LE
TOMBEAU DES LUCIOLES
Nous
sommes en été 1945, au Japon, alors que la Seconde Guerre Mondiale touche à sa
fin. Seita est un adolescent de quatorze ans. Sa jeune sœur Setsuko en a
quatre. Leur père est un officier supérieur de la marine impériale japonaise
enrôlé dans les forces navales depuis plusieurs années, ils vivent donc avec
leur mère dans la ville de Kōbe. Or, les forces armées américaines réalisent à
l'époque un lourd bombardement à la bombe incendiaire de cette ville portuaire.
La mère n'a pas pu s’enfuir à temps du gigantesque incendie qui va survenir
dans la cité. Elle est très gravement brûlée puis meurt de ses blessures. De ce
fait, les deux enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes. Après avoir vainement
tenté de contacter leur père, Seita et Setsuko partent habiter chez une tante
éloignée. La tante, au début relativement accueillante, traite progressivement
les deux enfants comme des fardeaux, volant leur nourriture, les dédaignant
avec mépris. Aussi, Seita et Setsuko partent et se réfugient dans un abri
désaffecté, en dehors de la ville, près d'un lac. Celui-ci est illuminé la nuit
par des milliers de lucioles.
Le Tombeau des Lucioles
Réalisation : Isao
Takahata
Scénario : Isao
Takahata, d'après le roman La Tombe des
Lucioles d’Akiyuki Nosaka
Musique : Michio
Mamiya
Production : Studio
Ghibli
Genre : Animation,
Guerre, Drame
Titre
en vo : Hotaru no haka
Pays
d'origine : Japon
Langue
d'origine : japonais
Date
de sortie : 16 avril 1988
Durée : 90
mn
Casting
:
Tsutomu
Tatsumi : Seita
Ayano
Shiraishi : Setsuko
Yoshiko
Shinohara : La mère
Akemi
Yamaguchi : La tante
Mon
avis : Lorsque l’on entend parler de célèbre Studio Ghibli, le premier nom qui nous
vient à l’esprit, pour ne pas dire, parfois, le seul, c’est celui, bien
évidement, du grand Hayao Miyazaki. Certes, la chose est plutôt normale puisque
cet immense nom de l’animation nippone nous aura offert, au fil des décennies,
des œuvres aussi cultes que Princesse
Mononoké, Le
Voyage de Chihiro, Nausicaä
de la Vallée du Vent, Le
Château Ambulant, Le
Château dans le Ciel ou Le Vent
se Lève. Cependant, quelque part, la chose est plutôt injuste puisque
Miyazaki n’était pas le seul à briller au sein du studio et, justement, un
autre nom est pour le moins notable : celui de Isao Takahata. Cofondateur
des Studio Ghibli, celui-ci aura
certes moins marqué les esprits du grand public tout en livrant, au fil des
années, quelques films plutôt marquants, cependant, une des œuvres les plus
connues, les plus appréciées et la plus louée par les critiques et le public
est de lui, vous l’avez compris, je veux, bien entendu, parler du Tombeau des Lucioles ! Ainsi,
depuis sa sortie dans les salles, en 1988 – puis, au fil des ans, dans le reste
du monde – ce long métrage d’animation aura sut conquérir les foules de par ses
innombrables qualités qui en fond une œuvre qui n’a absolument rien perdu de sa
force plus de trois décennies plus tard… Film dramatique qui nous replonge dans
la fin de la Seconde Guerre Mondiale, dans un Japon au bord de la capitulation
et qui ne cesse d’être bombarder quotidiennement, Le Tombeau des Lucioles est une œuvre d’une noirceur absolue, ce,
malgré le coté poétique de la chose. Imaginez deux jeunes orphelins, vivant
seuls et devant se débrouiller pour se nourrir alors que le pays est en déroute :
un adolescent et une toute petite fille, le premier veillant du mieux qu’il
peut sur la seconde. A priori, dans un film d’animation banal, nous aurions eu
droit à un sympathique happy-end, or, ici, Isao Takahata ose briser un des plus
grands des tabous du genre en nous montrant, à l’écran, la mort d’un enfant.
Impensable, inimaginable !? Certes, je vous laisse imaginer la tronche des
parents qui, à l’époque, avaient amené leurs enfants, souvent très jeunes, voir
ce film… Cependant, le coté dramatique de la chose, aboutissement logique d’une
intrigue dont on sait par avance qu’elle ne finira pas bien, fait du Tombeau des Lucioles une œuvre pas comme
les autres et qui aura littéralement conquis un public adulte, plus mur et
franchement lassé des trucs débiles que l’on trouve trop souvent dans les films
d’animations. Bien évidement, l’œuvre d’Isao Takahata n’est pas fait pour tout
le monde, cependant, si vous êtes réceptif au genre, si vous savez apprécier
une certaine poésie – malgré la noirceur qui se dégage de ce film – et si vous
n’avez pas peur de verser une petite larme à la fin, alors, Le Tombeau des Lucioles vous conviendra
parfaitement. Après tout, ce n’est pas tous les jours que l’on peut voir et
apprécier une œuvre aussi excellente…
Points
Positifs :
-
Un des plus grands films des Studio
Ghibli et il n’est même pas d’Hayao Miyazaki ! Il faut dire que Le Tombeau des Lucioles est bien plus qu’un
simple film d’animation et que nous avons davantage affaire à une œuvre d’une
maturité rare comme on en voit quasiment jamais dans le genre…
-
Malgré le coté dramatique de l’intrigue et une fin oh combien traumatisante
pour une grande partie du public, comment ne pas reconnaitre qu’il se dégage de
cette œuvre une poésie certaine et que les nombreuses scènes du quotidien –
souvent misérable – des deux enfants ne vous laisseront pas indifférent.
-
Un des plus grands tabous du genre est brisé ici puisque on nous y montre la
mort d’un très jeune enfant ! Ma foi, c’est une très bonne chose.
-
Pour ce qui est de l’animation, il n’y a rien à redire et l’on frôle avec la
perfection. Petite mention pour la reconstitution de Kōbe, ravagée par les
bombardements américains.
-
La preuve que dans les Studio Ghibli,
il n’y avait pas que Miyazaki puisque c’est son vieux comparse, Isao Takahata,
qui nous livre ici sa plus belle réalisation et une des œuvres les plus
marquantes du studio.
Points
Négatifs :
-
Attention aux cœurs sensibles car Le
Tombeau des Lucioles est une œuvre dramatique qui va très loin dans l’horreur.
Bref, à déconseiller aux jeunes enfants ainsi qu’a ceux qui ne supportent pas
les histoires qui finissent mal…
Ma
note : 8,5/10
MOI,
TONYA
Tonya
Harding raconte son histoire... En 1974, à Portland, elle commence le patinage
artistique à seulement quatre ans, sous la pression de sa mère violente, LaVona
Golden. Alors que ses parents se séparent, elle arrête l'école pour s'entraîner
à plein temps, sous la houlette de Diane Rawlinson. Tonya devient rapidement
une des meilleures patineuses artistiques des États-Unis. Cependant, sa
personnalité agressive, son langage, ses costumes de piètre qualité et les
musiques populaires sur lesquelles elle patine n'attirent pas la sympathie des
juges. Cela l'empêche d'atteindre le sommet. À 15 ans, elle rencontre Jeff
Gilloly et lorsqu'ils se marient, il devient rapidement violent. Ils finissent
alors par se séparer. Plusieurs fois.
Moi, Tonya
Réalisation
: Craig Gillespie
Scénario
: Steven Rogers
Musique : Peter
Nashel
Production : LuckyChap
Entertainment, Clubhouse Pictures
Genre : Biographie,
Comédie Dramatique
Titre
en vo : I, Tonya
Pays
d’origine : États-Unis
Parution
: 08
décembre 2017
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 121
min
Casting :
Margot
Robbie : Tonya Harding
Sebastian
Stan : Jeff Gillooly
Allison
Janney : LaVona Fay Golden, la mère
de Tonya Harding
Julianne
Nicholson : Diane
Rawlinson, la première entraîneuse de Tonya Harding
Bojana
Novakovic : Dody Teachman,
la seconde entraîneuse de Tonya Harding
Paul
Walter Hauser : Shawn Eckhardt
Caitlin
Carver : Nancy Kerrigan
Bobby
Cannavale : Martin Maddox,
un journaliste sensationnaliste de Hard copy
Mckenna
Grace : Tonya Harding, enfant
Mon
avis : Comme il est de coutume dans mes
critiques cinématographiques depuis que ce blog existe, à chaque fois que j’ai
l’occasion de vous parler d’un biopic, je ne peux pas m’empêcher de vous
souligner que, décidément, je n’apprécie guère le genre. Cependant, comme
chacun sait, il y a de mauvais biopics – selon moi, les plus nombreux – et les
bons biopics – plus rares, donc – et même quelqu’un qui n’apprécie franchement
pas le genre peut le reconnaitre sans problème, surtout lorsque l’on à affaire
à une petite merveille comme ce Moi,
Tonya… Il faut dire qu’à l'époque, en 1994, l'affaire a fait les choux gras
de la presse et pas que la sportive. Pensez, à quelques mois des Jeux
Olympiques de Lillehammer, une patineuse américaine, Nancy Kerrigan, est
agressée physiquement par l'entourage de l'une de ses concurrentes, Tonya
Harding, avec la suspicion que cette dernière était au courant du projet.
Quelle histoire qui m’avait plutôt marqué
à l’époque vu que, plus jeune, j’avais l’habitude de regarder toutes les
compétitions sportives y compris le patinage artistique féminin et que je me
souviens très bien des protagonistes que j’avais suivis à Albertville, en 1992,
puis, donc, à Lillehammer, en 1994. Bref, de quoi faire un bon film ? Sans
nul doute que oui, cependant, plutôt que revenir uniquement sur l’agression de
Nancy Kerrigan ou de se contenter d’opposer les deux patineuses, Moi, Tonya, d’une manière fort
judicieuse, préfère s’intéresser à la vie de Tonya Harding, le vilain petit
canard de l’Amérique, la plouc – selon les médias et le public – qui,
fatalement, ne pouvait que déplaire dans ce milieu si formater du patinage… Un
bon, que dis-je, un très bon choix puisque, en choisissant de mettre ainsi en
avant la méchante de l’histoire, du moins, telle que vue par les médias, le
réalisateur, Craig Gillespie, nous offre une histoire oh combien sombre où l’on
suit, depuis sa plus tendre enfance, le destin d’une jeune femme qui aura tout
fait pour réussir malgré le désamour du public, des médias, du milieu, mais
aussi et, surtout, malgré une mère complètement indigne, un mari violent et un
entourage tout aussi débile. Avec un tel postulat, dans un film hollywoodien
classique, Moi, Tonya se serait achevé
avec une somptueuse victoire de la jeune femme aux Jeux Olympiques qui aurait
été une belle revanche sur le sort. Cependant, comme nous sommes dans un biopic
et que l’on connait les événements, il n’y a pas de happy-end, bien au
contraire, tout juste la chute, fatalement attendue, tragi-comique – au vu des
événements – d’une jeune femme qui, décidément, ne pouvait pas réussir… Bref,
vous l’avez compris, j’ai grandement apprécié ce Moi, Tonya : terriblement captivant, possédant une mise en
scène du tonnerre et n’hésitant jamais à flirter avec la comédie, voilà un long
métrage comme je les aime qui me réconcilierait presque avec les biopics, sauf
que, comme chacun sait, le genre est nettement moins audacieux que ne peut l’être
ce film, mais ceci, bien entendu, est une toute autre histoire…
Points
Positifs :
-
Un film génial – et je pèse mes mots – qui revient de fort belle manière sur ce
qui fut un des plus gros scandales du patinage artistique féminin, la fameuse
affaire Harding / Kerrigan qui fit tant parler d’elle en 1994, lors des Jeux
Olympiques de Lillehammer, en Norvège. Captivant de bout en bout, il ne pourra
que ravir celles et ceux qui sont suffisamment agés pour se souvenir de ces
événements et qui y replongeront avec plaisir !
-
Ici, plus que de s’intéresser uniquement à l’affaire en elle-même, c’est la vie
de Tonya Harding, le vilain petit canard, qui nous est proposé et, ma foi,
force est de constater que ce choix est oh combien judicieux surtout que ce
partit pris du réalisateur, tout en nous permettant de mieux connaitre la vie
de la patineuse, nous amène a découvrir cette affaire d’un autre œil.
-
Coté casting, il faut reconnaitre que Margot Robbie est parfaite dans son rôle
de Tonya Harding. Petite mention, bien entendu, à Allison Janney qui interprète
ici la mère de la jeune femme et qui est, peut-être, une des mères indignes les
plus marquantes de l’histoire du cinéma !
-
Une mise en scène parfaite voir même impressionnante lorsque l’on nous montre
les scènes de patinage sur la glace.
-
Curieusement, Moi, Tonya est un film
très drôle car l’humour n’est jamais bien loin, ce, malgré la gravité du propos…
Points
Négatifs :
-
Bien entendu, si vous êtes trop jeune pour avoir connu ces événements ou si, à
l’époque, le patinage artistique féminin vous laissait de marbre, vous serez
nettement moins sensible au propos de ce film qui ne vous intéressera
probablement guère.
-
Certains fans absolus de Nancy Kerrigan risquent de tiquer grandement devant un
film mettant en vedette Tonya Harding…
Ma
note : 8/10
DAWN
OF X – TOME 3
X-Men
3 : Le portail Krakoan situé en terre sauvage
voit apparaître un groupe de quatre agresseurs vêtus d'étranges combinaisons.
Mais derrière les inquiétants masques à gaz, se trouvent en fait une équipe de
mamies qui ont la dent dure (ou plutôt le dentier) !
Maraudeurs
3 : trois forteresses situées sur l'île des mutants
forment la baie des damnés. La forteresse rouge, Blackstone, et le palais
blanc. C'est un grand jour pour Sébastien Shawn, le roi noir, car il venu
assister à la résurrection de son fils.
Excalibur
3 : Brian Braddock est toujours retenu
prisonnier par la fée Morgane. Afin de le sauver, une équipe hétéroclite
composée de sa sœur Betsy, de Gambit, de Jubilé accompagné de son fils Shogo,
pénètre dans l'Outremonde.
New
Mutants 3 : En s'intéressant
aux mutants absents de Krakoa, Armor réalise que Bec, sa compagne Angel et
leurs enfants n'ont pas rejoint la communauté. Elle décide donc de partir à
leur rencontre.
X-Force
3 : Wolverine et Quentin Quire, alias Kid
Oméga, sont parvenus à retrouver Domino mais la pauvre a été sauvagement
charcutée par ses ravisseurs. En ces lieux, d'autres horreurs les attendent...
Fallen
Angels 3 : L'enquête sur le
mystérieux Apoth menée par le trio Psylocke, X-23 et Cable, se complique
vivement lorsqu'ils se retrouvent confrontés à une dangereuse machine bien
décidée à les exterminer.
Dawn of X – Tome
3
Scénario : Jonathan Hickman, Gerry Duggan, Tini Howard, Ed
Brisson, Benjamin Percy, Bryan Edward Hill
Dessins
: Leinil Francis Yu, Gerry Alanguilan, Michelle
Bandini, Elisabeta D’Amico, Marcus To, Flaviano, Joshua Cassara, Szymon
Kudranski
Encrage : Leinil
Francis Yu, Gerry Alanguilan, Michelle Bandini, Elisabeta D’Amico, Marcus To, Flaviano,
Joshua Cassara, Szymon Kudranski
Couleurs : Sunny
Gho, Federico Blee, Erick Arciniega, Carlos Lopez, Guru eFX, Frank D’Armata
Couverture : Leinil
Francis Yu
Genre : Super-Héros
Editeur
: Marvel Comics
Titre
en vo : Dawn of X – Volume 3
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 24
mars 2020
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 16 novembre 2020
Nombre
de pages : 264
Liste des
épisodes
X-Men
3
Marauders
3
Excalibur
3
New
Mutants 3
X-Force
3
Fallen
Angel 3
Mon
avis : Après avoir redonner ses lettes de
gloire et ce, de fort belle manière, à la franchise mutante par le biais de l’excellent
House
of X / Powers of X, Jonathan Hickman, sans nul doute un des meilleurs
auteurs de comics actuel s’est atteler à la mise en place de la relance des
diverses séries mutantes, celle-ci étant, désormais, sous sa houlette – même si,
en fait, il ne s’occupe personnellement que de la principale, X-Men, et, de temps en temps, de X-Force. Et donc, après une entrée en
matière plutôt sympathique comme on avait put le voir dans le premier numéro de
Dawn of
X, dès le second
tome, il était évidant que même le lecteur le moins médisant se devait de
reconnaitre que, malgré toute la meilleure volonté du monde, malgré l’enthousiasme
de l’ensemble du projet de Hickman, celui-ci possédait bien des défauts… En
effet, six séries, c’est un peu trop surtout lorsque l’on se rend compte que,
en fait, seul une d’entre elle tient la route, c’est-à-dire, X-Men. Le reste ? Eh bien, disons
que X-Force est une bonne surprise
mais sans plus, New Mutants tout
juste acceptable, Maraudeurs et Excalibur trop moyens pour être honnêtes
et Fallen Angels, ma foi,
inintéressant au possible ! Bref, un ensemble trop bancal pour pouvoir
être qualifier de réussite incontestable, ce qui est dommage car je reste
persuader que le postulat de départ de Jonathan Hickman est plutôt bon – hélas,
à force de trop se disperser… Et donc, quid de ce troisième tome ? Je
pense que vous l’avez compris, je n’ai absolument pas changer d’avis dans l’ensemble
et, mine de rien, cela commence à poser problème car il est tout de même
problématique que Dawn of X ne tienne
la route que grâce a une seule série – voir deux si l’on compte X-Force qui n’est pas non plus un chef d’œuvre.
Bref, vous l’avez compris, sans vraiment être mauvais car ce n’est pas le cas,
pour le moment, j’ai le plus grand mal à être conquis par Dawn of X : cela fait bien entendu plaisir de voir la
franchise X-Men relancée après tant d’années
catastrophiques, il y a de bonnes choses mais aussi, hélas, des mauvaises,
alors, j’espère que par la suite, il y ait une nette amélioration, car bon,
cela serait tout de même dommage qu’après tants d’espoirs, je ne finisse par
être déçu…
Points
Positifs :
- Pas
de surprises, ce troisième volet reste est dans la lignée de ses prédécesseurs même
s’il tout de même largement supérieur à la quasi-totalité des productions
mutantes de ces dix dernières années. Bref, tout n’est pas parfait, ici,
cependant, pour le moment, on a toujours envie de croire aux plans de Jonathan
Hickman pour la franchise mutante surtout que celui-ci semble savoir où il veut
aller.
-
X-Men tient naturellement le haut du
pavé et nous propose ici un très bon épisode qui met en avant le Club des
Damnés et nous fait découvrir de nouveaux antagonistes pour nos héros, une bande
de vieilles chimistes nettement plus dangereuses qu’on pourrait le penser.
-
X-Force reste une série plutôt bonne
dans l’ensemble même si elle n’est pas parfaite.
-
Un sympathique clin d’œil au New
X-Men de Grant Morrison avec le retour de Bec et Angel dans New Mutants.
-
Pour ce qui est des dessins, Leinil Francis Yu, artiste dont je ne suis pas
vraiment fan, livre une prestation correcte. Quand à Joshua Cassara sur X-Force,
disons que j’apprécie plutôt son style.
Points
Négatifs :
-
Objectivement, les problèmes que l’on avait déjà devinés dans les deux premiers
volets de Dawn of X sont de plus en
plus flagrants et il est difficile d’espérer une quelconque amélioration par la
suite car je ne vois pas comment certaines séries pourraient, subitement, s’améliorer !?
-
Même si je garde une certaine confiance en Jonathan Hickman, je dois
reconnaitre que les X-Men n’ont jamais été aussi bons que
lorsqu’un auteur se limitait à une, voir deux séries grand maximum.
S’éparpiller reste une chose dangereuse !
-
Hélas, Rod Reiss est aux abonnés absents sur New Mutants…
- Excalibur et Maraudeurs
commencent à devenir de plus en plus problématiques et je doute franchement de leur
intérêt. Histoire d’enfoncer le clou, elles ne sont pas aidées par leurs dessins.
- Fallen
Angels est vraiment le très gros point faible du lot et reste une
série qui ne sert à rien du tout !
-
Pour ce qui est des dessins, si certains artistes nous livrent de belles
prestations, ce n’est pas le cas de tout le monde. D’un autre coté, cela fait
longtemps que les grands artistes ont quitté Marvel…
Ma
note : 6,5/10
MEDUSA
Annie
Lennox
1
- No More I Love You's (Joseph Hughes, David Freeman)
4:51
2
- Take Me to the River (Al Green, Mabon Hodges) 3:31
3
- A Whiter Shade of Pale (Keith Reid, Gary
Brooker, Matthew Fisher) 5:17
4
- Don't Let It Bring You Down (Neil Young) 3:36
5
- Train in Vain (Mick Jones, Joe Strummer) 4:38
6
- I Can't Get Next to You (Norman Whitfield, Barrett
Strong) 3:09
7
- Downtown Lights (Paul Buchanan) 6:42
8
- Thin Line Between Love and Hate (Richard Poindexter,
Robert Poindexter, Jackie Members) 5:53
9
- Waiting in Vain (Bob Marley) 5:40
10
- Something So Right (Paul Simon) 3:54
Medusa
Musicien
: Annie
Lennox
Parution
: 06 mars 1995
Enregistré : Janvier
1994 – Mai 1994
Durée : 47:11
Genre
: Pop,
Rock, Electronique, Dance
Producteur : Stephen
Lipson
Label
:
RCA
Musiciens :
Annie
Lennox : chant,
claviers, flûte
Stephen
Lipson : programmation,
guitare, claviers, basse
Martin
De Vries : claviers,
programmation
Peter-John
Vettese : claviers
Andy
Richards : claviers
Mathew
Cooper : claviers
Tony
Pastor : guitare
Doug
Wimbish : basse
Luís
Jardim : basse,
percussions
Dan
Gillen : batterie
Neil
Conti : batterie
Judd
Lander : harmonica
Mark
Feltham : harmonica
Pandit
Dinesh : tablas
Kirampal
Singh : santoor
James
McNally : accordéon
Anne
Dudley : arrangements
des cordes, cuivres et orchestraux
Mon
avis : En décembre dernier, j’avais eu l’immense
plaisir de vous parler de A
Christmas Cornucopia, formidable disque de reprises de chants de Noël
par la nom moins sublime Annie Lennox, sans nul doute, une des chanteuses les
plus fascinantes de l’histoire de la musique populaire. Cependant, au vu de sa
thématique pour le moins singulière, cet opus aura put en troubler plus d’un, y
compris parmi les fans de l’écossaise qui, pourtant, y livre tout simplement
une prestation pour le moins fascinante alors que le pari était, pour le moins,
casse gueule… Autres temps, autres lieux et si l’on remonte au milieu des
années 90 et, plus précisément, en 1995, année faste pour ma part, nous
retrouvons une Annie Lennox nettement plus jeune qui, après le gros succès de
son tout premier opus solo, le très bon Diva, revenait
se rappeler à notre bon souvenir avec Medusa,
un album de reprises qui, accessoirement, est peut-être le plus connu de la
chanteuse… Chose curieuse que ce soit un disque de reprises qui trône, ainsi,
au firmament de la carrière de l’écossaise, ce serait pourtant oublier, un peu
trop rapidement l’immense talent de cette dernière et son don, certain, pour se
réapproprié n’importe quelles chansons, y compris parmi les plus connues, et leur
redonner un second souffle et donner l’impression que celles-ci ont été écrites
pour elle ! Car bon, comment dire, dans Medusa, s’il n’y pas la moindre création originale d’Annie Lennox,
comment ne pas reconnaitre, malgré tout, que nous avons affaire, non seulement,
à un album majeur de celle-ci, mais aussi, que cet opus fut un des plus
marquants de son époque, glanant, au passage, moult récompenses. Bien
évidement, pour cela, il y a la voix de l’écossaise, inimitable et qui transforme,
de fort belle manière, des titres d’artistes aussi variés que The Clash, Neil
Young, Procol Harum, Bob Marley, Paul Simon ou Al Green, pour ne citer que
quelques exemples parmi les plus évidents. Et, justement, quand on connait les
versions originales, le style de celles-ci et qu’on les retrouve dans ce Medusa, métamorphosées et magnifiées par
une Annie Lennox en état de grâce, comment ne pas s’incliner bien bas devant
cette dernière et reconnaitre, une fois de plus, que des chanteuses comme elle
furent rarissimes dans l’histoire de la musique, voir, quasiment inexistantes à
notre époque, mais ceci, bien évidement, est un autre problème qui ne nous empêche
nullement d’apprécier, encore et encore, jusqu’à l’extase, ce Medusa qui reste, au bout d’un quart de
siècle, toujours aussi sublime…
Points
Positifs :
- Probablement
un des tous meilleurs albums d’Annie Lennox, si ce n’est, en tous cas, son plus
connu. Immense succès lors de sa sortie, en 1995, Medusa, album de reprises, est un opus quasiment parfait de bout en
bout et qui nous prouve, définitivement, l’incontestable talent de l’écossaise
qui, ici, réussit le tour de force de se réapproprié moult titres majeurs et de
les sublimer…
-
Il est tout de même incroyable de constater comment Annie Lennox alterne entre
des genres aussi diverses que le rock, la soul, le progressif, ce, sans que le
résultat final ne dénote nullement.
-
Pas de points faibles dans cet opus, c’est un fait, mais il faut admettre que
deux titres se démarquent nettement du lot : le sublime No More I Love You's et, bien entendu, l’intemporel
A Whiter Shade of Pale de Procol
Harum.
-
S’il y a une chose que l’on ne peut enlever à Annie Lennox, c’est sa
voix : une pure merveille qui nous fait ressentir bien davantage
d’émotions que tant d’autres chanteuses qui, bien entendu, ne lui arrivent
nullement à la cheville.
-
Une pochette sobre, en noir et blanc, avec une Annie Lennox dénudée mais qui n’en
reste pas moins fort réussie.
Points
Négatifs :
- Bien
entendu, celles et ceux qui n’apprécient guère les reprises risquent de tiquer
devant cet opus, ce qui est dommage tant le jeu en vaut, malgré tout, la
chandelle…
-
Suivant vos gouts musicaux, il se peut que vous soyez plus sensibles à certains
titre au détriment d’autres, ce qui est plutôt compréhensible.
Ma
note : 8,5/10
PENGUIN
BLOOM
En
2013, Samantha Bloom, son mari Cameron et leurs trois fils voyagent en
Thaïlande. Sur place, alors que la tribu familiale profite de la vue sur un
toit-terrasse, Sam fait une terrible chute à cause d’une rambarde pourrie et se
brise les vertèbres. Paralysée du nombril aux jambes, Samantha, pourtant
sportive férue de surf, de plein air et d’expéditions, voit sa destinée
bouleversée. Durant de longs mois, elle ne parvient à remonter la pente, pleine
de chagrin et de rancœur, et incapable de saisir l’aide et l’amour que lui prodigue
sa famille. Jusqu’à ce qu’elle prenne sous son aile une pie blessé rapidement
surnommé Penguin…
Penguin Bloom
Réalisation
: Glendyn Ivin
Scénario
: Shaun Grant, Harry Cripps, d’après le roman de Cameron
Bloom
Musique : Marcelo
Zarvos
Production : Screen
Australia, Endeavor Content, Create NSW, Made Up Stories Jam, Tart Films,
Broadtalk
Genre : Biographie
Titre
en vo : Penguin Bloom
Pays
d’origine : États-Unis, Australie
Parution
: 12
septembre 2020
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 95
min
Casting :
Naomi Watts : Sam Bloom
Andrew Lincoln :
Cameron Bloom
Griffin
Murray-Johnston : Noah Bloom
Felix Cameron : Rueben Bloom
Abe
Clifford-Barr : Oli Bloom
Jacki Weaver : Jan
Rachel House : Gaye
Leeanna Walsman :
Kylie
Lisa Hensley : Bron
Mon
avis : Parfois, les choses les plus
simples sont les meilleures… Bon, pas que ce Penguin Bloom, long métrage diffusé chez nous par Netflix soit un quelconque chef d’œuvre,
bien au contraire, d’ailleurs, ce n’est même pas un grand film, mais plutôt que,
parfois, il suffit d’une œuvre sans la moindre prétention, possédant une
intrigue simple, avec des protagonistes basiques et plein de bons sentiments
pour que, au final, on se retrouve, face à notre écran, à passer un bon moment.
Pourtant, tout cela, mis bout à bout, devrait me faire fuir en temps normal,
or, dans le cas présent, cela à parfaitement fonctionner. La raison ?
Peut-être un ensemble d’éléments – situation actuelle liée à la crise du
Covid-19 et à ce gouvernement français que l’on peut qualifier d’incapables a
force de les voir s’autoglorifier de prendre, sans arrêt, aucune décision
logique – qui m’avaient mis dans les dispositions parfaites pour que ce film me
convienne en cette période de l’année décidément bien morose ? Peut-être
aussi pour la simple et bonne raison que ce genre de sympathiques histoires,
sans prétentions, ne sont pas tout le temps déplaisantes ? Peut-être,
également, parce que tout cela n’est pas si mauvais que cela et que, ma foi, Naomi
Watts est plutôt touchante ? Peut-être, finalement, en raison de la pie,
volatile hautement sympathique et que, ma foi, étant ce que je suis, je préfère
les animaux aux humains… Bref, vous l’avez compris, sans être un grand film, Penguin Bloom se sera avéré être, à mes
yeux, une bonne surprise et m’aura fait passer un bon moment, me permettant, au
passage, d’oublier un peu les soucis du quotidien et de penser à autre chose,
ce qui, ma foi, est la définition parfaite du cinéma…
Points
Positifs :
-
Une femme brisée par le sort, qui tombe dans la dépression et qui, petit à
petit, va reprendre gout à la vie suite à sa rencontre avec une jeune pie
blessée trouvée par ses enfants. Une histoire simple, basique même, mais
terriblement efficace et, accessoirement, plutôt bien ficelé dans ce long
métrage.
-
Un film sympathique, sans grande prétention et qui vous fera passer un bon
moment, pour peu, bien entendu, que vous soyez réceptif au genre et que vous n’en
n’attendiez pas monts et merveilles.
-
Si les fans de The Walking Dead
seront ravis de retrouver Andrew Lincoln, c’est bien évidement Naomi Watts qui
crève l’écran ici et on ne peut que reconnaitre que sa performance est plutôt notable.
-
La pie, bien évidement !
Points
Négatifs :
-
Bon, même si j’ai bien aimé Penguin Bloom,
il faut reconnaitre que celui-ci n’est pas un grand film, loin de là. Disons
juste que nous avons affaire à un sympathique long métrage qui ne vous laissera
pas indifférent.
-
En dehors de Naomi Watts, la pie est la meilleure actrice, ce qui est tout de
même problématique quand on y pense…
-
Si vous êtes totalement allergique au genre, si vous ne supportez pas ces
étalages de bons sentiments, si vous prenez la poudre d’escampette devant ces
films mélodramatiques, alors, passez votre chemin, c’est mieux pour vous !
-
La sensation d’avoir déjà vu ce genre d’histoires une bonne centaine de fois…
Ma
note : 7/10
LAST
HERO INUYASHIKI – TOME 5
Depuis
qu'il a récolté ses nouvelles capacités, Hiro Shishigami n'en a pas forcément
fait bon usage. Il a d'abord tué plusieurs personnes puis s'est servi de sa
faculté à manipuler les machines pour détourner de l'argent et donner une vie
de rêve à sa maman. Seulement, rien n'est éternel et son identité a été
divulguée aux forces de l'ordre et aux médias. Recherché par le pays tout
entier, il a trouvé refuge chez une camarade de classe, Shion, qui vit avec sa
grand-mère. Hiro ne sort pas et scrute les différentes chaînes de télévision.
Très vite, les médias interviewent la mère du meurtrier. Celle-ci se confond en
excuses et ne comprend pas pourquoi il a pu faire ça. Sur le net, de nombreuses
personnes trouvent Hiro très beau et le soutiennent dans ses crimes. Hélas, le
pire arrive lorsqu'il apprend que sa mère s'est suicidée. Hiro fond en larmes.
Un internaute aurait donné l'adresse de celle-ci sur un forum, provoquant la
colère du jeune homme. Il utilise alors ses capacités pour retrouver
l'individu...
Last Hero Inuyashiki – Tome 5
Scénariste
: Hiroya
Oku
Dessinateur : Hiroya
Oku
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Anticipation
Titre
en vo : Inuyashiki vol. 5
Parution
en vo : 20 novembre 2015
Parution
en vf : 07 juillet 2016
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Ki-oon
Nombre
de pages : 202
Mon
avis : Malgré un sursaut qualitatif
plutôt intéressant dans le volume
précédent, il est évidant que, jusqu’à présent, Last Hero Inuyashiki,
œuvre du sieur Hiroya Oku, est un manga qui est loin de me convaincre
totalement pour le moment. D’ailleurs, à présent que j’en suis à la moitié de
celui-ci, je pense ne pas me tromper en affirmant que celui-ci, à mes yeux, ne
restera pas dans les annales… ou alors, c’est que les tomes restants
atteindront des sommets insoupçonnés qui changeront la donne. Mais bon, je n’y
crois guère, car bon, comment dire… si, scénaristiquement parlant, le tome
précédent valait son pesant de cacahouètes avec la mise en avant de
l’inquiétant Hiro, de la mise en avant de sa relation avec ses proches, de
l’impression que celui-ci pouvait, finalement, trouver le bonheur avec sa mère
et que le final qui bouleversait tout cela était plutôt bien trouver, ce
nouveau volet de Last Hero Inuyashiki
renoue un peu avec ce qu’est ce manga depuis ses débuts, c’est-à-dire, un truc
plus ou moins sympathique et pas forcément déplaisant à suivre mais loin, très
loin de sortir des sentiers battus et qui ne nous propose, en aucune façon, un
scénario original et des protagonistes charismatiques. Ainsi, ce cinquième
tome, quasiment consacré à Hiro – Ichiro Inuyashiki brille par sa quasi-absence
– reprend, grosso modo, la même formule que son prédécesseur et, après une
première partie où l’inquiétant jeune homme risque de basculer dans
l’extrémisme absolu, l’impression qu’il pourrait changer et trouver,
finalement, le bonheur et une échappatoire se fait jour, ce, jusqu’à une
dernière planche qui nous fait comprendre que cela ne sera pas le cas et que la
suite, forcément, sera nettement plus sombre pour le jeune tueur. Bref, au
final, ce cinquième tome de Last Hero
Inuyashiki apparait comme étant le moins aboutit de la saga depuis ses
débuts et, en toute franchise, à présent que nous en sommes à la moitié du
manga, je ne vois pas ce qui pourrait venir sauver ce dernier et en faire un
incontournable. Alors certes, parfois, il y a des surprises, mais bon, dans le
cas présent, il en faudrait une grosse, une très grosse…
Points
Positifs :
-
Une fois de plus, c’est Hiro Shishigami, le jeune psychopathe, qui est mis en avant
et, ma foi, même si ce volume n’est pas le plus réussi du manga, force est de
constater que suivre l’évolution du jeune homme n’est pas inintéressant :
d’abord amorphe puis au fond du trou suite au suicide de sa mère, ce dernier
disjoncte littéralement et tombe dans une rage meurtrière avant de, finalement,
sembler trouver une échappatoire où il semble vouloir faire le bien… jusqu’à un
nouveau retournement de situation ?!
-
Le passage où Hiro s’en va trucider des pauvres types qui se cachent dans les
réseaux sociaux afin d’harceler autrui a, il faut le reconnaitre, un petit coté
jouissif !
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a pas grand-chose à redire et dans
l’ensemble, Hiroya Oku livre une prestation impeccable.
Points
Négatifs :
-
Après un sursaut qualitatif dans le volet précédent, il faut reconnaitre que ce
cinquième tome de Last Hero Inuyashiki
est loin d’être une grande réussite. On a un peu de mal en la rédemption d’Hiro
qui semble changer d’avis et de comportement comme de chemise, de plus, le
final fait un peu réédite avec le quatrième volet…
-
Une pseudo histoire d’amour pas vraiment crédible pour un sou, il faut le
reconnaitre.
-
Ichiro Inuyashiki brille par son absence et n’apparait que dans quelques cases.
-
L’auteur use peut-être un peu trop de montages photos pour ses planches.
Parfois, cela fonctionne plutôt bien, mais ce n’est pas toujours le cas.
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Comme je le dit à chaque fois, il faut reconnaitre que tout ce joli monde ne
brille pas forcément par une grande originalité, bien au contraire.
-
Franchement bof la couverture !
Ma
note : 6,5/10