vendredi 27 décembre 2013

JURASSIC PARK III


JURASSIC PARK III

Huit ans après les événements surréalistes survenus lors de sa visite au Jurassic Park du richissime John Hammond, le paléontologue Alan Grant se rappelle toujours de sa rencontre, d'abord magique puis effroyable, avec ces dinosaures ramenés à la vie grâce aux incroyables progrès de la génétique. À l'origine, ces créatures de la Préhistoire n'étaient pas censées se reproduire ni survivre, mais elles ont déjoué les plans des scientifiques. Elles sont probablement toujours en vie sur l'île Isla Sorna. Alan étudie l'intelligence des Velociraptors. Cependant, il manque de subventions pour financer ses recherches. Paul Kirby et sa femme Amanda, un couple richissime, lui proposent alors une grosse somme d'argent s'il leur fait survoler la fameuse île. Alan accepte leur offre. Mais celui-ci flaire une entourloupe lorsque le pilote amorce sa descente sur l'île. Il découvre alors les vraies raisons de l'excursion organisée par les Kirby : sauver Eric, leur fils disparu dans les environs. Ces derniers avaient besoin de son aide, car il est le seul à connaître l'île et ses mystérieux occupants. Cependant, au moment où l'avion s'apprête à redécoller, un Spinosaure tente de piétiner l'appareil...


Jurassic Park III
Réalisation : Joe Johnston
Scénario : Michael Crichton, Peter Buchman, Alexander Payne et Jim Taylor
Musique : Don Davis, John Williams
Société de production : Universal Pictures
Genre : Science-fiction, aventure
Titre en vo : Jurassic Park III
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : juillet 2001
Langue d'origine : anglais
Durée : 92 mn

Casting :
Sam Neill : Pr Alan Grant
William H. Macy : Paul Kirby
Téa Leoni : Amanda Kirby
Alessandro Nivola : Billy Brennan
Trevor Morgan : Erik Kirby
Michael Jeter : Udesky
John Diehl : Cooper
Bruce Young : Nash
Laura Dern : Pr Ellie Sattler

Mon avis : L’un des événements cinématographiques de cette année 2013 aura été sans nul doute le retour sur grand écran, vingt ans après, de Jurassic Park, premier du nom, et ce, sous un habillage 3D, histoire de marquer le coup malgré le fait que cet artifice n’aura strictement rien apporté au film. Bien évidemment, ce n’était pas la première fois que je regardais ce film, premier volet d’une licence qui marqua indéniablement le début des années 90 et alla alors jusqu’à provoquer une folie pour les dinosaures au sein des plus jeunes d’entre nous. Mais comme chacun le sait, Jurassic Park ne se limita pas à ce film original, le préféré de la plus part des fans : quelques années plus tard, sorti Le monde perdu, accessoirement, une suite plutôt correcte et que, malgré tout un tas de défauts, j’avais bien aimé, et, pour finir (et en attendant un quatrième opus, prévu en 2015, Jurassic World), ce troisième épisode dont je vous parle aujourd’hui, et que, pour la petite histoire, je n’avais jamais eu l’occasion de regarder en entier jusqu’à ce jour… Et franchement, si une petite dernière heure, entraperçue il y a de cela quelques années m’avait déjà laissé pour le moins dubitatif, force est de constater que la vision de cette… euh… bouse… aura confirmé ce que je craignais au sujet de ce film. Franchement, si les deux premiers n’étaient pas des merveilles du septième art, loin de là, au moins, ils possédaient un petit quelque chose qui faisait qu’on passait outre leurs défauts, mais ici, que trouver de positif à ce Jurassic Park III ? Les dinosaures ? Mouais, et encore, on ne peut pas vraiment dire qu’ils soient légions, le pire étant que par moments, l’animation de ceux-ci laisse à désirer. Mais le reste… tout le reste en fait est une catastrophe absolue entre un scénario ridicule, une intrigue convenue et ennuyeuse au possible, des personnages inintéressants et l’impression qu’on se fout littéralement de nous tout au long du film, il apparait clairement que ce Jurassic Park III est une véritable arnaque sans grand intérêt…


Points Positifs :
- Les quelques dinosaures, et encore, quand ils daignent apparaitre à l’écran.
- La fin : on est tellement heureux quand s’achève cette catastrophe !

Points Négatifs :
- Scénario insipide et sans surprise, il réussit l’exploit, a lui seul, d’etre encore plus niais que celui du premier volet de la saga, mais en plus, il possède tous les défauts possibles et inimaginables du cinéma hooliwwodien.
- Franchement, en comparaison des deux premiers volets de la saga, il y a bien moins de dinosaures et, surtout, ils sont moins présents à l’écran.
- Aucun personnage charismatique en dehors d’un pauvre Alan Grant qui doit se demander ce qu’il est venu faire dans cette galère.
- Hollywood dans toute sa gloire : les héros, les enfants, les parents des enfants, possèdent visiblement l’option invulnérabilité.
- Rien n’est crédible dans ce film, ni les réactions des personnages, encore moins celles des dinosaures.
- Alan Grant qui communique avec des Raptors, un grand moment de n’importe quoi…
- Ces mêmes Raptors qui repartent tranquillement avec les œufs, comme si de rien n’était.
- Deux portes avions, des hélicos, un commando de marines, tout cela pour aller récupérer quatre pèlerins sur une ile, mais oui, on y croit…

Ma note : 3/10

LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 140 – AUX SOURCES DU VIN ET DE L’IVRESSE


LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 140 – AUX SOURCES DU VIN ET DE L’IVRESSE
Octobre 2013

Aux sources du Vin et de l’ivresse
Edito : In vino… « civilitas »
Cadrage : Une histoire aux multiples rameaux
Interview : « Le vin est si merveilleux que son origine ne peut être que divine
 » de Jean-Robert Pitte
I – Aux origines du Vin
- Première vendanges
- Grecs et Romains – Bacchus s’invite à toutes les tables
- Les Gaulois – Ce nectar qui élevait nos ancêtres
II – Les religions du Livre et le Vin
- Judaïsme – Le raisin, fruit de la Terre promise
- Christianisme – « Ceci est mon sang… »
- Islam – En attendant le Paradis
III – De l’art à la science du Vin
- La France met le vin à sa carte
- Comment la science élève le vin
- La révolution anglaise
IV – Les pouvoirs du Vin
- Une France au teint vermeil
- La politique investi le vin
- De l’ivresse a l’alcoolisme
- Boire est-il dans nos gènes ?
- Des buveurs célèbres
- Le bel avenir du vin !

Mon avis : On pourra dire que ces derniers mois, j’aurai vraiment pris mon temps pour lire les derniers numéros parus dans le commerce de cette excellente revue qu’est pourtant les Cahiers de Science & Vie, la faute a un manque de temps évidant, mais aussi, comme ce fut franchement le cas pour celui-ci a un sujet qui ne me passionnait guère. Il faut dire que même avec toute la meilleure volonté du monde, prétendre que le vin est un thème qui me passionne serait franchement vous mentir : certes, de façon occasionnelle, il m’arrive d’en boire, mais bon, non seulement je ne suis pas un grand amateur du nectar de la vigne mais qui plus est, je n’y connais pas grand-chose – je pourrais même aller plus loin, cela ne m’a jamais intéressé. Mais bon, ayant pris depuis quelques années l’habitude de me procurer chaque numéro des Cahiers de Science & Vie, qui est, pour rappel, ma revue préférée, je n’ai pas dérogé à la règle avec celui-ci, même s’il ne m’enchantait guère… mais bon, c’était peut-être l’occasion, justement, d’en apprendre davantage sur le sujet ? Et, ma foi, et d’ailleurs, ce n’est pas la première fois que cela m’arrive avec les Cahiers, je ne peux que constater qu’à la lecture de ce numéro, désormais, si je ne suis pas devenu un expert sur la chose viticole, force est de constater que je ne suis plus vraiment un néophyte : ainsi, entre l’histoire de la culture de la vigne depuis l’antiquité jusqu’à l’époque moderne, sur sa place au sein de la société, sur ses bienfaits et ses méfaits ainsi que le regard que les hommes portent sur le vin, désormais, celui-ci n’est plus un parfait inconnu pour moi. Bien sûr, malgré cela, je ne suis pas devenu un passionné subitement, et d’ailleurs, le fait que la lecture de ce numéro ce soit étalée sur plusieurs mois est l’évidence même qu’achever la lecture de celui-ci ne fut pas chose aisée, mais bon, au moins, désormais, je serais un peu moins inculte sur la viticulture et le vin, c’est déjà ça ; j’espère juste que le prochain numéro des Cahiers de Science & Vie me passionnera davantage ?!


Points Positifs :
- Comme tout numéro des Cahiers de Science & Vie, la qualité des articles est une fois de plus au rendez-vous, c’est clair, net, précis et l’on apprend tout un tas de choses sur un sujet finalement peu connu du grand public.
- Le choix, justement, de consacrer un numéro au vin et à la vigne : même un parfait néophyte dans mon genre qui ne s’intéresse absolument pas au sujet en sait désormais davantage sur l’art viticole.

Points Négatifs :
- Comment dire, malgré toute la meilleure volonté au monde, un sujet sur le vin, ce n’est pas non plus ce qu’il y a de plus passionnant, loin de là, alors, si on compare ce numéro avec d’autres des Cahiers, force est de constater qu’on a déjà connu mieux.

Ma note : 6,5/10

jeudi 26 décembre 2013

LODGER


LODGER

David Bowie

1 - Fantastic Voyage (Bowie, Eno) 2:55
2 - African Night Flight (Bowie, Eno) 2:54
3 - Move On (Bowie) 3:16
4 - Yassassin (Bowie) 4:10
5 - Red Sails (Bowie, Eno) 3:43
6 - D.J. (Bowie, Eno, Alomar) 3:59
7 - Look Back In Anger (Bowie, Eno) 3:08
8 - Boys Keep Swinging (Bowie, Eno) 3:17
9 - Repetition (Bowie) 2:59
10 - Red Money (Bowie, Alomar) 4:17


Lodger
Musicien : David Bowie
Parution : 18 mai 1979
Enregistré : septembre 1978 Montreux, mars 1979 New York
Durée : 35:07
Genre : Rock, Rock experimental, Word-Music
Producteur : David Bowie, Tony Visconti
Label : RCA

Musiciens :
David Bowie : chant, piano, guitare, synthétiseur, Chamberlin
Brian Eno : synthétiseur, drones, traitements de piano et guitare, cuivres, voix
Carlos Alomar : guitare, batterie
Dennis Davis : percussions, basse
George Murray : basse
Sean Mayes : piano
Simon House : violon, mandoline
Adrian Belew : guitare, mandoline
Tony Visconti : voix, guitare, mandoline, basse
Roger Powell : synthétiseur
« Stan » : saxophone

Mon avis : Décidément, je vous en aurai fait manger a toutes les sauces du Bowie en ce mois de décembre 2013 puisque, après vous avoir présenté la critique de Aladdin Sane en début de mois puis celle de Hunky Dory il y moins d’une semaine, voilà un nouvel album de mon chanteur préféré qui a droit aux honneurs sur ce blog : Lodger. Ici, donc, je fais un petit saut dans le temps jusqu’à la fin des années 70 pour vous parler du dernier opus de la célèbre trilogie berlinoise, ce Lodger donc, qui a succéder aux excellents Low et Heroes. Pourtant, s’il est commun de considérer ces trois albums comme faisant partie d’une trilogie, force est de constater que si, effectivement, les deux premiers sont forts proches de par leurs structures et les titres qui les composent (morceaux pop et instrumentaux), Lodger en est plutôt fort éloignée. En effet, ici, en dehors du fait que David Bowie poursuit sa collaboration avec son compère Brian Eno (qu’il ne retrouvera que dans les années 90 avec Outside), on ne peut pas vraiment dire que cet album ait quelque chose à voir avec ses prédécesseurs : plus basique dans sa conception, ne comportant que des chansons et aucun instrumental, ici, Bowie nous livre une fois de plus un excellent album, nous offrant au passage de bonnes chansons (mais aucun véritable hit) plutôt variées, s’inspirant ici ou là de divers artistes, groupes et courants musicaux – un simple exemple, African Night Flight qui ressemble bigrement aux titres des Talking Heads, ceux-ci étant curieusement, ou pas, produits par… Eno – mais, si l’on fait la comparaison avec ses prédécesseurs de la trilogie berlinoise, Low et Heroes, donc, force est de constater que d’un simple point de vue de l’originalité et de la prise de risque, c’est un ton en-dessous. Après, d’un autre côté, Bowie n’allait pas non plus nous refaire le même coup (par-là, j’entends dans la structure des albums) une troisième fois et puis, malgré cela, ne serait-ce que pour la qualité des titres proposés dans Lodger, comment ne pas reconnaitre que ce dernier n’en est pas moins un fort bon album ?!


Points Positifs :
- Véritable patchwork des genres musicaux de la fin des années 70, Bowie et Eno usent et abusent des influences, tout en inventant la musique de la décennie suivante.
- Des titres comme African Night Flight, Yassassin, D.J. ou Boys Keep Swinging sont tout bonnement excellents, et le reste de l’album n’est pas en reste.
- Indéniablement plus accessible pour le grand public, contrairement à Low et Heroes, ces deux derniers étant bien évidement plus complexes et élitistes, même si personnellement, ce fait ne m’a jamais gêner, bien au contraire.

Points Négatifs :
- Contrairement à ses prédécesseurs de la trilogie berlinoise, Lodger est à mille lieues du côté « concept album » de ces derniers et malgré la qualité intrinsèque de la plupart des titres, cela manque tout de même d’originalité.
- Si bien évidement et par la force des choses, la pochette est devenue elle aussi un classique dans la discographie de Bowie, personnellement, elle est loin d’etre ma préférée, bien au contraire.

Ma note : 8/10

L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 4


L'ATTAQUE DES TITANS – TOME 4

Les quelques titans qui sont entrés par la brèche béante dans le mur rose font des ravages ! Eren, qui pensait pouvoir contrôler un titan, se perd petit à petit dans les pensées de ces monstres dévoreurs d'hommes. Le jeune garçon est le seul capable d'un tel exploit et, alors que les souvenirs remontent, il reprend ses esprits et fait se mouvoir la créature. Saisissant l'énorme rocher pouvant combler la brèche, Eren au travers du titan porte cette énorme caillasse. L'espoir renaît chez les humains qui du coup se remobilisent pour éliminer les titans présents dans l'enceinte. Une fois le trou bouché, le titan contrôlé par Eren s'écroule et commence à se consumer. Mikasa et Armin se ruent pour aider leur ami...


L’attaque des Titans – Tome 4
Scénariste : Hajime Isayama
Dessinateur : Hajime Isayama
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Action, Dark Fantasy, Dystopie, Horreur, Tragédie
Titre en vo : Shingeki no Kyojin
Parution en VO : 8 avril 2011
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Pika Édition
Nombre de pages : 192

Mon avis : Il me semble plus qu’évidant que les trois premiers tomes de L’attaque des Titans auront été quasiment parfaits, ainsi, et en dehors d’une partie graphique qui est loin d’égaler bien d’autres productions du même genre (mais qui s’est légèrement améliorer depuis), entre un synopsis de départ pour le moins original, un scénario captivant et des protagonistes qui gagnent en profondeur au fil des épisodes, force était de constater que ce manga s’annonçait comme étant l’un des réussis de ces dernières années. Or, et même si je ne remets en aucune façon en cause la valeur intrinsèque de cette œuvre, il apparait clairement que ce quatrième tome est nettement en-dessous de ce que Hajime Isayama nous avait habitués jusqu’ici. La faute non pas à un scénario qui deviendrait subitement moins intéressant, après tout, le premier quart de ce tome et les dernières pages sont excellentes, mais a un flashback beaucoup, mais alors, beaucoup trop long… Alors bien sûr, depuis les débuts de L’attaque des Titans, l’auteur nous a habitués à distiller, sous forme de flashbacks, quelques révélations sur le passé des divers personnages au fil de son intrigue principal, ce qui, en soit, est une bonne idée, sauf qu’ici, ce petit tour dans le passé, et qui, en gros, s’attarde sur la formation militaire de nos héros, dure quasiment pendant l’intégralité de l’album, ce qui, de mon point de vu, est énorme. Du coup, et même si celui-ci est intéressant en soit de par son contenu, entre sa durée et le fait qu’il vienne casser le rythme de l’intrigue (surtout qu’en plus, il survint au moment où nos héros rencontrent le charismatique Caporal-Chef Livaï), on ne peut s’empêcher de ressentir une petite déception, la toute première pour une série qui, jusque-là, était quasiment parfaite.


Points Positifs :
- Le premier quart de ce quatrième tome, dans la lignée de ses prédécesseurs, est tout simplement parfait et s’achève magistralement avec la rencontre entre nos héros et le fameux et charismatique Caporal-Chef Livaï.
- Même si la longueur excessive du flashback est le gros problème de ce tome, on ne peut nier qu’il n’en reste pas moins intéressant et instructif sur le passé de nos divers protagonistes.
- On en sait davantage au sujet de Jean, un personnage de plus en plus intéressant et travaillé.

Points Négatifs :
- Si le flashback est loin d’etre inintéressant, loin de là, force est de constater qu’il dure bien trop longtemps et que, du coup, il casse le rythme du récit. L’auteur n’aurait-il pas mieux fait de continuer à nous le proposer à petites doses ?

Ma note : 7,5/10

TOMB RAIDER – UNDERWORLD


TOMB RAIDER – UNDERWORLD

Les aventures de l'exploratrice Lara Croft continuent dans ce 8ème volet sur PS3 intitulé Underworld. Dans cet épisode, l'intrépide Lara tentera de percer les mystères liés à la disparition de sa mère. Notre globetrotteuse devra alors récupérer le marteau de Thor afin d'affronter les démons du passé. De quoi alimenter ce nouveau jeu de plates-formes/action renvoyant plus que jamais au Tomb Raider original.


Tomb Raider – Underworld
Éditeur : Eidos Interactive
Développeur : Crystal Dynamics
Concepteur : Eric Lindstrom
Date de sortie : 21 novembre 2008
Pays d’origine : Royaume-Uni
Genre : plate-forme, action, aventure
Mode de jeu : Un joueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation 3

Mon avis : Aussi incroyable que cela puisse paraitre, en presque six ans d’existence de ce blog, je ne vous avais jamais proposer ne serait-ce qu’une seule critique de l’un des épisodes de ce qui est bel et bien l’une des plus importantes sagas vidéoludiques de tous les temps, Tomb Raider ! Pourtant, cela aurait pu etre le cas avec Legend ou Anniversary, deux jeux que j’avais débuté mais que, par manque de temps (mais aussi suite à l’arrivée de la PS3), je n’eus jamais l’occasion d’achever. Mais le mois dernier, j’eu la fort bonne idée de me procurer, enfin, le huitième opus de la saga, Underworld, accessoirement, le tout premier sortie sur les consoles que l’on appelait alors de dernière génération, et, ma foi, au bout de quelques semaines, force est de constater que si cet énième épisode de la saga ne restera pas dans les annales comme un grand cru, il n’en possède pas moins des qualités qui en font malgré tout un bon soft. Il faut dire que rien que le plaisir des yeux, cet épisode PS3 mérite le détour : ainsi, entre des décors immenses et magnifiques par moments, un jeu de lumières plutôt réussis et une animation correcte, sur ce point, l’amateur de Tomb Raider sera aux anges. Ensuite, il sera rapidement mis dans le bain puisque, sans surprises aucune et contrairement au dernier épisode en date de la saga, ici, nous avons à faire a un Tomb Raider qui est dans la lignée de ses prédécesseurs, et plus particulièrement Legend et Anniversary, tous deux encensés par la critique lors de leurs sortis sur PS2. Ainsi, entre les niveaux à traverser, les temples en ruines à explorer, les divers pièges et autres énigmes, comment ne pas etre en terrain connu ? Mais le problème, quelque part, est là : Tomb Raider Underworld se contente un peu trop, selon moi, de copier pour la énième fois une recette qui marche, n’apportant finalement pas grand-chose d’original a une série qui, jusque-là, se reposait un peu trop sur ses lauriers. Et si l’on ajoute à cela le fait que j’ai trouvé cet Underworld un peu trop court à mon gout et que, une fois de plus, les habituels bugs de la saga sont au rendez-vous, alors vous comprendrez pourquoi ce jeu qui aurait pu etre excellent n’est, au final, que bon…


Points Positifs :
- Pour mon premier Tomb Raider sur PS3, force est de constater que c’est franchement beau, en particulier pour ce qui est des décors, par moments magnifiques, mais bon, cela reste tout de même inférieur a bien d’autres softs.
- Il est désormais fort loin l’époque où la maitrise de Lara était loin d’etre évidente, ici, c’est un vrai régal que de déambuler avec l’aventurière.
- La variété des zones traversées, quoi que, j’aurais préféré un peu plus de niveaux.
- Certaines énigmes, franchement tordues.
- La moto : Lara en a besoin sur quelques niveaux et ça apporte un petit plus au jeu, ainsi que de belles gamelles par moments.

Points Négatifs :
- Malheureusement, et à croire qu’il s’agit d’une malédiction de la saga, les habituels bugs de Tomb Raider sont une fois de plus au rendez-vous et à moult reprises, vous aurez la surprise de voir Lara rentrer dans un mur.
- Si graphiquement, c’est beau, je pense qu’un petit travail sur Lara n’aurait pas été superflu vu qu’elle ressemble un peu à une poupée, sa peau n’ayant pas trop l’air naturel.
- Franchement, le scénario est un peu bancal et dans la série, il y a déjà eu bien mieux.
- Bah, ils sont où les tyrannosaures qu’on se coltinait dans les premiers épisodes de la série ?
- Underworld est tout de même trop court selon moi, ou trop facile, ou les deux ?

Ma note : 7,5/10