LES SCEAUX DE LA DESTRUCTION
LES
SCEAUX DE LA DESTRUCTION
Vous
êtes le noble souverain d'Arion, calme cité située au nord-est de Khul, que
vous gouvernez pour le plus grand bien de tous vos sujets. Pourtant terreur et
destruction menacent de s'abattre sur ce havre de paix. En effet, dans les
montagnes de Krill Garnash où elle a établi son repaire, Morgane la sorcière
vient de donner vie à douze Golems. Onze d'entre eux portent un masque marqué
d'un Sceau de la Destruction. Seul manque le dernier Sceau qui pourrait donner
à cette sorcière maléfique un pouvoir sans partage : la légende
n'affirme-t-elle pas que quiconque réunira les douze Sceaux sera le maître du
monde ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez
besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des
risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
Les Sceaux de la Destruction
Série
: Défis
Fantastiques n°23
Auteur : Robin Waterfield
Illustration
de la couverture : John Sibbick
Illustrations
intérieures : Russ Nicholson
Titre original : Marks of Mayhem
Traduction : Sylvie
Bonnet
Année
de l’édition Anglaise : 1987
Sortie
de l'édition Française : 05 novembre 1987
Edition
Française : Editions
Gallimard (Folio Junior)
Nombre
de paragraphes : 400
Mon
avis : Après La
Planète Rebelle, livre jeu de Science-Fiction pour le moins original et
qui est, incontestablement, le meilleur du genre, Robin
Waterfield revient avec un ouvrage nettement plus conventionnel puisque
typiquement connoté Heroic-Fantasy, Les
Sceaux de la Destruction. Pour la petite histoire, celui-ci fait parti de
ces ouvrages auquel j’avais joué étant adolescent et dont je ne me souvenais
pas de grand-chose, en dehors, bien entendu, de sa couverture, plutôt réussie.
Une bonne chose, finalement, puisque, en m’y replongeant, ce fut un peu comme
si j’abordais un inédit, ou presque et comme l’aventure en elle-même est loin d’être
déplaisante, ma foi, j’ai passé un assez bon moment avec ces Sceaux de la Destruction. Pourtant, d’entrée
de jeu, il y a un gros défaut à ce livre-jeu puisque qui va croire une
seule seconde que le roi d’un pays va partir a l’aventure tout seul et tout
juste accompagné de sa fidèle épée et de son singulier casque !? Pas
crédible pour un sou, certes, mais une fois cette couleuvre avalée, force est
de constater que le reste de l’intrigue est plutôt pas mal : on voyage pas
mal dans ce LDVELH, certains passages
sont plutôt intéressants, il y a quelques rencontres marquantes, quelques
protagonistes qui méritent le détour et, pendant les trois quarts de l’aventure,
on a une sensation de liberté peu commune dans les Défis Fantastiques. Le problème, en fait, surgit vers la fin
lorsque l’on doit rencontrer un certain personnage qui doit nous mettre en
garde quand a un certain traitre et que l’on découvre, beaucoup trop tard, que
nous avons en fait, affaire a un One-Thru-Path ! Ajoutons à cela un final
bancal qui tient en trois misérables lignes et vous comprendrez pourquoi Les Sceaux de la Destruction rate un peu
le coche et n’est pas un incontournable. Dommage car, par certains moments, il
n’en n’était pas loin…
Points
Positifs :
- Un
Défis Fantastique plutôt méconnu mais
qui n’en reste pas moins plutôt bon dans son genre. Possédant une intrigue
captivante qui nous fera voir du pays, riche en scènes marquantes, Les Sceaux de la Destruction, sans être
exceptionnel, est un livre-jeu sympathique qui vous fera passer un bon moment.
-
Il y a de très bons passages tout au long de l’aventure et, coté immersion, Robin
Waterfield est plutôt doué pour nous tenir en haleine au cours de notre long voyage.
-
Russ Nicholson livre des illustrations de qualité, comme à son habitude et les
fans de ce dernier seront aux anges.
-
Une couverture simple mais plutôt réussie avec cet inquiétant golem.
Points
Négatifs :
- Un
final bancal, écrit à la va-vite et qui frustre énormément le joueur, surtout
quand, après tant de péripéties, il a droit à un ultime paragraphe qui tient en
trois misérables lignes ! Franchement, il y avait de quoi faire beaucoup
mieux…
-
On ne va pas se mentir, si Les Sceaux de
la Destruction est un livre-jeu sympathique, ce n’est pas non plus un
incontournable. Disons qu’il est correct et mérite d’être redécouvert, sans
plus.
-
Pas très crédible l’histoire du roi qui doit partir tout seul à l’aventure.
Ma
note : 7/10
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