THE BEATLES « THE WHITE ALBUM »
The Beatles 1968
Face A
1. "Back in the U.S.S.R." 2:43
2. "Dear Prudence" 3:54
3. "Glass Onion" 2:18
4. "Ob-La-Di, Ob-La-Da" 3:09
5. "Wild Honey Pie" 0:53
6. "The Continuing Story of Bungalow Bill" 3:14
7. "While My Guitar Gently Weeps" (George Harrison) 4:45
8. "Happiness Is a Warm Gun" 2:43
Face B
9. "Martha My Dear" 2:28
10. "I'm So Tired" 2:03
11. "Blackbird" 2:18
12. "Piggies" (George Harrison) 2:40
13. "Rocky Raccoon" 3:41
14. "Don't Pass Me By" (Ringo Starr) 3:50
15. "Why Don't We Do It in the Road?" 1:42
16. "I Will" 1:46
17. "Julia" 2:54
Face C
1. "Birthday" 2:43
2. "Yer Blues" 4:01
3. "Mother Nature's Son" 2:48
4. "Everybody's Got Something to Hide Except Me and My Monkey" 2:25
5. "Sexy Sadie" 3:15
6. "Helter Skelter" 4:30
7. "Long, Long, Long" (George Harrison) 3:04
Face D
8. "Revolution 1" 4:16
9. "Honey Pie" 2:41
10. "Savoy Truffle" (George Harrison) 2:55
11. "Cry Baby Cry" 3:02
12. "Revolution 9" 8:21
13. "Good Night" 3:11
Voici l’un des disques les plus connus de tous les temps, mais vu que c’est un “Beatles”, cela n’a rien d’extraordinaire, et, probablement le double album le plus célèbre de l’Histoire du rock, le fameux “double blanc” ou “White Album” comme il est nommé à tord puisque son titre exact est “The Beatles”. Mais bon, pourquoi chercher la petite bête, comme on dit : « Lorsque la légende est plus belle que la réalité, c’est celle la que l’on croit »…enfin, quelque chose comme ça. Un disque vendu par dizaine de millions d’exemplaires de part le monde, qui n’a rien perdu de son intensité première, tout en gardant une certaine part de polémique : forcement, celui-ci annonçait des lendemains qui ne seraient plus vraiment les mêmes, des lendemains où les quatre de Liverpool iraient chacun leurs chemins. Si l’on en était encore loin, les tensions commençaient à se faire jour, Yoko était là désormais, y compris en studio (au grand dam des trois autres), et les plus perspicaces notaient que la plupart des chansons sentaient moins le « travail collectif » d’autrefois (quoi que…). Alors, du coup, avec du recul, « The White Album » est parfois considéré comme un fourre tout précurseur de la fin du groupe. Pourtant, cela serait fort réducteur de ne le voir qu’ainsi.
Si l’une des grandes questions de l’Histoire du rock, ou tout simplement de la musique en règle générale, est de se demander ce qu’aurait donner ce double album s’il avait été un simple, uniquement rempli des meilleures compositions des Beatles, je met au défi quiconque trouverait une liste parfaite de ces fameuses et indispensables chansons. Certes, il y a bien deux ou trois trucs limites, et, forcement, « Revolution 9 » rend toujours perplexe, 40 ans après son enregistrement, mais, si l’on compare les titres dits « faibles » à la majeure partie de la concurrence de l’époque, on reste à un niveau largement au dessus (peut être ce que l’on appelle le génie ?). Alors oui, au final, sur ce coup là, les Beatles ont eu raison de nous pondre un double. Surtout que cette fois ci, ils abandonnent pour de bon le psycadélisme des derniers albums pour un retour aux racines du rock sous toutes ses formes, d’où un mélange des genres étonnant qui a put donner cette impression de « fourre tout ». Et, à ce petit jeu, c’est John Lennon qui en ait incontestablement le grand vainqueur. Retrouvant, grâce à son amour tout neuf pour sa « mère supérieur » Yoko Ono, sa verve d’antan, celui-ci nous gratifie de nombreuses chansons de haute volée comme "Dear Prudence", "The Continuing Story of Bungalow Bill", "I'm So Tired", "Julia", "Yer Blues" et, plus particulièrement à mes yeux, l’hallucinant "Happiness Is a Warm Gun" (trois chansons en une, des paroles inoubliables, des changements de tempo extraordinaires) et "Sexy Sadie", véritable charge envers l’ancien « leader spirituel du groupe », le Maharishi Mahesh Yogi. Bref, un Lennon comme on n’en voyait plus depuis belle lurette, et qui, pour moi, s’en sort bien mieux que son comparse Mc Cartney. Car si celui-ci soutient la comparaison, et aisément d’ailleurs, avec des pépites inoubliables comme "Back in the U.S.S.R.", "I Will", et surtout l’incroyable "Helter Skelter", véritable précurseur du heavy metal dont on regrette que la version de 26 minutes n’ait pas été conservée dans l’album (le rêve !), le reste de ses compositions n’est pas du même calibre, tout en gardant une qualité certaine mais à laquelle, personnellement, j’accroche bien moins. Et si notre brave Ringo nous gratifie de sa toute première composition personnelle, et que Georges Harrison s’en sort fort bien avec quatre titres, c’est bel et bien celui-ci qui nous sort la plus belle chanson de ce double album, le légendaire et enchanteur "While My Guitar Gently Weeps", précurseur de bien des chef d’œuvres à venir, à laquelle son ami, Eric Clapton, participa.
Bref, « The White Album » est un monument de l’Histoire du rock, même s’il est incontestable que les Beatles firent mieux dans leur carrière. Et si, toutes les chansons n’ont pas forcement la même qualité ou intérêt, je pense que cela est surtout une affaire de goût personnel et que, du coup, chacun saura y trouver son compte (quoique pour « Revolution 9 », j’éprouve quelques doutes). Alors, si nous nous trouvons là avec un « fourre tout », il ne serait pas faux de dire que celui-ci est de fort bonne qualité, bien au contraire.
The Beatles 1968
Face A
1. "Back in the U.S.S.R." 2:43
2. "Dear Prudence" 3:54
3. "Glass Onion" 2:18
4. "Ob-La-Di, Ob-La-Da" 3:09
5. "Wild Honey Pie" 0:53
6. "The Continuing Story of Bungalow Bill" 3:14
7. "While My Guitar Gently Weeps" (George Harrison) 4:45
8. "Happiness Is a Warm Gun" 2:43
Face B
9. "Martha My Dear" 2:28
10. "I'm So Tired" 2:03
11. "Blackbird" 2:18
12. "Piggies" (George Harrison) 2:40
13. "Rocky Raccoon" 3:41
14. "Don't Pass Me By" (Ringo Starr) 3:50
15. "Why Don't We Do It in the Road?" 1:42
16. "I Will" 1:46
17. "Julia" 2:54
Face C
1. "Birthday" 2:43
2. "Yer Blues" 4:01
3. "Mother Nature's Son" 2:48
4. "Everybody's Got Something to Hide Except Me and My Monkey" 2:25
5. "Sexy Sadie" 3:15
6. "Helter Skelter" 4:30
7. "Long, Long, Long" (George Harrison) 3:04
Face D
8. "Revolution 1" 4:16
9. "Honey Pie" 2:41
10. "Savoy Truffle" (George Harrison) 2:55
11. "Cry Baby Cry" 3:02
12. "Revolution 9" 8:21
13. "Good Night" 3:11
Voici l’un des disques les plus connus de tous les temps, mais vu que c’est un “Beatles”, cela n’a rien d’extraordinaire, et, probablement le double album le plus célèbre de l’Histoire du rock, le fameux “double blanc” ou “White Album” comme il est nommé à tord puisque son titre exact est “The Beatles”. Mais bon, pourquoi chercher la petite bête, comme on dit : « Lorsque la légende est plus belle que la réalité, c’est celle la que l’on croit »…enfin, quelque chose comme ça. Un disque vendu par dizaine de millions d’exemplaires de part le monde, qui n’a rien perdu de son intensité première, tout en gardant une certaine part de polémique : forcement, celui-ci annonçait des lendemains qui ne seraient plus vraiment les mêmes, des lendemains où les quatre de Liverpool iraient chacun leurs chemins. Si l’on en était encore loin, les tensions commençaient à se faire jour, Yoko était là désormais, y compris en studio (au grand dam des trois autres), et les plus perspicaces notaient que la plupart des chansons sentaient moins le « travail collectif » d’autrefois (quoi que…). Alors, du coup, avec du recul, « The White Album » est parfois considéré comme un fourre tout précurseur de la fin du groupe. Pourtant, cela serait fort réducteur de ne le voir qu’ainsi.
Si l’une des grandes questions de l’Histoire du rock, ou tout simplement de la musique en règle générale, est de se demander ce qu’aurait donner ce double album s’il avait été un simple, uniquement rempli des meilleures compositions des Beatles, je met au défi quiconque trouverait une liste parfaite de ces fameuses et indispensables chansons. Certes, il y a bien deux ou trois trucs limites, et, forcement, « Revolution 9 » rend toujours perplexe, 40 ans après son enregistrement, mais, si l’on compare les titres dits « faibles » à la majeure partie de la concurrence de l’époque, on reste à un niveau largement au dessus (peut être ce que l’on appelle le génie ?). Alors oui, au final, sur ce coup là, les Beatles ont eu raison de nous pondre un double. Surtout que cette fois ci, ils abandonnent pour de bon le psycadélisme des derniers albums pour un retour aux racines du rock sous toutes ses formes, d’où un mélange des genres étonnant qui a put donner cette impression de « fourre tout ». Et, à ce petit jeu, c’est John Lennon qui en ait incontestablement le grand vainqueur. Retrouvant, grâce à son amour tout neuf pour sa « mère supérieur » Yoko Ono, sa verve d’antan, celui-ci nous gratifie de nombreuses chansons de haute volée comme "Dear Prudence", "The Continuing Story of Bungalow Bill", "I'm So Tired", "Julia", "Yer Blues" et, plus particulièrement à mes yeux, l’hallucinant "Happiness Is a Warm Gun" (trois chansons en une, des paroles inoubliables, des changements de tempo extraordinaires) et "Sexy Sadie", véritable charge envers l’ancien « leader spirituel du groupe », le Maharishi Mahesh Yogi. Bref, un Lennon comme on n’en voyait plus depuis belle lurette, et qui, pour moi, s’en sort bien mieux que son comparse Mc Cartney. Car si celui-ci soutient la comparaison, et aisément d’ailleurs, avec des pépites inoubliables comme "Back in the U.S.S.R.", "I Will", et surtout l’incroyable "Helter Skelter", véritable précurseur du heavy metal dont on regrette que la version de 26 minutes n’ait pas été conservée dans l’album (le rêve !), le reste de ses compositions n’est pas du même calibre, tout en gardant une qualité certaine mais à laquelle, personnellement, j’accroche bien moins. Et si notre brave Ringo nous gratifie de sa toute première composition personnelle, et que Georges Harrison s’en sort fort bien avec quatre titres, c’est bel et bien celui-ci qui nous sort la plus belle chanson de ce double album, le légendaire et enchanteur "While My Guitar Gently Weeps", précurseur de bien des chef d’œuvres à venir, à laquelle son ami, Eric Clapton, participa.
Bref, « The White Album » est un monument de l’Histoire du rock, même s’il est incontestable que les Beatles firent mieux dans leur carrière. Et si, toutes les chansons n’ont pas forcement la même qualité ou intérêt, je pense que cela est surtout une affaire de goût personnel et que, du coup, chacun saura y trouver son compte (quoique pour « Revolution 9 », j’éprouve quelques doutes). Alors, si nous nous trouvons là avec un « fourre tout », il ne serait pas faux de dire que celui-ci est de fort bonne qualité, bien au contraire.