LES
DÉPORTÉS DU CAMBRIEN
Révolutionnaires
de toutes obédiences, arrêtés par un gouvernement trop magnanime pour les
condamner à mort, ils ont été déportés. Plus loin que l'Alaska, la Sibérie ou
l'Antarctique. Dans le passé. L'ère primaire, le Cambrien. Un milliard d'années
avant notre ère. Le Marteau, ce gigantesque piston à refouler dans le temps,
les dépose sans espoir de retour dans un monde où la vie n'a pas encore quitté
les océans. Avec les années, ils succombent peu à peu au désespoir et à la
folie. Jusqu'à ce que soit déporté parmi eux Lew Hahn qui ne ressemble en rien
à un prisonnier politique. Pourquoi a-t-il été condamné ?
Les Déportés du Cambrien
Auteur
: Robert
Silverberg
Type
d'ouvrage : Science-Fiction, Anticipation
Première
Parution : 1967
Edition
Poche : 17 avril 2002
Titre en
vo : Hawksbill
Station
Pays
d’origine : États-Unis
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Guy
Abadia
Editeur : Livre
de Poche
Nombre
de pages : 191
Mon
avis : Après le fort
réussi Roma Æterna,
voici le second roman de cette grande figure de la SF Nord-Américaine, je veux
bien évidement parlé de Robert Silverberg, dont je vais vous parler sur ce blog :
Les Déportés du Cambrien, une œuvre plutôt
intéressante même si pas exempt de défauts… Déjà, le concept de
départ avait plus qu’éveiller ma curiosité – des prisonniers politiques envoyés
des milliards d’années dans le passé, lors des débuts de l’apparition de la vie
sur Terre, sans espoir de retour, bref, la prison idéale – et, au bout de
quelques pages, j’ai été plus que conforter dans mon choix, celle-ci s’avérant
être captivante. Robert Silverberg, jongle de fort bonne manière entre deux
récits, c’est-à-dire, l’intrigue principale qui s’étale sur quelques jours
entre, l'arrivée de cet étrange Lew Hahn parmi les autres détenus dans la
station de Hawksbill jusqu'à la révélation finale, et l’intrigue secondaire,
s’intéressant elle a la vie de Jim Barret, protagoniste principal du livre, et,
accessoirement, plutôt touchant, de ses débuts de révolutionnaire jusqu'à son
arrestation – la, sur une période bien plus longue, plus de 20 ans. Et, non
seulement on prend un certain plaisir a alterner les deux récits, découvrant
petit a petit le passé du héros tout en se demandant qui peut bien être ce tout
nouveau détenu, mais en plus, dans ce récit, Silverberg se permet de nous tenir
en haleine avec son histoire de mouvements clandestins dans cette Amérique
devenue une véritable dictature. Vous l’avez compris, sans être le roman de
l’année et malgré un coté un peu rétro, Les Déportés du Cambrien s’est
avéré être une fort bonne surprise, assez prenant, qui se lit d’une traite et
dont la fin, pour être tout a fait franc, m’aura surpris, bref, une œuvre que
je ne saurai trop que vous conseiller et dont, finalement, le principal défaut
aura été qu’elle soit trop courte, beaucoup trop courte, et qu’il y aurait eu
beaucoup plus a dire sur ce pénitencier en plein Cambrien…
Points
Positifs :
- Déjà,
notons l’originalité du postulat de base : envoyés un milliard d’année
dans le passé, sans la moindre chance d’en revenir, les prisonniers politiques
d’une Amérique devenue une dictature se retrouvent donc bel et bien dans ce
qu’il faut bien appeler une prison idéale. Bien entendu, les voyages dans le
temps sont un thème souvent abordés dans le genre SF, cependant, pas de cette
manière en tous cas.
-
Robert Silverberg alterne plutôt bien entre deux récits et l’on passe de l’un à
l’autre sans le moindre problème et toujours avec le même intérêt.
-
Captivant, assez court, impossible de lâcher ce roman avant de le finir.
-
La fin, surprenante.
Points
Négatifs :
- Je
suis peut-être habituer à des romans un peu plus longs et qui font un peu
plus la part belle aux descriptions mais en tous cas, il est évidant que Les Déportés du Cambrien est beaucoup
trop court et on ne peut s’empêcher de se dire qu’il y avait beaucoup a dire…
-
De même, le style à un peu vieillit, mais, en comparaison avec d’autres œuvres,
pas tant que cela…
-
La surprise finale est plutôt réussie mais je trouve qu’elle arrive un peu trop
rapidement ; mais bon, comme je l’ai dit, ce roman est court, ce qui
explique sans doute cela !?
Ma
note : 7/10
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