, cette série comportera une trentaine de tomes, ni plus, ni moins… euh, a moins que… Bref, ce qui aurait put faire une bonne fin puisque, après tout, cet album se conclut avec la catastrophe de Tchernobyl – j’y aurai bien vu les Archontes y perdre tous la vie – ne sera, au final, qu’un énième tome d’une saga qui risque de nous accompagner encore un certain temps. Bien évidement, au vu du développement scénaristique des derniers volumes, je m’en doutais fortement, mais quelque part, attention a ne pas lasser même les plus fidèles lecteurs, car, que l’on apprécie ou non cette Histoire Secrète, ça commence à faire beaucoup… Surtout que, d’entré de jeu, cet Absinthe démarrait de fort mauvaise manière avec l’introduction de nouveaux protagonistes qui prennent une place prépondérante dans cet album – deux agents secrets britanniques – et qui sont sur les traces d’une certaine Dame de Prague. Bien évidement, les lecteurs des séries sœurs de L’Histoire Secrète, Arcanes et Arcanes Majeurs, connaissant son identité, retrouveront avec plaisir un protagoniste majeur de cet univers, dans mon cas, il m’aura fallut un certain temps pour découvrir qu’il s’agissait de… Pandora, la fille de Curtis et Nimue. Et arrivé là, sensiblement aux deux tiers de cet album, une fois que j’ai put relier tous les fils scénaristiques tissés par Pécau, qui manipulait qui dans l’ombre, eh ben, ma foi, j’ai vu cet Absinthe d’un œil nouveau : ainsi, moi qui me disait que j’allais allègrement déglinguer cet album dans ma critique, j’ai complètement changé d’avis, même si ce n’est pas passé loin. Mais bon, il faut dire que aussi tordu soit le plan de Erlin et ses complices, Pandora et T Chance, il n’en accouche pas moins d’un final tout bonnement cataclysmique a Tchernobyl, et ce, tandis qu’une très vieille connaissance refait une apparition – Itzak – et que des êtres singuliers – les Moines Noirs – semblent agir dans l’ombre depuis la nuit des temps, c’est Dyo qui fait les frais de son plan audacieux, le tout, avec une petite note d’humour d’Erlin quand au nuage de Tchernobyl et la frontière française… Bref, et alors que je ne m’y attendais pas, Absinthe s’avère être un excellent album, certes bigrement tordu, mais qui justifie, en quelque sorte, une suite a cette saga, ne serais ce que pour connaitre l’identité et les buts des Moines Noirs mais aussi, pour voir comment Jean-Pierre Pécau va se débrouiller lorsque son œuvre coïncidera avec notre époque, car on y approche a grand pas…


Points Positifs :
- Scénaristiquement, c’est très fort de la part de Jean-Pierre Pécau qui nous embrouille pendant plus de la moitié de cet album avec deux nouveaux protagonistes sortis de nulle part avant que toutes les pièces du puzzle se mettent finalement en place et qu’on se dise : « ah, ouais, mais c’est bien sur ! » Mais je reconnais que c’était osé.
- Une excellente conclusion pour ce qui devait être la fin de la série mais qui ne sera que la fin de ce troisième cycle, si on peut encore parler de cycle, bien entendu : la catastrophe de Tchernobyl, la disparition de Dyo, Kim Philby qui passe enfin l’arme à gauche…
- Pour la énième fois, les connaissances historiques de Pécau sont indéniables pour ne pas dire impressionnantes ! Bien sur, ce n’est pas une nouveauté mais il ne faut pas hésiter à le rappeler vu que c’est l’un des points forts de cette série.
- Excellente piste pour la suite de la saga avec ces biens étranges Moines Noirs qui semblent exister depuis la nuit des temps et qui nous renvoient au mythe de l’Agartha.  
- Enfin, Pandora pointe le bout de son nez.
- Une fois de plus, travail excellent du duo Kordey/ O'Grady.

Points Négatifs :
- Même si une fois que l’on a compris où Pécau veut en venir, le synopsis de cet album prend toute sa valeur, force est de constater que l’on passe beaucoup trop de temps avec le duo d’agents secrets britanniques, surtout que cela se fait au détriment du final a Tchernobyl que l’on était en droit d’espérer être plus grandiose.
- Du coup, cela fait deux fois qu’un Archonte disparait – voir Aker dans Nadja – et que ce n’est pas aussi spectaculaire qu’on pouvait l’espérer…
- Je reconnais que c’est tout de même vachement complexe a suivre par moments et qu’il est très facile de décrocher. Il faudrait quasiment relire l’intégralité de la saga avant de se plonger dans un nouveau tome histoire de tout bien saisir, et encore, si vous ne connaissez pas Arcanes et Arcanes Majeur, ce qui est mon cas, des tas de choses vous échapperont.
- Trois fois que l’on nous fait le coup : cette série aura-t-elle une fin un jour !?

Ma note : 7,5/10