vendredi 28 mai 2021

PROCOL HARUM


PROCOL HARUM
 
Procol Harum
 
1 - A Whiter Shade of Pale (Keith Reid, Gary Brooker, Matthew Fisher) 4:08
2 - Conquistador (Keith Reid, Gary Brooker) 2:37
3 - She Wandered Throught the Garden Fence (Keith Reid, Gary Brooker) 3:24
4 - Something Following Me (Keith Reid, Gary Brooker) 3:37
5 - Mabel (Keith Reid, Gary Brooker) 1:58
6 - Cerdes (Outside the Gate of) (Keith Reid, Gary Brooker) 5:05
7 - A Christmas Camel (Keith Reid, Gary Brooker) 4:50
8 - Kaleidoscope (Keith Reid, Gary Brooker) 2:54
9 - Salad Days (Are Here Again) (Keith Reid, Gary Brooker) 3:41
10 - Good Captain Clack (Keith Reid, Gary Brooker) 1:30
11 - Repent Walpurgis (Keith Reid, Matthew Fisher) 5:08
 

Procol Harum
Musicien : Procol Harum
Parution : 01 septembre 1967
Enregistré : Avril 1967 – Juin 1967
Durée : 35:05
Genre : Rock Psychédélique, Pop Baroque
Producteur : Denny Cordell
Label : Regal Zonophone
Musiciens :
Gary Brooker : piano, chant
Matthew Fisher : orgue
Dave Knights : basse
Keith Reid : paroles
Robin Trower : guitare
B. J. Wilson : batterie
 
Mon avis : 
Dans la série des grands groupes de rocks complètement oubliés de nos jours – du moins, pour ce qui est du grand public, c’est-à-dire, de la majeure partie des gens – j’ai nommé, aujourd’hui, Procol Harum ! Il faut dire, bien évidement, que lors des années 60 et 70, le genre connu tant de groupes sublimes, d’artistes incomparables et d’albums incontournables – les chefs d’œuvres étant légions et je n’exagère nullement en affirmant cela – que, malheureusement, avec le temps qui est passé depuis, tout le monde ne fut pas logé à la même enseigne. Ainsi, si les Beatles et les Stones – voir les Pink Floyd, Led Zeppelin, The Doors et quelques autres – sont encore connus de nos jours, combien de superbes groupes sont tombés dans l’oubli, ou presque !? Parmi eux, donc, il y a Procol Harum : un nom singulier pour un groupe qui l’était tout autant et qui, accessoirement, existe encore de nos jours, mais un nom qui, aux yeux des initiés, restera à jamais comme étant un des plus notables, ce, pour deux raisons, pour leurs sublimes albums mais aussi pour un certain titre, A Whiter Shade of Pale, probablement une des plus grandes chansons de tous les temps, rien que ça ! Bref, il était grand temps que je vous parle de Procol Harum sur ce blog et, ma foi, histoire de bien commencer, autant le faire par leur tout premier opus, Procol Harum – oui, ils ne se sont guère foulés pour trouver un titre à leur album… Une pochette culte, en noir et blanc, qui nous présente une jeune femme dénudée et un contenu, ma foi, superbe ! Il faut dire que, si l’on met de coté le cas A Whiter Shade of Pale inclut dans les versions modernes de ce premier opus et qui n’était sortit, à l’époque, qu’en 45 tours, véritable merveille intemporelle reprise depuis par moult artistes – voir Annie Lennox dans Medusa – ce premier album de Procol Harum, sans être un pur chef d’œuvre absolu – ils feront nettement mieux par la suite, il faut le reconnaitre – n’en reste pas moins un incontournable pour les fans du groupe, bien entendu, mais aussi pour les amateurs de musique en général. Quasiment parfait de bout en bout, riche en compositions de qualité – Conquistador, She Wandered Throught the Garden Fence, Cerdes (Outside the Gate of), A Christmas Camel, Repent Walpurgis – possédant un son identifiable entre mille, mélange habile entre rock psychédélique et musique baroque, sans oublier la voix inimitable de son chanteur, Gary Brooker, Procol Harum – l’album, pas le groupe – est un superbe opus qui pose immédiatement Procol Harum – le groupe, pas l’album – comme un des tous meilleurs de l’année 1967, ce, au sein d’une concurrence oh combien féroce. La suite confirmera, tout naturellement, tout le bien que les amateurs de musique pouvaient penser de ces singuliers britanniques qui réussiront la gageure de faire encore mieux, particulièrement par le biais d’un certain A Salty Dog, indéniablement, un de leurs meilleurs albums même si ceci reste, bien entendu, une autre histoire… Bref, si vous ne connaissez pas Procol Harum et, encore moins, cet album, si vous êtes un fan de musique en générale et que vous n’avez pas peur de ces albums désormais anciens, alors, n’hésitez pas une seule seconde car si cet excellent groupe est plutôt méconnu de nos jours, ce n’est qu’une terrible injustice, surtout lorsque l’on voit le marasme musical actuel qui dure depuis bien trop longtemps…
 

Points Positifs
 :
- Pour un premier album, il faut reconnaitre que Procol Harum fait fort, très fort même et nous livre un opus à la fois quasiment parfait de bout en bout mais qui, surtout, laisse présager d’un immense potentiel pour la suite. Possédant de très bons titres et un son original, Procol Harum est un des incontournables de cette lointaine et si riche année 1967…
- Conquistador, She Wandered Throught the Garden Fence, Cerdes (Outside the Gate of), A Christmas Camel, Repent Walpurgis sont des titres superbes qui font de ce premier opus du groupe un très bon album.
- L’inclusion, dans les versions modernes de l’album, de A Whiter Shade of Pale, sans aucun doute possible, une des plus grandes chansons de tous les temps !
- Ce son si particulier, mélange de rock psychédélique et de musique baroque.
- La voix, reconnaissable entre mille, de Gary Brooker.
- Une pochette à la fois simple – une jeune femme dénudée en noir et blanc – mais qui n’en reste pas moins superbe.

 Points Négatifs :
- Même s’il y a moult très bonnes chansons dans ce premier opus de Procol Harum, il faut reconnaitre que certains titres sont un peu plus moyens, ce qui empêche cet album d’atteindre l’excellence.
- Bien entendu, si vous n’êtes pas un familier de cette musique qui sonne typiquement comme les albums de son époque – bref, qui accuse son âge et absolument pas moderne pour un sou – alors, vous risquerez de ne pas apprécier cet album, ce qui est dommage mais cela reste une affaire de gouts personnels, bien entendu…

Ma note : 8/10

Aucun commentaire: