LE
FLAMBEAU – LES AVENTURIERS DE CHUPACABRA
Marc
repart à l'aventure sur une île déserte : Chupacabra. Aux côtés d'anciennes
prétendantes et de nouveaux candidats, il devra faire face aux manipulations
mentales, aux épreuves physiques et aux trahisons de ses coéquipiers.
Le Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra
Réalisation
: Jonathan Cohen, Jérémie Galan
Scénario
: Jonathan Cohen, Jérémie Galan, Florent Bernard
Musique : Daniel
Salomon
Production : Les
Films entre 2 et 4, Makingprod
Genre : Comédie,
Parodie
Titre
en vo : Le Flambeau – Les Aventuriers de
Chupacabra
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : Canal+
Diffusion
d’origine : 23 mai 2022 – 06 juin 2022
Langue
d'origine : français
Nombre
d’épisodes : 9 x 28 minutes
Casting :
Jonathan
Cohen : Marc, ex-pilote d'avions /
Marco, narcotrafiquant et pâtissier mexicain
Jérôme
Commandeur : le
présentateur de l'émission
Ramzy
Bedia : Abdel, dit Tony Tonic,
coach des stars, ex-mari de Carole
Leïla
Bekhti : Alexandra, ex-juriste et
ex-amoureuse de Marc
Camille
Chamoux : Chataléré, esthéticienne
pas vraiment fan de vêtements
Sébastien
Chassagne : Soisson, dit
Soso, enfant-bulle
Gérard
Darmon : Philippe Machette, ancien
militaire reconverti dans l'écriture d'ouvrages de survie
Adèle
Exarchopoulos : Soraya, ex-gardienne
de zoo transplantée d'un cœur de gorille
Laura
Felpin : Annick, circassienne de
rue
Ana
Girardot : Anne,
enseignante
Jonathan
Lambert : Hervé, fonctionnaire dans
une secte
Natacha
Lindinger : Carole,
championne sportive et ex-femme de Tony Tonic
Kad
Merad : Patrice (dit Patoche),
gérant d'un bistrot à Nîmes
Mister
V : William, influenceur débutant en recherche de
followers
Géraldine
Nakache : Marina, policière
lesbienne
Thomas
Scimeca : Yvan Boutboul, complotiste
Jacky
Ido : Jean-Guy, urgentiste
Pierre
Niney : Dr Bruno Juiphe,
psychologue de l'émission
Claire
Droyer : l'infirmière aux côtés de
Soraya et de Jean-Guy aux urgences
Frédéric
Lopez : lui-même
Nicolas
Zaaboub-Charrier : le chef
Bernardin, cuisinier de l'émission
Jérémie
Galan : l'infirmier de l'émission
Jean-Toussaint
Bernard : Lionel Boutboul, star de
la chanson et ancien frère siamois d'Yvan
Cédric
Chevalme : Lionel,
gagnant de la saison précédente de l'émission
Charlotte
Baillon : Géraldine, finaliste de la
saison précédente
Steve
Tran : Jean Jack, spécialiste
animalier en tout genre
Thierry
Moya : le Mexicain qui fête la
Jean-Guile
Vincent
Macaigne : Magic Ludo
Djimo
: Hilarino
Squeezie
: lui-même
Joseph
de Gabriel : le majordome
du Palace
Edouardo
Sainz : José
Montassar
Alaya : l'homme de la tribu
Christine
Moquet : la mère de la malade dans
la série Donde esta mi bandera
Ariel
Munoz : le médecin dans la série Donde esta mi bandera
Yacine
Belhousse : Frère Guili
Guido
Dédo
: Frère Guili Roberto
Stanislas
Wawrinka : lui-même
Grand
Corps Malade : lui-même
Romain
Vissol : le faux Yvan
Romain
Cottard : Dr Goy, psychiatre d'Anne
Mon
avis : Comme je l’avais souligné à la fin
de ma critique de La Flamme,
série parodique qui nous présentait une version pour le moins coquasse d’émissions
de téléréalité comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg
le Millionaire, les concepteurs de
la chose étaient revenu il y a quelques mois avec une suite du même genre, Le
Flambeau – Les Aventuriers de Chupacabra et qui, comme son nom l’indique, s’attaquait
cette fois ci a un certain Koh-Lanta. Forcément, toutes celles et ceux
qui avaient apprécié La Flamme ne pouvaient qu’être au rendez vous de ce
Flambeau surtout que, cette saison parodiant le cultissime Koh-Lanta,
il y avait de quoi s’attendre à un menu pour le moins alléchant. Naturellement,
les mêmes recettes sont à nouveau usées et l’on retrouve à nouveau tout ce qui
avait fait le succès de La Flamme, c’est-à-dire, cet humour débile qui
vous fera hurler de rire et ce coté parodique tellement bien fait qu’on se
croirait presque, par moments, devant une véritable émission de téléréalité –
après tout, soyons objectifs, les candidats de ces émissions débiles sont-ils
plus futés que ceux de cette série, permettez moi d’en douter… Autre bonne, que
dis-je, très bonne nouvelle : on retrouve une bonne partie du casting de La
Flamme avec, naturellement, en tête d’affiche, l’inimitable Marc, notre
ex-pilote d’avion qui est toujours aussi con, prétentieux et détestable.
Ajoutons à cela quelques petits nouveaux qui apportent indéniablement un plus à
cette nouvelle saison – sur ce point, le duo composé de Gérard Darmon et de Kad
Merad est excellent – et l’on obtient, une fois de plus, ce que l’on appelle
une belle réussite. Alors bien entendu, l’effet de surprise n’est plus au
rendez vous et l’on n’adhère peut-être plus autant qu’avec La Flamme,
mais bon, si vous aimez rire jusqu’à vous en décrocher la mâchoire, il serait
dommage de passer à coté de ce oh combien jouissif Le Flambeau !
Espérons juste que tout ce petit monde revienne un jour pour nous présenter une
énième parodie, après tout, ce ne sont pas les émissions de téléréalité qui
manquent…
Points
Positifs :
-
Si La Flamme avait déjà marqué les
esprits de par son coté parodique fort réussie et pour le moins hilarant, on
peut dire sans aucune contestation possible que Le Flambeau – Les
Aventuriers de Chupacabra est son
digne successeur ! Toujours aussi débile, toujours aussi drôle, voilà une
suite qui vous fera passer un très bon moment !
- Une parodie de Koh-Lanta, probablement une
des émissions de téléréalité les plus importantes de ces quinze dernières années,
eh bien, disons que cela mérite le détour.
- Le plaisir de retrouver une bonne partie du
casting de la première saison avec, en tête d’affiche, l’inimitable Marc.
- Encore une fois, nous avons droit à un casting de
têtes d’affiches pour le moins impressionnant avec, selon moi, une petite
mention au duo Gérard Darmon / Kad Merad qui est excellent.
-
Amateurs d’humour débile, de situations ubuesques et de blagues par-dessous la
ceinture, Le Flambeau est,
naturellement, fait pour vous !
-
Les amateurs de téléréalité seront, naturellement, en terrain familier.
Points
Négatifs :
-
Bon, il faut tout de même apprécier ce genre d’humour et ce coté parodique qui
ne se prend absolument pas au sérieux. Si vous n’aimez pas le genre, Le Flambeau vous laissera de marbre,
bien entendu…
-
L’effet de surprise de la première saison n’est plus là, ce qui est normal, ce
qui fait que certains peuvent peut-être accrocher un peu moins.
-
Certains gags sont tout de même un peu trop débiles, il faut le reconnaitre.
Ma
note : 7,5/10
LA
FLAMME
La
vie lui a tout donné... sauf une co-pilote. Pendant neuf semaines dans une
sublime villa, treize femmes vont s'affronter pour séduire Marc, pilote de
ligne, et tenter d'allumer en lui... La Flamme. Alors, armez les toboggans,
vérifiez la porte opposée, Marc va emmener ses prétendantes au septième ciel !
La Flamme
Réalisation
: Jonathan Cohen, Jérémie Galan
Scénario
: Jonathan Cohen, Jérémie Galan, Florent Bernard
Musique : Daniel
Salomon
Production : Les
Films entre 2 et 4, Makingprod
Genre : Comédie,
Parodie
Titre
en vo : La Flamme
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : Canal+
Diffusion
d’origine : 12 octobre 2020 – 26 octobre 2020
Langue
d'origine : français
Nombre
d’épisodes : 9 x 28 minutes
Casting :
Jonathan
Cohen : Marc, le prétendant
Vincent
Dedienne : le
présentateur de l'émission
Ana
Girardot : Anne,
l'institutrice que Marc n'aime pas
Géraldine
Nakache : Marina, la
kinésithérapeute lesbienne
Leïla
Bekhti : Alexandra, la juriste
psychopathe
Adèle
Exarchopoulos : Soraya, la gardienne
de zoo au cœur de singe
Doria
Tillier : Valérie, la styliste
pleureuse
Camille
Chamoux : Chataléré, l'esthéticienne
exhibitionniste
Laure
Calamy : Victoire, la fleuriste
religieuse
Marie-Pierre
Casey : Claude, la retraitée
Florence
Foresti : Émilie, la photographe
aveugle
Céline
Sallette : Manon, la SDF
Léonie
Simaga : Sarah, l'hôtesse d'accueil
enceinte
Youssef
Hajdi : Orchidée, l'assistant(e)
de direction
Angèle
: Anna, l'intermittente du spectacle (déguisée en
panda)
Gilles
Lellouche : Milo
Laetitia
Casta : Lila
Pierre
Niney : docteur Bruno Juiphe
Orelsan
: Fabulo
Ramzy
Bedia : Tony Tonic, le coach
sportif
Olivier
Baroux : Pascal, le fils de Claude
Jérémie
Galan : l'infirmier de l'émission
sans compétences
Florent
Bernard : le vendeur de costumes
Chloé
Lemarinel : la fille
malade
Marina
Rollman : la chirurgienne
Stephan
Wojtowicz : le médecin
Jean-Toussaint
Bernard : Lolo
Vincent
Macaigne : Ludo
Cédric
Meusburger : le serveur
aveugle
François
Civil : Luc
Inès
d'Assomption : Tina, la fille
de Tony Tonic
Serge
Bagdassarian : Giovani
Farfalle
Gilbert
Melki : Jacques, le père de Marc
Sarah
Zaghroun : Jessica, la
compagne de Jacques
Laurent
Bateau : Daniel, le père d'Anne
Carole
Franck : Danielle, la mère d'Anne
Seth
Gueko : Dan, le frère d'Anne
Charles
Clément : Ange, le père de Valérie
Héléna
Noguerra : Marie-Ange, la
mère de Valérie
Noémie
Lvovsky : Patricia, la mère de
Marina
Samir
Decazza : le pâtissier
Jean-Rachid
: Michel Benssoussan
Edouardo
Sainz : José
Yannig
Samot : le vigneron
Axel
Baille : le couturier
Mon
avis : Alors là, c’est peut-être le truc
le plus improbable et le plus stupéfiant qu’il m’a été donné de voir depuis
bien longtemps… Il faut dire que si j’avais déjà entendu vaguement parler de La Flamme, depuis sa sortie, en octobre
2020 – bref, en pleine période Covid, histoire de mieux situé la chose – sur Canal+, je dois reconnaitre également
que ce que je pensais n’être qu’une émission qui parodiait d’autres émissions
ne m’intéressait pas le moins du monde. Et puis, quelque part, après vingt ans,
sensiblement, à tomber sur des émissions de téléréalité toutes plus débiles les
unes que les autres – au point même que je me dise à quel point il est tout
bonnement impossible pour les jeunes générations d’imaginer ce qu’a put être la
télévision autrefois, c’est-à-dire, un média hautement critiquer par les élites
intellectuelles mais au contenu tellement supérieur à ce que l’on nous propose
depuis deux décennies – je ne me voyais pas me lancer dans une parodie de téléréalité.
Mais je n’avais pas compté sur mon épouse et ses bonnes idées et donc, après
que celle-ci ait regardé les deux premiers épisodes de La Flamme, celle-ci m’a convaincu de tenter l’expérience, ce, même
si j’étais grandement dubitatif… Et là, comment dire… ce fut la révélation !
Tirer d’une série américaine, Burning
Love de Ben Stiller, La Flamme
parodie donc de la plus délicieuse des façons des émissions débiles comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire – les connaisseurs
savent bien de quoi je parle – et ce, avec une qualité pour le moins impressionnante.
Ainsi, le concept de ces émissions de téléréalité est repris avec justesse et
si vous êtes un habitué de celles-ci – ou, tout simplement, si vous avez déjà
eu l’occasion d’en regarder, occasionnellement – cela fonctionne encore mieux
puisque vous serez en terrain familier. Alors bien évidement, ici, tout est
traité d’une manière parodique, celle-ci étant poussée à son paroxysme et même
si certaines scènes tombent souvent dans le grand guignolesque, il faut
reconnaitre que celles-ci fonctionnent de fort belle manière au point que les
fous rires seront légions tout au long des neuf épisodes qui composent La Flamme. Ajoutons à cela un casting
pour le moins impressionnant composé de très nombreuses têtes d’affiches qui ne
se prennent absolument pas au sérieux et vous obtiendrez, incontestablement,
une belle réussite. Innatendu, certes, mais qui vous fera passer un bon, que
dis-je, un très bon moment ! Histoire de prolonger le plaisir, La Flamme aura connu une suite, parue il
y a quelques mois, Le Flambeau – Les
Aventuriers de Chupacabra qui, comme son nom l’indique, parodie Koh-Lanta, mais bon, ceci est une autre
histoire dont je vous parlerai très bientôt…
Points
Positifs :
-
Une excellente parodie d’émissions de téléréalité comme Bachelor, le Gentleman Célibataire ou Greg le Millionaire et qui vous fera hurler de rire tout au long de
neuf épisodes hauts en couleurs et qui se dévorent avec un plaisir certain !
-
Un casting pour le moins impressionnant et bourré de têtes d’affiches hexagonales
qui, au demeurant, ne se prennent absolument pas au sérieux.
-
Chapeau bas à Jonathan Cohen dans le rôle de Marc : un mec tellement con
et prétentieux qu’on ne peut que l’adorer !
-
Amateurs d’humour débile, de situations ubuesques et de blagues par-dessous la
ceinture, La Flamme est, naturellement, fait pour vous !
-
Les amateurs de téléréalité seront, naturellement, en terrain familier.
Points
Négatifs :
-
Bon, il faut tout de même apprécier ce genre d’humour et ce coté parodique qui
ne se prend absolument pas au sérieux. Si vous n’aimez pas le genre, La Flamme vous laissera de marbre, bien
entendu…
-
Le premier épisode est grandiose, ensuite, on tombe un peu dans un certain
traintrain qui reste bon mais convenu.
-
Certains gags sont tout de même un peu trop débiles, il faut le reconnaitre.
Ma
note : 7,5/10
NOTRE
LANGUE AUX CHATS
Dans
ce documentaire captivant et attendrissant, des experts analysent le
comportement des chats pour dévoiler les véritables capacités de ces félins
toujours à l'affût, souple et bondissant.
Notre Langue aux Chats
Réalisation
: Andy Mitchell
Narrateur : Divers
Production : Netflix
Genre : Documentaire
Titre
en vo : Inside the Mind of a Cat
Pays
d’origine : Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 18 août 2022
Langue
d'origine : Anglais, Japonais
Durée
: 67
mn
Mon
avis : Sans atteindre l’excellence de Kedi
– Des Chats et des Hommes qui nous entrainait du coté d’Istanbul afin
que l’on découvre le sort de quelques chats des rues de la mégalopole turque, Notre Langue aux Chats – Inside the
Mind of a Cat – est un
documentaire de chez Netflix qui, comme son nom l’indique, est avant
toute chose destiné aux nombreux, que dis-je, aux très nombreux amoureux des
chats. Bien entendu, ici, il ne faut pas aller une quelconque originalité
puisque si, effectivement, Kedi brillait par ses qualités narratives et
par le fait que le public occidental connaissait mal l’importance des chats
errants dans la ville turque, Notre Langue aux Chats reste un
documentaire nettement plus banal dans son traitement et il faut reconnaitre
que les amoureux des chats n’apprendront pas grand-chose de véritablement
nouveau ici… Pourtant, malgré ce constat et cette impression de déjà-vu dans
moult reportages et émissions consacrées a nos amis les félins, Notre Langue
aux Chats n’en est pas moins un documentaire plutôt sympathique, intéressant
et fort plaisant à regarder – d’ailleurs, les néophytes, eux, apprendront sans
nul doute pas mal de choses en le regardant. Bref, vous l’avez compris, sans
être totalement indispensable, Notre Langue aux Chats est un
documentaire qui mérite le détour – d’où son succès depuis sa sortie il y a
quelques jours – et qui ravira celles et ceux qui vivent en colocation avec un
ou plusieurs chats. Alors, si c’est votre cas, vous savez ce qu’il vous reste à
faire !
Points
Positifs :
-
Un documentaire plutôt sympathique, fort plaisant à regarder et qui, bien
évidement, est avant toute chose destiné aux très nombreux amoureux des chats !
-
Bien entendu, si vous êtes un inconditionnel de nos amis les félins, Notre Langue aux Chats ne vous apprendra
pas grand-chose de nouveau, cependant, il n’en reste pas moins fort instructif
et si vous êtes un néophyte, force est de constater que vous allez nettement
mieux connaitre les chats après le visionnage de ce documentaire.
-
Les nombreux chats qui apparaissent au cours de ce documentaire.
Points
Négatifs :
-
Aussi sympathique soit ce documentaire, il faut reconnaitre que celui-ci n’apporte
pas grand-chose de nouveau aux yeux de celles et ceux qui connaissent bien les
chats – ainsi, les nombreuses révélations sont bien connues des inconditionnels
de nos petits félins familiers…
-
Dommage que Notre Langue aux Chats
soit aussi court. Je pense qu’il y avait de quoi faire un peu plus.
-
Un documentaire avant toute chose destinée aux amoureux des chats ou, dans un
sens plus large, des animaux. Ceux qui ne supportent pas les félins passeront
leur chemin…
-
Un titre français un peu débile, il faut le reconnaitre !
Ma
note : 7/10
LE
LIVRE DE TOUTES LES HEURES – ENCRE
Depuis
des temps immémoriaux, le trône de Dieu est vacant. Ses Anges et tous ceux dont
le sang se charge d'une parcelle de divin, les Amortels, se sont divisés en
deux clans : les Souverains et l'Alliance. Le conflit qui les oppose s'étend à
tout le Vélum, ce tissu de mondes en comparaison duquel notre Terre n'est qu'une
trace de crasse sous l'ongle d'un pouce. Pour Joey, le roi Finn, Puck, Jack
Flash et Thomas Messenger, la fin du monde a déjà eu lieu, en 2017 ou peut-être
à 20h40... Peu importe, car le Livre de Toutes les Heures peut être réécrit :
il suffit de posséder la bonne encre et une vraie peau d'Ange.
Le Livre de Toutes les Heures – Encre
Auteur
: Hal
Duncan
Type
d'ouvrage : Fantastique
Première
Parution : 04 janvier 2008
Edition
Française : 27 septembre 2012
Titre en
vo : Ink
– The Book of All Hours
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Langue
d’origine : anglais
Traduction : Florence
Dolisi
Editeur : Folio
SF
Nombre
de pages : 992
Mon
avis : Il y a de cela quelques jours, j’avais
eu le plaisir de vous parler du premier volet d’un ouvrage complètement barré,
complètement inclassable et absolument pas grand public pour un sou, Le
Livre de Toutes les Heures. Œuvre du sieur Hal Duncan, écossais de son
état et qui se fit donc connaitre, il y a une dizaine d’années par ce dytique
hors du commun, Vellum – le titre du
premier volet, donc – avait sut me convaincre, que dis-je, m’enthousiasmer de
fort belle manière de part son univers original et complètement fou, sa
narration entièrement déstructurée, ses protagonistes hauts en couleurs et son
utilisation du temps et des univers parallèles pour le moins audacieuses. Bien
entendu, un tel parti pris narratif ne pouvait que diviser le lectorat :
après tout, avec une œuvre comme Le Livre
de Toutes les Heures, soit on adore, soit on déteste et il est plutôt compréhensible,
au vu de la complexité de ce roman, que bon nombre de lecteurs aient abandonné
les frais dès le premier volet… Cependant, celles et ceux qui auront accroché à
Vellum, celles et ceux qui auront adoré
cet univers tellement original n’auront put que se plonger avec plaisir dans Encre, second volet, donc, du Livre de Toutes les Heures… Comme il
était attendu, ici, la lecture de l’ouvrage se trouve simplifiée : non pas
que Hal Duncan ait changé son style narratif mais disons plutôt que le lecteur,
désormais, est plus que familier avec la façon de faire de l’auteur. Cependant,
n’allez pas croire qu’il y ait une quelconque facilité à la lecture de Encre : c’est toujours aussi
complexe, le récit part à nouveau dans tous les sens, il est à nouveau très
facile de se perdre dans cette foule de protagonistes aux multiples identités,
assenées que nous sommes par de multiples références culturelles, légendaires
ou historiques, cependant, si vous accrocher à ce style narratif et aux très
nombreuses idées pour le moins audacieuses du sieur Duncan, alors, le plaisir
sera une fois de plus au rendez vous et vous allez passer un très bon moment de
lecture devant cette œuvre hors-norme qui ne peut laisser personne indifférent !
Alors bien sur, tout n’est pas parfait dans Encre
– comme cela déjà été le cas avec Vellum
– et entre la présence de quelques longueurs et le fait que toutes les idées de
l’auteur ne fonctionnent pas, il est évidant que nous ne pouvons pas parler de
véritable chef d’œuvre pour ce Livre de
Toutes les Heures. Cependant, nous n’en sommes pas loin, vraiment pas loin
et il est évidant que nous avons affaire ici à une œuvre décidément hors norme qui
marquera grandement les esprits. Alors certes, parfois, un peu plus de
simplicité ne fait pas de mal, mais bon, découvrir une œuvre comme Le Livre de Toutes les Heures, cela a de
quoi marquer une vie de lecture car, après tout, ce n’est pas tous les jours
que l’on a le plaisir de se plonger dans une œuvre aussi audacieuse…
Points
Positifs :
-
Une suite quasiment parfaite et qui conclut en beauté un dytique que l’on peut
qualifier d’hors du commun. Bien évidement, l’effet de surprise étant passé, la
lecture s’en trouve facilité – alors que c’est toujours aussi complexe – quand au
plaisir de replonger à nouveau dans cet extraordinaire univers proposé par l’auteur
et de connaitre le fin mot de l’histoire, force est de constater que celui-ci est
bel et bien au rendez vous !
-
Sans surprise, on retrouve le style narratif oh combien spécial d’Hall Duncan, c’est-à-dire,
la manière dont il mêle sans cesse, souvent d’un paragraphe à l’autre, d’autres
protagonistes qui, pourtant, sont les mêmes, en d’autres lieux, d’autres temps.
Bien entendu, c’est toujours aussi complexe mais bon, si vous accrochez, il
faut reconnaitre que c’est un pur régal.
-
Le plaisir de retrouver cette petite flopée de protagonistes auxquels nous sommes
désormais habitués – Phreedom, Thomas, Finann, Jack, Joey, Fox, Don – et qui, naturellement,
apparaissent ici sous de multiples identités.
-
Si vous possédez de bonnes connaissances historiques et en légendes – d’une
manière générale même si ce sont les sumériennes qui sont le plus importantes
ici – alors, vous ne serez pas perdu par les très nombreuses références qui
parsèment cet ouvrage.
-
Un ouvrage tellement fou qu’il en est génial !
Points
Négatifs :
-
Si, dans l’ensemble, Hall Duncan maitrise à merveille son sujet et alterne avec
talent ses multiples récits et sous intrigues qui sont toutes liées entre
elles, par moments, cela ne fonctionne pas toujours et il faut reconnaitre
qu’il y a quelques longueurs qui nuisent un peu au plaisir de la lecture.
-
On ne va pas se mentir, comme son prédécesseur, ce second volet du Livre
de Toutes les Heures n’est, non seulement, absolument pas destiné au
grand public, mais, en plus, de par sa complexité hors-norme, sa structure peu
commune et la manière qu’a l’auteur de rendre compliqué ce qui, par moments,
pourrait être simple, risque d’en faire fuir plus d’un !
-
Un ouvrage tellement fou qu’il peut devenir incompréhensible !
Ma
note : 7,5/10
L’AMIE
PRODIGIEUSE – SAISON 3
Elena
Greco reçoit un coup de fil annonçant la disparition de son amie d’enfance
Lila. Depuis leur plus tendre enfance, les deux femmes ont créé un lien
d’amitié indéfectible. Elena, désormais sexagénaire, décide de raconter
l’histoire de leur vie. Celle-ci se déroule dans un quartier pauvre de la ville
de Naples à la fin des années 1950. Nino se rend à la présentation du livre
d'Elena à Milan. La jeune femme est agréablement surprise et réalise que son
amour de jeunesse ne l'a jamais oubliée. Elena annonce qu'elle ne veut pas se
marier à l'église, ce qui bouleverse sa famille.
L’Amie Prodigieuse – Saison 3
Réalisation
: Saverio Costanzo
Scénario
: Saverio Costanzo d’après le roman d'Elena Ferrante
Musique : Max
Richter
Production : Rai
Fiction, HBO
Genre : Drame
Titre
en vo : L'Amica Geniale – Stagione 3
Pays
d’origine : Italie, Etats-Unis
Chaîne
d’origine : Rai 1, HBO
Diffusion
d’origine : 06 février 2022 – 27 février 2020
Langue
d'origine : napolitain, italien
Nombre
d’épisodes : 8 x 58 minutes
Casting :
Margherita
Mazzucco : Elena « Lenù » Greco
Gaia
Girace : Raffaella « Lila » Cerullo
Elisa
Del Genio : Lenù enfant
Ludovica
Nasti : Lila enfant
Anna
Rita Vitolo : Immacolata
Greco, mère d'Elena
Luca
Gallone : Vittorio Greco, père
d'Elena
Imma
Villa : Manuela Solara, femme de
Silvio
Antonio
Milo : Silvio Solara
Alessio
Gallo : Michele Solara, le fils de
Silvio et Manuela
Valentina
Acca : Nunzia Cerullo, la mère de
Lila
Antonio
Buonanno : Fernando
Cerullo, le père de Lila
Dora
Romano : Miss Oliviero, professeur
à l'école élémentaire
Nunzia
Schiano : Nella Incardo
Giovanni
Amura : Stefano Carracci
Gennaro
De Stefano : Rino Cerullo
Francesco
Serpico : Nino Sarratore
Federica
Sollazzo : Pinuccia
Carracci
Anna
Redi : Mme Galiani, professeur de
grec et latin au lycée
Clotilde
Sabatino : Mme Galiani,
professeur de grec et latin au lycée
Ulrike
Migliaresi : Ada Cappuccio
Christian
Giroso : Antonio Cappuccio
Eduardo
Scarpetta : Pasquale
Peluso
Giovanni
Buselli : Enzo Scanno
Giovanni
Cannata : Armando Galiani
Francesco
Russo : Bruno Soccavo
Bruno
Orlando : Franco Mari
Daria
Deflorian : Adele Airota
Matteo
Cecchi : Pietro Airota
Matteo
Castaldo et Daniele Cacciatore : Peppe Greco
Raffaele
Nocerino et Davide De Lucia : Gianni Greco
Cristina
Fraticola et Gaia Buongiovanni : Elisa Greco
Sarah
Falanga : Maria Carracci
Fabrizio
Cottone : Alfonso Carracci
Daniel
Campagna et Giuseppe Cortese : Gennaro Carracci
Lia
Zinno : Giuseppina Peluso
Francesca
Pezzella : Carmela Peluso
Pina
Di Gennaro : Melina
Cappuccio
Emanuele
Valenti : Donato Sarratore
Fabrizia
Sacchi : Lidia Sarratore
Miriam
D'Angelo : Marisa
Sarratore
Catello
Buonomo : Pino Sarratore
Federica
Barbuto : Clelia Sarratore
Mattia
Iapigio : Ciro Sarratore
Elvis
Esposito : Marcello Solara
Mimmo
Ruggiero : M. Spagnuolo
Patrizia
Di Martino : Rosa Spagnuolo
Rosaria
Langellotto : Gigliola
Spagnuolo
Valentina
Arena : Jolanda
Riccardo
Palmieri : Gino
Giorgia
Gargano : Nadia Galiani
Enrico
D'Errico : Pier Paolo
Pasolini
Giustiniano
Alpi : Rolando Berti
Alessandro
Bertoncini : Carlo Fortini
Francesco
Saggiomo : Dino Cerullo
Ilaria
Zanotti : Giulia Cristaldi
Maria
Rosaria Bozzon : Titina
Giulia
Mazzarino : Maria Rosa
Airota
Maurizio
Tabani : Professeur Tarratano
Gabriele
Vacis : Guido Airota
Alba
Rohrwacher : la narratrice
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, L’Amie
Prodigieuse, adaptation de la saga romanesque du même nom de la bien
mystérieuse Elena Ferrante – personne ne connait son identité et il se pourrait
même qu’il s’agisse d’un homme – aura été, à mes yeux, la très bonne surprise
de cette fin d’été 2022. Il suffit, bien entendu, de relire mes critiques de la
première et de la seconde
saison de cette série italienne pour s’en convaincre et, se dire que, après
tout le bien que j’avais put dire au sujet de cette saga dramatique dans l’Italie
des années 50 et 60, ce fut avec un enthousiasme pour le moins conséquent que
je me suis plongé dans cette suite que j’attendais avec impatience et que,
comme ses devancières, j’ai dévoré en quelques jours à peine – et encore, si j’étais
en congés, je pense que je pouvais me coltiner une saison en une nuit tellement
j’ai été captiver par cette série… Naturellement, je ne vais pas revenir, pour
la énième fois, sur la qualité intrinsèque de cette série : qualité du
scénario, protagonistes marquants, reconstitution de qualité sans oublier le
coté historique et sociétal, tous ces éléments sont présents depuis les débuts
de L’Amie Prodigieuse et c’est tout naturellement
qu’on les retrouve dans cette troisième saison. Pourtant, après visionnage de
cette dernière, je dois reconnaitre que j’ai été un peu moins emballé… Il y
aurait-il eut une baisse notable de la qualité ? Que nenni, fort
heureusement, disons juste que deux points m’ont déçus, un que l’on peut
qualifier de crédible, le second, nettement moins. Premièrement, j’ai regretté
que dans cette troisième saison, il soit fait quasiment l’impasse sur bon
nombre des protagonistes auxquels on s’était habitués : cela peut se
comprendre pour les personnages secondaires vu qu’Elena vis désormais à
Florence et que cette saison est centrée sur elle, beaucoup moins pour ce qui
est de Lila qui apparait nettement moins à l’écran. Deuxièmement, il y a mon
ressentit quand à la tournure prise par les événements et la problématique Nino :
mais qu’est-ce que j’ai détesté ce personnage, petit con prétentieux que j’avais
envie de cogner lors de chacune de ses apparitions et vu comment s’achève cette
troisième saison, vous pouvez comprendre mon désarroi… Mais là, à bien y
réfléchir, est-ce vraiment un défaut !? Si l’histoire ne me plait pas,
cela ne signifie nullement que celle-ci est mauvaise ! Et puis, si j’ai aimé
détester Nino – et, finalement, Elena – c’est que, quelque part, j’ai été complètement
happé par le scénario, que ce que je voyais me touchait suffisamment pour que j’éprouve
des sentiments, même négatifs comme la colère. Et, finalement, n’est ce pas là
le principal ?! Forcément, au vu de ce que je viens de dire, comment ne
pas reconnaitre que, une fois de plus, je ne peux que m’incliner devant cette
troisième saison de L’Amie Prodigieuse,
une série décidément très bonne et qui continu a flirter avec l’excellence,
saisons après saisons. Reste à présent un problème, un très gros problème :
il va me falloir ronger mon frein et patienter longtemps, très longtemps, pour
connaitre le fin mot de l’histoire vu que la quatrième saison ne paraitra qu’en
2023 voir en 2024 et, franchement, c’est long, horriblement long !
Points
Positifs :
-
Une troisième saison peut-être un poil moins aboutie selon moi – et encore –
mais qui n’en reste pas moins excellente et qui confirme, une fois de plus,
tout le bien que l’on peut penser de L’Amie
Prodigieuse, une série de superbe qualité qui se regarde, que dis-je, qui
se dévore avec toujours autant de plaisir !
-
Une troisième saison davantage centrée sur Elena et où l’on suit la jeune
femme, désormais mariée, du coté de Florence. Certes, on peut regretter que
Lila apparaisse moins, cependant, la relation entre la première, son mari et le
fameux Nino a de quoi nous tenir en haleine, surtout pour ce qui est des deux
derniers épisodes.
-
Puisque l’on parle du loup, abordons le cas Nino : oh que oui je le
déteste, mais bon, quelque part, si c’est le cas, c’est que l’intrigue est suffisamment
bien écrite pour que je ne sois pas indifférent à ce que je vois à l’écran…
-
Pour ce qui est du casting, une fois de plus, que dire de plus à son sujet si
ce n’est qu’il est plutôt bon même s’il n’y a pas de têtes d’affiches. Quand à
Margherita Mazzucco et Gaia Girace, elles sont toujours aussi bonnes dans leurs
rôles respectifs.
-
Le coté historique est de plus en plus présent et on entre désormais dans les tristement
Années de Plomb qui auront ravagés la péninsule italienne au cours des années
70.
-
Une reconstitution de l’Italie des années 60 et 70 que l’on peut qualifier,
sans exagération aucune, de parfaite.
Points
Négatifs :
-
Il est tout de même dommage qu’une grosse partie du casting soit passé aux
oubliettes ou apparaisse nettement moins – même Lila n’est plus aussi présente
à l’écran.
-
J’ai de plus en plus de mal avec Elena, un personnage nettement moins plaisant
que lors de ses débuts…
-
Naturellement, il faut aimer ce genre de série dramatique pour apprécier, comme
il se doit, une série comme L’Amie Prodigieuse.
Ma
note : 7,5/10