AJIN
– TOME 15
La
base aérienne d’Iruma est aux mains de Sato, qui a pris le Premier ministre en
otage. Le leader terroriste diffuse bientôt un message surprenant : il compte
réduire au silence les principaux organes de l'État en deux heures à peine !
Seul Kei Nagai parvient à suivre le raisonnement de Sato et à anticiper les
événements à venir. Izumi, Nakano, Tanaka et Akiyama, l'Ajin pompier,
infiltrent la base sous les ordres du jeune Ajin. Une grande bataille s'annonce
alors, par-delà les clivages entre Ajins et humains... Kei Nagai a tout parié
sur un plan exécuté à la dernière minute pour coincer Sato. Le piège qui devait
l'enfermer à jamais reste cependant désespérément silencieux. Alors que tout
semble perdu, un personnage inattendu fait une entrée fracassante au cœur de la
base en flammes...
Ajin – Tome 15
Scénariste
: Gamon
Sakurai
Dessinateur : Gamon
Sakurai
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Fantastique, Action, Seinen
Titre
en vo : Ajin vol.15
Parution
en vo : 07 novembre 2019
Parution
en vf : 21 octobre 2020
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 194
Mon
avis : Cette fois-ci, comme vous pouvez
le constater, je n’ai pas attendu bien longtemps avant de vous reparler de Ajin,
manga oh combien captivant et jouissif du sieur Gamon Sakurai puisque, après
vous avoir parler, il y a de cela moins de deux semaines, de l’excellent quatorzième
volume de la saga, me revoilà, aujourd’hui, en ce dernier jour de janvier,
avec la suite, ce quinzième tome qui nous dévoilera si oui ou non, l’insaisissable
Sato sera tomber dans le plan génial fourbi par nos héros !? Bon, inutile
de faire durer le suspens, ce ne fut pas le cas et, une fois de plus, ce diable
de Sato s’en sort. Cela permet donc à l’auteur de faire durer un peu plus le
suspens et de prolonger, encore, l’affrontement entre ce dernier et nos héros.
Le souci, c’est que, après tant de fois où le charismatique Ajin s’en est
sortit de justesse ou par le biais de plans tout simplement géniaux, cette fois
ci, on a davantage l’impression que trop c’est trop : d’ailleurs, que l’on
ne s’y trompe pas, Gamon Sakurai peine à nous convaincre de la chose et la
manière dont Sato s’en est sortit n’est pas vraiment crédible. Alors certes, on
a droit a un beau face a face entre ce dernier et Kei Nagai, certes, l’accent
est mis sur un vieil ami de ce dernier, perdu de vu depuis les débuts du manga
et certes, pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, c’est du tout
bon, mais bon, je ne peux pas m’empêcher de me dire que, cette fois ci, Sato
aurait dut perdre, que le plan de nos héros aurait dut fonctionner et que tout
cela, finalement, apparait davantage comme une manière artificielle de
prolonger une intrigue qui s’étire inutilement en longueur. Espérons à présent
que le prochain tome relance une intrigue qui, ici, aura subit tout de même une
grosse cassure, mais bon, pour cela, il faudra patienter encore quelques
semaines…
Points
Positifs :
- Le
face a face entre Sato et Kei Nagai est plutôt réussi, quand a la mise en avant
d’un vieil ami de ce dernier, perdu de vu depuis des lustres, est plutôt une
bonne chose. Bref, ce n’est pas le meilleur tome de la saga, c’est une
certitude, mais le fan y trouvera tout de même son compte.
-
Pour ce qui est des dessins, Gamon Sakurai livre une prestation fidèle à ce
qu’il nous a habitués depuis les débuts de son manga, c’est-à-dire, franchement
bonne. De plus, certaines planches sont tout simplement magnifiques…
-
Une couverture plutôt réussie.
Points
Négatifs :
-
Terrible erreur de l’auteur d’avoir sauver Sato sur ce coup car bon, cette fois
ci, cela apparait comme étant la fois de trop ! En effet, si toutes les
fois d’avant, cela participait au coté badass du personnage et relançait l’intrigue,
en donnant a l’antagoniste principal un coté invincible, cette fois ci, cela
apparait comme étant trop artificiel pour être honnête…
-
D’ailleurs, Gamon Sakurai peine a nous convaincre sur ce coup et la manière
dont Sato s’en sort n’est pas bien expliquée, en plus de ne pas être crédible.
-
Du coup, une intrigue qui s’étire inutilement en longueur.
Ma
note : 6,5/10
PREMIER
CONTACT
Vivant
un mariage sans amour avec Mary, Paul, professeur de mathématiques, est en
attente d’une greffe de cœur. Mariée et mère de deux petites filles, Cristina,
ex-junkie, mène une existence heureuse et paisible auprès de son mari Michael.
À peine sorti de prison où il a trouvé la foi, Jack, gangster repenti, veut
reconstruire son foyer et venir en aide aux jeunes délinquants. Un terrible
accident va réunir ces trois personnes et les changer à jamais. Elles vont
s'affronter, se haïr et s'aimer.
Premier Contact
Réalisation : Denis
Villeneuve
Scénario : Eric
Heisserer
Musique : Jóhan
Jóhannsson
Production : FilmNation
Entertainment, 21 Laps Entertainment, Lava Bear Films
Genre : Science-Fiction
Titre
en vo : Arrival
Pays
d'origine : Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais, mandarin, russe
Date
de sortie : 11 novembre 2016
Durée : 111
mn
Casting :
Amy
Adams : Dr Louise Banks
Jeremy
Renner : Ian Donnelly
Forest
Whitaker : Colonel Weber
Mark
O'Brien : Capitaine Marks
Michael
Stuhlbarg : agent Halpern
Tzi
Ma : Général Shang
Frank
Schorpion : Dr Kettler
Mon
avis : Jouissant depuis sa sortie, fin
2016, d’une assez bonne réputation que ce soit au niveau des critiques comme du
public au point que certains l’aient comparé a l’excellentissime Interstellar,
ce Premier Contact, œuvre du sieur
Denis Villeneuve, était sur mes tablettes depuis lors, comme vous pouvez vous
en doutez. Curieusement, il m’aura fallut pas mal de temps pour que, enfin, je
satisfasse ma curiosité, mais bon, comme dirait l’autre, mieux vaut tard que
jamais, cependant, le principal n’est pas là : Premier Contact aura-t-il été à la hauteur de mes espérances,
est-ce le grand film de science-fiction attendu, m’aura-t-il marqué autant que Interstellar ? Eh bien, à ces
questions, je répondrais à la fois oui et non, même si je dois reconnaitre que
le oui l’emporte… Bon, d’entrée de jeu, je tiens à souligner que oui, Premier Contact est un bon, que dis-je,
un très bon film de SF : plutôt sérieux dans son traitement, lorgnant
allègrement du coté de la hard-science par moments, il m’aura même rappelé, par
moments, certains ouvrages majeurs du genre – les fameux vaisseaux
extraterrestres gigantesques, de par leur forme colossale, leur masse
imposante, étant l’exemple le plus flagrant. Ensuite, il y une certaine
sobriété qui se dégage de ce film qui est une très bonne chose : nulle
esbroufe inutile, quasiment aucune scène d’action, ici, le principal étant
porté sur le travail accomplie par l’héroïne afin de communiquer avec les
aliens. De même, tout cela m’aura fait penser, par moments, à Interstellar, le ton étant, finalement,
assez proche. Et, pour finir, comment ne pas reconnaitre qu’il se dégage une
certaine poésie a ce film et que, a un moment clé de l’intrigue, lorsque
survient la révélation la plus innatendu, celle qui bouleverse tout et que l’on
comprend que pas mal de nos certitudes étaient fausses, on se dit que, tout de
même, tout cela était plutôt bien fichu… Bref, que de louanges envers Premier Contact, alors, pourquoi mon
avis pour le moins ambivalent ? Eh bien, peut-être en raison que je
m’attendais tellement à un truc aussi marquant que Interstellar que je n’ai pas put m’empêcher d’être un tout petit
peu déçu, peut-être que, en dehors de la linguiste, je n’ai pas vraiment apprécié
le casting, loin de là, peut-être parce que le scénario lui-même ne peut
s’empêcher de nous pondre quelques poncifs habituels du cinéma hollywoodien
avec ces chinois va-t-en-guerre et ces russes qui n’hésitent pas a tuer leurs
propres savants. Des petits défauts qui empêchent Premier Contact d’être un grand film, cependant, si vous êtes
amateurs de science-fiction et que vous préférez les films intelligents plutôt
que ceux a grand spectacle qui tombent souvent dans le grand n’importe quoi,
alors, n’hésitez pas une seconde : ce n’est pas Interstellar, certes, mais cela reste un très bon film…
Points
Positifs :
-
Un excellent film de science-fiction qui mise avant toute chose sur la sobriété
plutôt que sur l’esbroufe, ce qui est, malheureusement, un peu trop le cas dans
les œuvres du genre. Bien entendu, les fans de hard-science ou d’œuvres un poil
plus cérébral seront ravis devant ce Premier
Contact.
-
Mettre la linguistique au cœur de l’intrigue d’un film de SF, ma foi, cela paraissait
un peu osé au départ mais au vu du résultat final, force est de constater que c’est
une belle réussite.
-
Lorsque survient une certaine révélation, vers la fin, et que l’on comprend où
le scénario voulait en venir et que pas mal de nos certitudes sont battues en brèche,
on ne peut s’empêcher de se dire que tout cela est fort bien trouver…
-
Des effets spéciaux pas franchement tape à l’œil mais qui n’en restent pas
moins plutôt bons dans l’ensemble. Là aussi, la sobriété est de mise.
-
Celles et ceux qui avaient apprécié, en son temps, Interstellar, seront ravis de voir un film qui, par certains cotés,
est proche de ce dernier.
Points
Négatifs :
-
Malheureusement, on n’échappe pas à quelques poncifs habituels du cinéma hollywoodien
comme ces chinois qui sont de véritables va-t-en-guerre et ces indécrottables
russes qui ne valent guère mieux : les bougres tuent même leurs
scientifiques !
-
En dehors de Amy Adams, dans le rôle de la linguiste, force est de constater
que le casting est loin d’être à la hauteur, loin de là. Un gros défaut pour ce
film…
-
Si vous êtes un fan absolu de Interstellar,
faites attention, vous risqueriez d’être déçu car Premier Contact lui est inférieur.
Ma
note : 7,5/10
SEKIRO
– SHADOWS DIE TWICE
Pendant
l'ère Sengoku au Japon, le seigneur de guerre Isshin Ashina lance un coup
d'état sur la ville d'Ashina. Au cours des combats sanglants, un Shinobi
errant, Ukonzaemon Usui dit la Chouette, recueille un orphelin qu'il appelle
Loup et le forme à l'art du combat et la voie du Shinobi. Vingt ans plus tard,
le clan Ashina est sur le point de tomber, le vieil Isshin étant tombé malade
et ses ennemis s'étant rassemblés autour des terres. Pour sauver son clan,
Genichiro Ashina, le petit-fils d'Isshin, compte utiliser Kuro, le jeune
Héritier divin, porteur de l'Héritage du Dragon qui permettrait de créer une
armée immortelle. Loup, désormais combattant émérite chargé de la protection de
Kuro, est vaincu par Genichiro et perd son bras gauche au cours de leur duel. Cependant,
comme il est porteur du Sang du dragon, Loup ne meurt pas et reprend conscience
dans un temple en ruines où un sculpteur a remplacé son bras manquant par une
Prothèse Shinobi, un bras mécanique modifiable pour être équipé d'armes
secrètes.
Sekiro – Shadows Die Twice
Éditeur
: Activision
Développeur
: FromSoftware
Concepteur
: Hidetaka
Miyazaki
Musique
: Yuka
Kitamura
Date
de sortie : 22 mars 2019
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action,
Aventure
Mode
de jeu : Solo
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : L’aventure FromSoftware à véritablement débuter, aux yeux du grand public, il
y a de cela bien des années, par le biais de Demon's Souls qui était paru, pour la toute première fois, sur PS3 en 2009 et dont j’espère bien, un
jour, pouvoir jouer a son remake – encore faut-il que les PS5 soient disponibles ce qui ne risque pas d’arriver avant fort
longtemps – puis poursuivi par le biais de la trilogie Dark
Souls ainsi que par l’excellent Bloodborne,
cependant, alors que le grand public s’était habituer a retrouver,
régulièrement, grosso modo les mêmes univers, les mêmes thématiques, les mêmes
ficelles scénaristiques et toujours ce coté exigeant qui aura fait la marque de
fabrique de la firme, le grand patron de celle-ci, le sieur Hidetaka Miyazaki,
aura décider de prendre des risques, de changer totalement de fusil d’épaule,
de ne pas nous pondre un Dark Souls 4
et, plutôt, de nous sortir un soft complètement original, à la fois proche dans
sa conception de par son coté exigeant et fort éloigné de tout ce qu’il avait
fait auparavant, je veux, bien entendu, parler de Sekiro – Shadows Die Twice. Paru en 2019, ce jeu divisa,
immédiatement, la communauté vidéoludique : chef d’œuvre absolu pour les
uns, soft trop difficile pour ne pas dire élitiste pour la majorité du public, Sekiro connut une belle polémique,
certains articles de la presse spécialisée et bon nombre de joueurs affirmant
que, a un moment donné, trop de difficulté tuait tout le plaisir. D’ailleurs,
ces critiques, cette apparente difficulté qui reléguait, apparemment, celle des
Dark Souls a de simples mises en
bouches m’effrayèrent pendant longtemps, ce, jusqu’au jour où, méfiant, n’ayant
pas grand espoir de réussite, je me sois plonger, début novembre dernier, alors
que débutait, en France, le second confinement – qui n’avait de confinement que
de nom – dans ce qui est devenu, depuis, une de mes plus extraordinaires
expériences vidéoludiques ! Oui et je pèse mes mots, Sekiro est un chef d’œuvre absolu, un soft monumental qui certes,
pousse le jusqu’au boutisme des Dark
Souls jusqu’à son paroxysme mais qui n’est, en aucune manière, impossible
ou trop difficile. Disons plutôt que, encore plus que dans les softs précédents
de FromSoftware, ici, en effet, d’entrée
de jeu, le joueur connaitra des débuts bien difficiles dans les premières
heures de jeu : le joueur lambda sera littéralement dégouté, le
spécialiste des Souls, lui, déstabilisé
vu qu’il doit oublier tout ce qu’il connaissait depuis des années afin d’apprendre
une nouvelle manière de jouer. Cependant, a force de persévérance, d’essais et
de morts – il ne faut pas se leurrer – une fois que l’on comprend que dans Sekiro, tout est une affaire de contres
et de posture, tout devient infiniment plus simple et une fois ce premier cap
franchis, je peux vous le promettre, c’est le début d’une expérience
vidéoludique peu commune qui vous entrainera dans une aventure se déroulant
dans le Japon médiéval, dans une succession de duels au sabre et de rencontres
magnifiques face a des boss tous plus charismatiques les uns que les autres.
Alors bien sur, il faut reconnaitre qu’il faut aimer souffrir pour apprécier un
soft comme Sekiro, mais bon, quelque
part, cela avait déjà été le cas auparavant dans les précédents jeux FromSoftware. De même, je ne nierai pas
que certains affrontements sont dantesques et que, à plusieurs reprises, vous
passerez a coté du découragement le plus absolu, cependant, ici, tout est une
question de volonté et même si vous mourez un nombre incalculable de fois, dans
Sekiro, ce n’est pas le personnage
qui devient meilleur – enfin, un peu mais cela reste infime – c’est vous, tout
simplement, alors, même dans les passages les plus sombres, les plus
décourageants, persévérez et vous verrez que vous pourrez finir ce jeu :
cela sera alors la plus belle des récompenses…
Points
Positifs :
- Un
des plus grands jeux auquel j’ai eu le plaisir de jouer depuis bien des années.
Etant l’aboutissement logique et innatendu des Dark Souls, Sekiro –
Shadows Die Twice pousse l’exigence à un niveau rarement vu dans le petit
monde des jeux vidéo, cependant, après des débuts qui ne peuvent qu’être
poussif, une fois que vous avez compris le concept, les choses changent et ce n’est
plus qu’un pur régal jusqu’à une conclusion grandiose ! Un chef d’œuvre !
-
Oubliez tout ce que vous avez appris dans les Dark Souls afin d’apprendre une nouvelle manière de combattre où
tout repose sur la posture et les contres. Ce changement, une fois compris, s’avère
judicieux. Quand a la verticalité, apportée par le grappin, c’est une
excellente nouveauté qui apporte un plus indéniable.
-
Plutôt que de pouvoir créer son héros de toute pièces – genre, classe – nous avons
ici un Shinobi, Loup. Cela peut paraitre singulier, de prime abord, cependant,
en se focalisant sur un véritable héros, l’histoire n’en n’est que meilleure et
vous vous attacherez rapidement a celui-ci, vous pouvez me croire.
-
Un casting de protagonistes haut en couleur et terriblement charismatique :
Genichiro Ashina, La Chouette, Dame Papillon, Isshin Ashina font partit des
meilleurs personnages de tous les jeux de chez FromSoftware.
-
De nombreux affrontements d’anthologie qui vous laisseront sur le carreau à de
multiples reprises mais qui vous apporteront une satisfaction inouïe lorsque
vous en sortirez vainqueur !
-
Graphiquement, Sekiro est un soft de
toute beauté et certains niveaux sont tout bonnement magnifiques de par leurs
architectures, les paysages, les constructions, les couleurs, etc. Un pur régal
pour les yeux.
Points
Négatifs :
- Il
faut adhérer au concept des jeux FromSoftware
et il est clair que ce genre de softs n’est décidément pas fait pour tout le
monde. Certes, il n’est pas impossible a finir, mais bon, mourir a répétition
face au moindre adversaire, devoir se retaper, encore et encore, certains
passages avant de se faire massacrer en deux secondes par un boss, cela peut
très rapidement lasser beaucoup de monde.
-
Il faut tout de même reconnaitre que certains adversaires sont de véritables
cauchemars ambulants et vous risquez, au bout d’un moment, d’être littéralement
découragés, ce qui peut nuire fortement au plaisir du joueur.
-
Dans Sekiro, c’est le joueur qui
devient meilleur, pas le personnage. Bon, l’idée est pas mal mais il aurait
tout de même été préférable que, comme dans les Dark Souls, Loup puisse gagner en puissance plus nettement car bon,
comment dire, le peu d’amélioration qu’il gagne, au fil du jeu, s’avère minime.
Ma
note : 9/10
TROIE
– LE SEIGNEUR DE L'ARC D'ARGENT
Déchirée
par des rivalités impitoyables, la ville de Troie est en proie à un maelström
d'intrigues et de traîtrises meurtrières. En dehors des murs de la cité
mythique, des ennemis assoiffés de sang convoitent ses richesses et conspirent
à sa chute. Trois individus vont se dresser et changer la destinée de plusieurs
nations : Hélicon, le jeune prince de Dardanie, la prêtresse Andromaque à la
volonté d'acier, et le légendaire guerrier Argurios, solitaire et dévoré par la
vengeance.
Troie – Le Seigneur de l'Arc d'Argent
Auteur
: David
Gemmell
Type
d'ouvrage : Fantasy, Historique
Première
Parution : 10 octobre 2005
Edition
Poche : 27 mars 2019
Titre
en vo : Troy – Lord of the Silver Bow
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Rosalie
Guillaume
Editeur : Bragelonne
Nombre
de pages : 660
Mon
avis : Le hasard fait souvent bien les
choses et, dans le cas présent, force est de constater qu’il est plutôt savoureux
que je me serais plonger dans les romans du regretté David Gemmell par le biais
de ce cycle excellent que fut Le
Lion de Macédoine, il y a de cela, sensiblement, un an, et que je
ferais mes adieux à celui-ci avec un autre cycle se déroulant lui aussi dans la
Grèce antique, une trilogie qui, par ailleurs, fut sa dernière – Gemmell nous
quitta en pleine écriture du troisième volet et ce fut son épouse qui conclut
ce dernier – je veux, bien entendu, parler du Cycle de Troie. Une année, donc, entre ces deux œuvres, une année
pleine de bruit et de fureur, avec des personnages inoubliables, de très bons
romans, d’autres nettement plus moyens mais aussi, une année avec les
thématiques habituelles de l’auteur, c’est-à-dire, la Source, le Vide, des
hommes bêtes, des dimensions parallèles, des affrontements perdus d’avance à un
contre dix, des Reines Sorcières, de vieux guerriers bourrus, une conclusion
qui tient en quelques lignes et autres joyeusetés du même genre qui, forcément,
ne pouvaient que convaincre les détracteurs de Gemmell que celui-ci restait un
romancier qui peinait énormément à se renouveler. Cependant, si certains
ouvrages du britannique m’avaient, effectivement, laisser pour le moins
dubitatif, dans l’ensemble, je suis un grand fan de Gemmell et je ne peux que m’incliner
devant son immense talent pour nous proposer des histoires captivantes au possible
et qui étaient bourrées de protagonistes charismatiques en diable. Et donc,
quand est-il de Troie, ultime cycle
de l’auteur, ce dernier sera-t-il un bon ou un mauvais Gemmell ? Bon,
inutile de tourner autour du pot plus longtemps, ce premier volet de Troie, Le Seigneur de l’Arc d’Argent, est, tout bonnement… exceptionnel !
Oui, voilà, la chose est dite et je n’exagère nullement ! Pourtant, le défi,
ici, était de taille puisque David Gemmell s’attaquait à ce qui est, sans
aucune contestation possible, un des plus grands récits de l’histoire de l’humanité :
L’Iliade ! D’autres avant lui s’y
étaient atteler, avec plus ou moins de succès et, il faut le reconnaitre, l’histoire
de la Guerre de Troie est tellement connue qu’elle fait partit du patrimoine
mondial et qu’il est difficile d’imaginer qu’un auteur puisse encore y apporter
quelque chose. Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraitre, avec ce
premier volet de Troie, Gemmell nous
prouve, de la plus belle des façons, que la chose est non seulement possible
mais que, en plus, cela peut être fait avec talent. Vous aviez peur de lire une
énième version du récit d’Homère ? Gemmell nous offre une préquelle de celui-ci
qui nous permet de mieux connaitre les enjeux de l’époque, les protagonistes,
les alliances, bref, ici, l’auteur nous amène, petit a petit, a ce qui sera la
Guerre de Troie mais en partant, chronologiquement parlant, de beaucoup plus
loin, prenant son temps pour nous présenter son univers, sa vision. Vous
pensiez tout savoir sur des personnages aussi connu qu’Hector, Andromaque, Énée,
Priam et les autres ? Gemmell met le premier quasiment de coté, fait du troisième
le héros et nous invente quelques protagonistes charismatiques en diable qui
apportent un plus à l’intrigue – le plus réussi étant, bien entendu, Argurios,
personnage gemmallien par excellence, le plus troublant étant ce Prince
égyptien qui nous fait terriblement penser au Moise de La Bible. Vous aviez peur de retrouver la Source, le Vide et autres
joyeusetés habituelles de l’auteur ? Gemmell les oublie complètement –
chose qu’il n’avait pas réussi a faire dans Rigante
qui, pourtant, était déjà exceptionnel – pour se contenter de nous proposer une
œuvre qui tient davantage du roman historique que de la fantasy, cette dernière
étant absente du récit, ce qui n’est pas plus mal. Bref, vous l’avez compris,
avec Le Seigneur de l’Arc d’Argent,
David Gemmell réussit enfin à se renouveler et nous offre un début de cycle que
l’on peut qualifier, sans problème, de grandiose : captivant de bout en
bout malgré ces plus de six-cent pages, on ne ressort pas indemne de cette
relecture de la Guerre de Troie et on n’espère qu’une chose, que les deux
autres volets du cycle soient du même acabit car bon, comment dire… Gemmell a
fait fort, très fort même !
Points
Positifs :
-
Un des meilleurs romans de Gemmell, tout simplement, à comparer avec Rigante et Légende
– ce dernier possédant bien des défauts mais bon, c’est par lui que tout a
commencer, et puis, il y a Druss. Il faut dire que l’auteur nous offre ici un
ouvrage que l’on peut qualifié d’exceptionnel et qui nous tient en haleine de
la première à la toute dernière page.
-
David Gemmell s’attaque à ce chef d’œuvre absolu de la littérature mondiale qu’est
L’Iliade du grand Homère, mais c’est
une folie !? Non, c’est un coup de génie quand on voit le résultat final, c’est-à-dire,
une relecture de la Guerre de Troie avec ce premier tome qui est davantage une
préquelle, ce qui permet a l’auteur de mettre, tranquillement, en scène, ses
protagonistes, son univers…
-
Un casting cinq étoiles qui alterne figures connues et protagonistes inventés
pour l’occasion : les premiers apparaissent sous un jour nouveau, les
seconds ne dénotent nullement dans le récit, bien au contraire. Mention
spéciale au trio majeur composé d’Hélicon, d’Andromaque et de l’excellent Argurios.
-
Oubliez la Source, le Vide, les Reines Démons, les vieux combattants bourrus de
soixante ans, les loups garous et les autres joyeusetés habituelles de Gemmell,
celles-ci ne sont pas au rendez vous de ce premier volet de Troie qui tient davantage du roman
historique que fantastique et qui nous prouve, enfin, que l’auteur pouvait se
renouveler !
-
Un Prince égyptien en exil, Ramsès II, un peuple d’esclaves travaillant pour
Pharaon… Moise ne serait-il pas au casting !?
Points
Négatifs :
-
Les personnages de Gemmell ont tendance à être de véritables cœurs d’artichauts,
il faut le reconnaitre.
-
Franchement, à moins d’être totalement allergique au style de Gemmell, je ne
vois pas…
Ma
note : 9/10
DIX
POUR CENT – SAISON 4
C'est
la crise chez ASK. Depuis le départ de Mathias et Noémie, qui vivent ensemble
désormais, Andréa gère comme elle peut l'agence, tout en essayant de récupérer
les acteurs de Mathias, mais sa vie de couple et de famille en souffre. Elle
peine également à assurer sa mission d'agent quand Charlotte Gainsbourg accepte
de jouer dans le film de science-fiction écrit par son meilleur ami, qui
s'annonce être un nanar. Cette dernière la charge de trouver un moyen de la
faire sortir du film sans que cela ne soit visible.
Dix pour Cent – Saison 4
Réalisation
: Fanny Herrero
Scénario
: Fanny Herrero
Musique : Loïk
Dury, Christophe Minck
Production : Mon
Voisin Productions, Mother Production, Ce qui me meut, France Télévisions
Genre : Comédie
dramatique
Titre
en vo : Dix pour Cent – Saison 4
Pays
d’origine : France
Chaîne
d’origine : France 2
Diffusion
d’origine : 21 octobre 2020 – 04 novembre 2020
Langue
d'origine : français
Nombre
d’épisodes : 6 x 55 minutes
Casting :
Camille Cottin : Andréa Martel, DG, associée et
agent artistique pour ASK
Thibault de Montalembert : Mathias Barneville, ancien
associé et agent artistique pour ASK
Grégory Montel : Gabriel Sarda, associé et agent
artistique pour ASK
Liliane Rovère : Arlette Azémar, associée et
agent artistique pour ASK
Fanny Sidney : Camille Valentini, agent
artistique pour ASK, ancienne
assistante d'Andréa Martel
Assaâd Bouab : Hicham Janowski, actionnaire
majoritaire d'ASK
Laure Calamy : Noémie Leclerc, compagne de
Mathias Barneville et son ancienne assistante chez ASK
Nicolas Maury : Hervé André-Jezack, agent
artistique pour ASK, ancien assistant
de Gabriel Sarda
Stéfi Celma : Sophia Leprince, ex-hôtesse
d'accueil de l'agence devenue actrice
Anne Marivin : Élise Formain, agent artistique
chez Starmedia
Stéphane Freiss : Igor de Sérisy, producteur chez
Mediawan
Ophélia Kolb : Colette Brancillon, inspectrice
du fisc et femme d'Andréa Martel
Isabelle Candelier : Annick Valentini, ex-relation
de Mathias et mère de Camille
Antoine Croset : Antoine, le standardiste d'ASK
Charlotte
Gainsbourg : Charlotte
Gainsbourg
Mimie
Mathy : Mimie Mathy
Xavier
Beauvois : Xavier
Beauvois
Julie
Gayet : Julie Gayet
Franck Dubosc : Franck
Dubosc
Tony Parker : Tony
Parker
Nathalie Baye : Nathalie
Baye
Fabienne Pascaud :
Fabienne
Pascaud
José Garcia : José
Garcia
Valérie Donzelli :
Valérie
Donzelli
Sandrine Kiberlain :
Sandrine
Kiberlain
Muriel Robin : Muriel
Robin
Marina Rollman : Marina
Rollman
Noémie de Lattre :
Noémie
de Lattre
Sigourney Weaver :
Sigourney
Weaver
Bernard Verley : Bernard
Verley
Guillaume Gallienne :
Guillaume
Gallienne
Rayane Bensetti : Rayane
Bensetti
Jean Reno : Jean
Reno
Mon
avis : Fin aout 2019, j’avais eu le
plaisir de vous parler d’une série française plutôt sympathique et qui, sans
être exceptionnelle, avait été, à mes yeux, une fort bonne surprise, Dix
pour Cent. Traitant du milieu des agents de stars de cinéma ou de théâtre,
cette série qui, a priori, n’avait rien pour m’attirer – le sujet ne m’attirait
pas, qui plus est, pour ce qui est du monde du cinéma français – m’avait
néanmoins suffisamment plut pour que je m’enfile les trois saisons en quelques
jours, comme quoi, les surprises existent… Forcément, quand j’appris qu’il y a
allait y avoir une quatrième saison, vous pouvez imaginer que je ne pouvais pas
passer a coté de celle-ci et que j’avais hâte de découvrir ce qu’elle avait
dans le ventre. Ma foi, c’est à présent fait et, la première chose que je peux
dire, c’est que si cette quatrième saison est bel et bien la dernière de Dix pour Cent, alors, ce serait la meilleure
chose qui puisse arriver à cette série. En effet, Dix pour Cent, depuis ses débuts, c’est une série sans prise de
tête, qui ne se prend pas au sérieux, avec des personnages stéréotypés mais
sympathiques et, accessoirement, des acteurs et des actrices connus qui n’hésitent
pas, par moments, à se ridiculiser en jouant leur propre rôle – ce qui explique
également pourquoi certains n’ont pas voulus apparaitre dans cette série. Le
problème, au bout d’un moment, c’est que le concept, aussi bon soit-il, à
tendance à tourner en rond mais aussi, forcément, à lasser. De plus, cette
saison est nettement moins légère que les précédentes : ASK va mal, très mal et nos agents
également, du coup, au bout d’un moment, les états d’âmes des soit disant
stars, on s’en moque un peu pour ne pas dire beaucoup… Fort heureusement, néanmoins,
l’ensemble tient tout de même la route et c’est avec un plaisir certains que l’on
retrouve tout ce petit monde pour un probable dernier tour de piste, certains
épisodes, certaines scènes, certaines répliques fonctionnant toujours aussi
bien. Trop peu, certes, pour sauver cette probable dernière saison de Dix pour Cent, d’où le fait que je pense
que le meilleur qui pourrait arriver a cette série serait d’en rester là, mais
bon, si vous êtes fan de celle-ci depuis ses débuts, vous y trouverez tout de
même votre compte, même si le feu sacré n’est plus vraiment au rendez vous…
Points
Positifs :
-
Même si le concept ne fonctionne plus toujours autant, cette quatrième saison
de Dix pour Cent reste suffisamment
réussie pour satisfaire les fans de la première heure qui seront ravis de
retrouver des personnages qui, dans l’ensemble, sont toujours aussi
sympathiques.
-
Parmi les stars invitées, Charlotte
Gainsbourg, Sandrine Kiberlain et Sigourney Weaver sortent nettement du
lot et leurs épisodes respectifs valent vraiment le coup.
-
Pour ce qui est de l’humour, malgré une saison plus sombre, celui-ci est
toujours au rendez vous.
-
Une fin plutôt bonne si, effectivement, Dix
pour Cent en reste là.
Points
Négatifs :
-
Une probable dernière saison dont le concept tourne de plus en plus en rond vu
que celui-ci semble ne plus pouvoir se renouveler. Il faut dire que celui-ci aura
été le même depuis le début de la série et que s’il a fonctionné assez
longtemps, au bout d’un moment, il finit par lasser, surtout que les enjeux de
cette saison sont plus graves et que l’on se moque un peu des états d’âmes des
stars…
-
On rigole tout de même nettement moins que lors des saisons précédentes, ce qui
peut s’expliquer au vu des enjeux, cependant, du coup, le coté dramatique prend
un peu trop d’importance au détriment du simple divertissement.
-
Ceux qui détestent cordialement le petit monde du cinéma français risquent
fortement de ne pas accrocher à cette série qui, forcément, ne parle que de
cela.
Ma
note : 6,5/10
MYTHES
ÉGYPTIENS
Depuis
des millénaires, temples et tombeaux, papyrus et inscriptions dans la vallée du
Nil attestent la richesse de la mythologie égyptienne. Transmises par les
scribes, les prêtres et les conteurs, sont venues jusqu'à nous ces légendes qui
parlaient des origines de l'homme, de la persistance de la vie après la mort.
Mythes Égyptiens
Auteur
: George
Hart
Type
d'ouvrage : Légendes, Mythes
Edition
originale : 01 juin 1990
Edition
française : 24 novembre 1993
Titre
en vo : Egyptians Myths
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : anglais
Traduction : Gabriel
Raphaël Veyret
Editeur : Point
Nombre
de pages : 153
Mon
avis : Il y a de cela sensiblement un an,
a quelques semaines prêts, je vous avais parlé, sur ce blog, d’un petit ouvrage
intitulé Mythes
Russes et qui, comme son nom l’indiquait, abordait les mythes et les
légendes du peuple russe. Bien entendu, tout l’intérêt de la chose reposait sur
le fait que, en dehors des spécialistes eux-mêmes, les mythes russes sont fort
méconnus en Occident, ce, contrairement a ceux issus de la Grèce, de l’Égypte
voir de ceux des Vikings, d’où, forcément, on enthousiasme certain vis-à-vis de
cet ouvrage. Presque un an s’est écoulé, donc, et me voici, aujourd’hui, à vous
parler d’un autre volet de la même collection, sauf que, je ne vous le cache
pas, dans le cas présent, j’ai abordé la lecture de ce dernier en étant
nettement moins enthousiaste… En effet, comme je l’ai dit précédemment, la
mythologie égyptienne est, sans nul doute, une des plus connues du grand public
– finalement, seul la grecque l’est davantage – et même celles et ceux qui ne
sont pas de grands amateurs de mythes et de divinités des anciennes
civilisations connaissent les grandes lignes du panthéon égyptien avec des noms
aussi célèbres que Horus, Seth, Anubis ou Bastet. Du coup, sans être un expert
absolu des mythes égyptiens, j’en connais néanmoins suffisamment pour nager en
eaux plus que familières et, forcément, au petit jeu des comparaisons avec Mythes Russes, il est évidant que ce Mythes Égyptiens aura fortement pécher
par son manque d’exotisme, si vous me pardonnez l’expression. Cependant, cet
ouvrage n’est pas dénué d’intérêt et sa lecture m’aura tout de même appris
quelques petites choses, comme quoi, toute occasion est bonne pour parfaire ses
connaissances, mais bon, dans l’ensemble, je pense que ce Mythes Égyptiens est avant tout destiné a un public de néophytes
qui trouvera, ici, une belle entrée en matière pour découvrir ces mythes qui, s’ils
sont un peu trop connus, n’en restent pas moins fascinants…
Points
Positifs :
-
Une excellente entrée en matière pour le néophyte qui souhaiterait en connaitre
davantage au sujet des mythes égyptiens.
-
Si je dois être tout à fait objectif, même en étant familier de la mythologie
égyptienne, j’ai appris pas mal de choses en lisant cet ouvrage, comme quoi, celui-ci
n’est pas aussi inintéressant qu’on pourrait le penser de prime abord.
-
Si l’on est passionné par les mythes et légendes du monde entier, sans être un
spécialiste absolu, bien entendu, alors, bien entendu, cet ouvrage
est fait pour vous.
Points
Négatifs :
-
On ne va pas se mentir, la mythologie égyptienne est beaucoup trop connu du
grand public, ce, depuis longtemps, du coup, pour l’originalité, ici, on
repassera et, a moins d’être un parfait néophyte, la lecture de cet essai n’est
pas vraiment indispensable.
-
Malheureusement, cet ouvrage est beaucoup trop court et, par moments, on a l’impression
que certains passages, pourtant intéressants, sont trop rapidement survolés.
Ma
note : 7/10