PRÉMONITIONS
Un
tueur en série énigmatique sévit à Atlanta, laissant le FBI totalement
désemparé. Quoi qu’ils fassent, les enquêteurs ont toujours un coup de retard,
comme si le tueur pouvait anticiper leurs mouvements à l’avance ! En désespoir
de cause, ils se tournent vers le docteur John Clancy, un médium retraité dont les visions
les ont aidés dans le passé. En étudiant le dossier, Clancy devine rapidement
la raison pour laquelle le FBI est incapable de coincer le tueur : ce dernier
possède le même don divinatoire que lui. Comment dès lors arrêter un tueur
capable de prévoir l’avenir ? Commence alors une partie d’échecs impitoyable.
Prémonitions
Réalisation : Afonso
Poyart
Scénario : Sean
Bailey, Peter Morgan et James Vanderbilt, d'après un sujet de Ted Griffin
Musique : BT
Production : Eden
Rock Media, FilmNation Entertainment, Flynn Picture Company et New Line Cinema
Genre : Thriller,
Policier
Titre
en vo : Solace
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 2 septembre 2015
Durée : 101
mn
Casting
:
Anthony
Hopkins : John Clancy
Jeffrey
Dean Morgan : Agent Joe
Merriweather
Abbie
Cornish : Agent Katherine Cowles
Colin
Farrell : Charles Ambrose
Autumn
Dial : Emma Clancy
Janine
Turner : Elizabeth Clancy
Kenny
Johnson : David Raymond
Matt
Gerald : Sloman
Joshua
Close : Linus Harp
Mon avis :
Avec Prémonitions, nous abordons
sincèrement l’exemple parfait de tout ce qui n’il ne faut pas faire en cinéma,
sauf, bien entendu, si l’on se contente d’une œuvre uniquement commerciale,
destinée au grand public qui, de toutes façons, est tellement habitué a ce
genre de films qu’il n’y trouvera pas grand-chose a redire – j’irais même plus
loin : certains, soyons fous, iront même jusqu’à crier haut et fort que ce
Prémonitions est une belle réussite,
un thriller d’action a l’intrigue imparable et aux acteurs tout bonnement
excellents… mouais, je sais que les gouts et les couleurs ne se discutent pas,
mais bon, en certaines occasions, j’ai tout de même du mal a tout saisir… Car
bon, sans être méchant, ou plutôt, en l’étant (car ce film ne mérite aucune
compassion de ma part), comment voulez vous que je ne descende pas en flèche Prémonitions !? Oh, bien sur, le
postulat de base, sans être exceptionnel ni original pouvait passer, a la
rigueur, avec ce médium – Anthony Hopkins – qui, a ses heures perdues, aide ses
potes du FBI à résoudre des crimes. De même, l’idée du tueur en série qui n’assassine
que des individus en phases terminales n’était pas mauvaise ; après tout,
pourquoi pas ? Sauf que… eh ben, enlevons ces deux idées et, que
reste-t-il de vraiment correct a ce film ? En toute sincérité, pas grand-chose !
Ainsi, l’histoire qui, a défaut d’être bonne, aurait put être correcte tombe
très rapidement, au fil des minutes, dans le grand guignolesque : Anthony
Hopkins, de simple médium capable de pouvoir aider la police grâce a ses
pouvoirs, ce qui, ma foi, aurait déjà été pas mal, s’avère être un individu qui prédit tout l’avenir,
mais quand je dis tout, c’est tout, absolument ! Bref, du grand n’importe
quoi surtout quand on le voit, accessoirement, pas concerné le moins du monde, a tout bout de champs, dire qu’il faut tourner
a gauche, a droite, d’aller a tel endroit plutôt qu’un autre, sinon il se fait
tuer. On nage donc en plein délire et ce n’est pas finit puisque le tueur, Colin
Farrell, toujours aussi mauvais comme a son habitude, s’avère lui aussi être un
médium mais – car il y a un mais – infiniment plus doué que Hopkins, ce sont
ses mots. Bien sur, comme il n’y a aucune logique au scénario et que, passer le
premiers tiers, a peut prêt regardable, la suite n’est qu’une longue descente
aux enfers de la médiocrité la plus indicible, le méchant médium, malgré ses
supers pouvoirs de la mort qui tue se fera chopper, ridiculeusement bien sur,
par le gentil médium a l’issu d’une scène absurde où le réalisateur de cet
étron, visiblement fan de Matrix, a
cru bon nous assenée un bullet time ridicule qui ne sera que le coup de grâce
final donné a un film mauvais, sans grand intérêt, au scénario ridicule et
tellement représentatif, finalement, d’un certain cinéma nord américain,
capable du meilleur, parfois, mais aussi, comme dans le cas présent, du pire…
Mais qu’est-ce que c’était nul ! A s’en vouloir d’avoir perdu son temps
devant une telle bouse !
Points
Positifs :
-
Le postulat de départ pouvait se tenir avec cette idée d’un médium qui aide, grâce
à ses pouvoirs, le FBI, à résoudre des enquêtes complexes. De même, l’idée que
le tueur ne s’en prend qu’a des individus condamnés par la maladie n’est pas
mauvaise ; le problème, c’est la suite.
-
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, au vu de tout ce que j’ai dit, le
début du film n’est pas mauvais et se laisse regarder. Après par contre…
-
Il y a un acteur qui parait crédible dans ce film : celui qui joue le rôle
du chien policier !
Points
Négatifs :
-
Ridicule, tout simplement… L’intrigue, passer le premier tiers, tombe dans le
grand n’importe quoi et, jusqu’à la fin, s’enfonce minute après minute dans l’absurdité
la plus totale. Ce n’est pas crédible pour un sou, on ne s’attache pas aux
personnages, ceux-ci n’agissent jamais de façon logique, certaines scènes sont
ridicules, la bande son est affligeante de médiocrité et je pourrais vous
dresser une liste à n’en plus finir de défauts, d’illogismes… Mouais, c’est que
l’on appelle un étron.
-
Il y a une sacrée différence entre être un médium qui aide plus ou moins la
police avec ses pouvoirs et un individu qui voit tout l’avenir, tout le passé,
bref, un type quasiment omniscient – ridicule, quant tu nous tiens…
-
Petit rappel : le tueur est encore plus douté que le gentil médium, ce
dernier étant déjà sacrement balaise, or, le méchant se fait tout de même avoir ;
a croire qu’il ne l’avait pas vu venir ?!
-
Anthony Hopkins fut sans nul doute un bon acteur, mais pour quelqu’un qui ne le
connaitrait pas et qui le verrait pour la toute première fois dans ce film, il
se dirait : mais c’est qui ce nul ?! Absolument pas concerné par la
chose, déclamant son texte sans grande conviction, il n’aide franchement pas ce
film à échapper au naufrage, au contraire, il le coule encore plus.
-
Le personnage du tueur était ridicule à la base, mais, comme si cela ne suffisait
pas, il fallait qu’il soit interprété par un Colin Farrell en pilotage
automatique et qui en fait des tonnes, histoire d’enfoncer le clou.
-
Pauvre chien, sympathique au demeurant, et qui a été obligé de tourner dans
cette daube ; ah, que ne faut-il pas faire pour vivre !
Ma
note : 2/10