STRANGER
THINGS – SEASON 1
Le
6 novembre 1983, à Hawkins dans l'Indiana, une créature s'échappe d'un
laboratoire du Département de l'énergie, emportant un scientifique dans sa
fuite. Plus tard, Will Byers, un garçon de 12 ans, rentre chez lui après une
longue partie de Donjons & Dragons
et se fait attaquer par une créature. Le lendemain, une jeune fille aux cheveux
rasés, avec pour seul signe distinctif un tatouage montrant les chiffres 011
sur l'avant-bras, apparaît près d'un restaurant. Le gérant et cuisinier, Benny,
décide de s'occuper d'elle avant d'appeler les services sociaux, mais se fait
tuer par une équipe venant récupérer la jeune fille, qui s'échappe. Le shérif
Hopper se charge sans entrain de rechercher Will et retrouve son vélo en forêt
; Lucas, Mike et Dustin, ses amis, sortent dans la nuit pluvieuse rechercher
leur ami et trouvent la jeune fille.
Stranger Things – Saison 1
Réalisation
: Matt Duffer, Ross Duffer et Shawn Levy
Scénario
: Matt Duffer et Ross Duffer
Musique : Kyle
Dixon et Michael Stein
Production : 21
Laps Entertainment
Genre : Science-Fiction,
Horreur
Titre
en vo : Stranger Things – Season 1
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 15 juillet 2016 – 15 juillet 2016
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 48 minutes
Casting :
Winona Ryder : Joyce Byers
David Harbour : Jim Hopper
Finn Wolfhard : Mike Wheeler
Millie Bobby Brown : Jane Ives / Onze / Elfe
Gaten Matarazzo : Dustin Henderson
Caleb McLaughlin : Lucas Sinclair
Natalia Dyer : Nancy Wheeler
Charlie Heaton : Jonathan Byers
Cara Buono : Karen Wheeler
Matthew Modine : Dr Martin Brenner
Noah Schnapp : Will Byers
Joey Keery : Steve Harrington
Joe Chrest : Ted Wheeler
Shannon Purser : Barbara Holland
Rob Morgan : Adjoint Powell
Peyton Wich : Troy Harrington
Randall P. Havens : Scott Clarke
Catherine Dyer : Connie Frazier
Ross Partridge : Lonnie
Chelsea Talmadge : Carol
Chester Rushing : Tommy H.
John Reynolds : Officier Callahan
Mon
avis : Vous l’avez peut-être remarqué,
ou, du moins, si vous êtes de ma génération, la chose ne vous aura sans doute
pas échappé que, depuis quelques années, les œuvres qui rendent hommage aux
années 80 où réalisées comme si elles avaient été faites à l’époque sont de
plus en plus nombreuses. La chose a put se constater dans le domaine de la
bande dessinée – que ce soit Deadly
Class et, surtout, Paper
Girls – du cinéma – Super 8 –
et donc, désormais, du coté des séries avec ce Stranger Things qui, depuis ses débuts, a pas mal fait parler de
lui, souvent en bien d’ailleurs. Quelque part, cela est normal puisque les
enfants des années 80 sont désormais aux manettes du monde, d’où cette envie de
rendre hommage aux œuvres et aux auteurs qui ont marquer leur jeunesse :
ainsi, si vous avez l’occasion de regarder Stranger
Things – puisque c’est cette série qui nous occupe aujourd’hui – et que
tout cela vous fait penser a E.T., Les Goonies ou aux romans de Stephen
King, ne vous inquiétez pas, non seulement c’est normal mais surtout, c’est
voulu. Cependant, une fois arriver a ce point de ma critique, vous pouvez vous
dire qu’il faut avoir un certain age pour apprécier une Stranger Things, que si vous n’avez pas été enfant pendant les
années 80, vous passerez a coté de la plupart des hommages et des références
qui parsèment cette série ?! Eh bien, disons que, quelque part, cela est
exact même si cela n’empêche pas les plus jeunes d’entre nous d’apprécier cette
série – et il suffit de voir comment mes enfants ont été enthousiasmé par celle-ci
– mais quoi qu’il en soit, en dehors des références et du coté nostalgie
indéniable, quand est-il vraiment des qualités propres de cette série ? Le
jeu en vaut-il la chandelle ? Eh bah ma foi, sans sauter au plafond – car il
ne faut pas exagérer non plus, force est de constater que oui, effectivement, Stranger Things est une bonne série, plutôt
additive et qui gagne en intérêt au fil des épisodes – il faut le reconnaitre,
les deux, trois premiers ont un peu de mal à démarrer mais une fois que c’est
lancé, on ne s’ennui pas ! Alors certes, il faut apprécier le genre ou,
tout simplement, avoir garder une âme d’enfant pour apprécier Stranger Things, mais bon, si c’est le
cas et si, comme moi, vous avez dépasser les quarante ans, pourquoi bouder son
plaisir et ne pas replonger dans une œuvre qui vous renverra tout droit a une
époque plus insouciante et qui nous faisait encore rêver ?!
Points
Positifs :
-
Un formidable hommage aux années 80 et, bien entendu, a toutes ces œuvres cultes
qui auront marqué cette époque et une génération entière qui, bien entendu,
replongera avec plaisir dans son enfance.
-
Si la série a un peu de mal a démarrer, une fois passer le cap des premiers
épisodes, l’intensité et la qualité ne font qu’augmenter au point même que l’on
peut, sans mal, qualifier l’intrigue de captivante. Il faut dire que ce coté « aventure avec un grand A » y
est pour beaucoup.
-
Un casting oh combien stéréotypé – tous les protagonistes – mais oh combien
efficace quand on y pense bien. Quelque part, c’est le genre qui veut cela et
ce n’est pas un défaut.
-
Eleven – ou Elfe – bien sur, ne serais-ce que pour ses pouvoirs, son look. Oui,
bon, celle-ci nous fait un peu penser a Charlie
dans le roman du même nom de Stephen King, mais bon, et alors !?
-
Les nombreuses références et autres madeleines de Proust qui raviront les vieux
briscards dans mon genre.
-
Une œuvre faite à la manière des plus belles réussites des années 80 mais avec
les effets spéciaux actuels !
Points
Négatifs :
-
Un début un peu poussif tout de même, et ce n’est que, sensiblement, la moitié
de cette première saison que Stranger
Things gagne en intérêt. Et vu qu’il n’y a que 8 petits épisodes…
-
Oui, certes, c’est le genre qui veut que les protagonistes soient stéréotypés
et sentent le déjà-vu, mais bon, pour certains, on fleure allègrement l’exagération.
Dommage, il y avait de quoi creuser un peu certains personnages.
-
Force est de constater qu’il faut apprécier le genre pour aimer Stranger Things.
-
Si vous êtes trop jeune, vous passerez a coté de la plupart des références et
autres clins d’œil qui parsèment cette série.
Ma
note : 7,5/10