DE ROUILLE ET D'OS
DE
ROUILLE ET D'OS
Stéphanie
est passionnée par son emploi de dresseuse d'orques au parc aquatique
d'Antibes. Un jour, un orque emporté par son élan détruit la passerelle sur
laquelle se tient Stéphanie. Le choc est si violent que Stéphanie est amputée des
deux jambes. Elle déprime au point d'envisager de se suicider... Ali, jeune
marginal sans le sou, rejoint un club de boxe, a des aventures sans lendemain
et néglige son fils. Stéphanie se retrouve en fauteuil roulant et se cloitre
dans son appartement. Une nuit, Stéphanie désespérée, téléphone à Ali qu’elle à
rencontrer peu de temps avant son accident. Celui-ci la rejoint et décide de
l'aider. Il l'emmène à la plage. En se baignant Stéphanie retrouve goût à la
vie.
De Rouille et d'Os
Réalisation
: Jacques Audiard
Scénario
: Jacques Audiard et Thomas Bidegain
Musique : Alexandre
Desplat
Production : Why
Not Productions, France 2 Cinéma, Page 114, Les Films du Fleuve
Genre : Drame
Titre
en vo : De Rouille et d'Os
Pays
d’origine : France, Belgique
Parution
: 17
mai 2012
Langue
d'origine : français
Durée
: 122
min
Casting :
Marion
Cotillard : Stéphanie,
dresseuse d'orques au parc aquatique d'Antibes
Matthias
Schoenaerts : Alain « Ali » Van Versch, vigile, boxeur
Bouli
Lanners : Martial, patron d'une société
de surveillance
Corinne
Masiero : Anna, sœur d'Ali,
caissière de supermarché
Céline
Sallette : Louise, amie
de Stéphanie
Yannick
Choirat : Simon, compagnon de
Stéphanie
Françoise
Michaud : La mère de Stéphanie
Jean-Michel
Correia : Richard, compagnon d'Anna,
chauffeur de poids lourd
Armand
Verdure : Sam, fils d'Ali, 5 ans
Caroline
Fa : dresseuse d'orque
Sophie
Mancaruso : une caissière
Annie
Betti : une passante
Loubna
Satori : une passante
Youssef
Nooman : un kinésithérapeute
Mon
avis : Sortit dans les salles obscures en
mai 2012, ce qui, accessoirement, ne nous rajeunit pas, De Rouille et d’Os, septième film de Jacques Audiard, connut un
succès pour le moins important, glanant par la suite, au fil des mois, moult
récompenses diverses. Curieusement, ou pas – car bon, le postulat de départ ne
m’intéressait guère – jusqu’à dimanche dernier, je n’avais jamais eu l’occasion
de regarder ce long métrage dans son intégralité ; quelques scènes par ci
par là, et puis c’est tout… Et puis, finalement, alors qu’il était diffusé pour
la énième fois à la télévision et que je n’avais rien d’autre à faire, je me
suis laisser tenter par le visionnage de ce film, ce, pour deux raisons :
premièrement, pour Jacques Audiard, réalisateur de talent et reconnu à la fois
par la profession que par le public, deuxièmement, pour voir par moi-même ce
que ce De Rouille et d’Os avait dans
le ventre. Alors, quid du résultat ? Ais-je été conquis, moi aussi, par ce
long métrage ? Eh bien, en fait, pas vraiment… Je ne remettrais pas en
question le talent du sieur Audiard, sa réalisation, sa manière de diriger ses
acteurs, ces derniers eux-mêmes. De même, je ne remets absolument pas en
question le fait que certains puissent aimer, que dis-je, adorer ce film, après
tout, cela reste une affaire de gouts… Le problème, pour moi, c’est que De Rouille et d’Os n’est pas fait pour
moi, mais alors, absolument pas : les personnages ne m’ont pas conquis, je
me moquais littéralement de leur sort, d’ailleurs, je vais être franc, je ne
les ai pas aimé dans l’ensemble, principalement celui interprété par Matthias
Schoenaerts – pourtant un bon acteur – véritable tête à claque insupportable
que j’ai franchement détester – mais il faut dire que je n’aime absolument pas
ce genre d’individus dans la vie réelle, alors, dans un film… Alors oui, il y a
quelques passages plutôt pas mal, certains dialogues qui sonnent juste, mais
bon, comme je l’ai dit, ce genre de cinéma, ce n’est pas ma tasse de thé,
alors, du coup, De Rouille et d’Os
est peut-être un bon film pour un certain public mais il est clair et net que
je ne fait pas partit de celui-ci…
Points
Positifs :
-
Si vous aimez les drames sociaux, si vous appréciez les personnages brisés et
marqués par la vie et qui sont à fleur de peau, si vous êtes un fan absolu de
cinéma français et si vous vouez un culte a Jacques Audiard, alors, De Rouille et d’Os est fait pour vous et
je reste persuader que vous passerez un bon moment de cinéma devant ce film.
-
On peut parfaitement ne pas aimer le genre de personnages vus dans ce film et
reconnaitre que, pour ce qui est des acteurs, il n’y a rien à redire et que ces
derniers font plus que le job : ainsi, Matthias Schoenaerts et Marion
Cotillard sont tout simplement parfaits ici !
-
Une intrigue terriblement terre à terre mais qui n’en reste pas moins suffisamment
efficace pour celles et ceux qui apprécient le genre, bien entendu.
-
Même si je n’ai guère apprécié ce film, je reconnais que certains passages,
certaines scènes, certains dialogues sont plutôt réussis. La patte Jacques
Audiard, sans aucun doute…
Points
Négatifs :
-
Malheureusement, voilà un film qui n’est absolument pas fait pour moi et même
si je conçois parfaitement qu’un certain public puisse apprécier De Rouille et d’Os, sincèrement, les
drames sociaux français, le misérabilisme ambiant et ces personnages à fleur de
peau, non, mille fois non, ce n’est pas ma tasse de thé !
-
Autant j’aime bien Matthias Schoenaerts en tant qu’acteur, autant j’ai détesté
le personnage qu’il interprète dans ce film : bourru, petite frappe pas
très intelligente avec des mimiques de pseudo-racaille qui fait des combats de
rues et qui tire un coup lorsque l’opportunité se présente, voilà un peu tout
ce que je déteste chez un homme…
-
Pourtant, dans certains films, on finit par apprécier les pires des salauds ou
des individus qui sont aux antipodes de ce que l’on aime, or, ici, a aucun
moment je n’ai eu la moindre compassion pour le personnage de Matthias
Schoenaerts, ce qui, selon moi, est un gros problème.
-
Qui plus est, comment ne pas reconnaitre que les protagonistes sont tous
stéréotypés et qu’il n’y a guère de nuances chez eux !?
Ma
note : 6,5/10
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