LA FEMME MODÈLE
Michael Hagen, reporter sportif, et
Marilla Brown, dessinatrice de mode, se marient sur un coup de tête, peu après
leur rencontre. Les heureux époux découvrent assez rapidement qu'ils n'ont rien
en commun. Marilla déteste le milieu de la boxe et Michael ne supporte pas les
relations professionnelles de sa femme. L'exiguïté de son studio l'a conduit à
emménager dans le luxueux appartement de son épouse. Il s'y sent très vite mal
à l'aise. Michael, qui enquête sur des combats truqués, publie un article qui
dépeint sans concessions les dessous de la boxe. Afin d'échapper aux
représailles, il s'évanouit dans la nature. Marilla pense qu'il l'a
abandonnée...
La Femme modèle
Réalisation : Vincente
Minnelli
Scénario : George
Wells
Musique : André
Previn
Production : Metro-Goldwyn-Mayer
Genre : Comédie
Titre en vo : Designing
Woman
Pays d’origine : États-Unis
Parution : 16
mai 1957
Langue d'origine
: anglais
Durée : 118
min
Casting :
Gregory Peck : Mike Hagen
Lauren Bacall : Marilla Brown Hagen
Dolores Gray : Lori Shannon
Sam Levene : Ned Hammerstein
Tom Helmore : Zachary Wilde
Mickey Shaughnessy : Maxie Stultz
Jesse White : Charlie Arneg
Chuck Connors : Johnnie 'O'
Edward Platt : Martin J. Daylor
Alvy Moore : Luke Coslow
Carol Veazie : Gwen
Jack Cole : Randy Owens
Richard Deacon : Larry
Mel Welles : Solly
Max Showalter : Le directeur musical
Mon
avis : En aout dernier, bref, il n’y a pas si
longtemps quand on y pense, disparaissait l’une des grandes figures du cinéma hooliwwodien
des années 40 et 50, je veux bien évidement parler de la sublime Lauren
Bacall ; et comme parfois, les choses sont décidément bien faites, ARTE (mais qu’elle autre chaine aurait pu
m’offrir pareil cadeau ?) diffusait ce dimanche soir La femme modèle, véritable petit bijou d’un certain Vincente
Minnelli et qui plaçait donc, en tête d’affiche, aux côtés de Lauren Bacall, le
grand, l’inoubliable Gregory Peck ! Bigre, un duo du tonnerre pour une
comédie des plus jouissives et qui, je peux vous l’assurez, fait
indubitablement parti de cette espèce de films qu’il faut absolument voir, ne serait-ce
que pour éviter de passer à côté d’un grand moment de cinéma. Pourtant,
certains pourront trouver mes propos pour le moins osés ; après tout, La femme modèle ne serait, à leurs yeux,
qu’une comédie typique comme Hollywood nous en pondait des tonnes dans les
années 50, et, quelque part, cela n’est pas faux. Mais, et c’est là que l’on
passe à un niveau plus élevé, si des bonnes comédies, il en existe des tas, La femme modèle est la comédie, ou plutôt,
devrais-je dire, l’exemple parfait de ce que devrait etre toutes les comédies :
amusant de bout en bout, sans temps morts, pleine de protagonistes loufoques et
pourtant crédibles, capables de nous donner des fous rires incontrôlables a de multiples
reprises, nous avons là un pur moment de bonheur, deux heures non-stop
plaisantes au possible et qui plus est, servies merveilleusement bien par un
duo Gregory Peck/ Lauren Bacall qui ne se prend pas au
sérieux et qui en fait des tonnes, mais dans le bon sens du terme. Alors bien sûr,
certains trouveront ce film plutôt vieillot, surtout pour ce qui est des
réactions des protagonistes, mais bon, en sachant remettre les choses dans le
contexte de l’époque, où les relations hommes/femmes étaient différentes,
comment ne pas reconnaitre que La femme
modèle est, sans nul doute, l’une des plus belles réussites du genre ?!
Points Positifs :
- Je veux bien reconnaitre que La femme modèle n’est pas la plus grande
comédie de tous les temps, ni même, sans doute, la meilleure de son époque,
mais bon, avouons que nous avons là un véritable petit bijou du genre qui vous
fera rire, voir exploser de rire, du début à la fin.
- Gregory Peck, journaliste sportif
qui enchaine gaffe sur gaffe, Lauren Bacall, créatrice de mode en femme
jalouse, Dolores Gray, femme fatale et ancienne maitresse du premier, un
casting de premier ordre !
- C’est en regardant un film comme
celui-là que je ne peux m’empêcher de me dire à quel point les comédies
américaines de l’époque étaient aussi bonnes : franchement drôles,
fraiches, sans aucune vulgarité, on n’en fait plus beaucoup des longs métrages
comme cela !
- Certaines scènes flirtent avec le
grand n’importe quoi, certains personnages aussi – l’ancien boxeur – mais ça
marche, on tombe dans le panneau pour notre plus grand plaisir.
- La scène finale, où le
chorégraphe soit disant efféminé démoli à lui seul tous les voyous est l’un des
grands moments du film !
- Pour la version française, c’est
Louis de Funès qui double le patron de Gregory Peck ; une curiosité mais
sympa tout de même !
Points Négatifs :
- Bon, je reconnais tout de même
que ce film a pas mal vieilli et que, forcément, vu son ton, ses dialogues, les
réactions de ses protagonistes, rares sont ceux qui, de nos jours, pourront l’apprécier
à son juste niveau, malheureusement.
- C’est clair que par moments, on
est tout de même à deux doigts de sombrer dans le grand guignolesque avec
certaines scènes… à deux doigts…
- Bien évidement, le synopsis de
départ – mariage d’un homme et une femme que tout oppose et qui n’ont rien en
communs – n’est pas le plus original qui soit.
Ma note : 8/10